Nita Michels
Ft. Mai- Avatar le dernier maître de l'air
25 ans
féminin
elle
Bi
12.01.1999
huissier judiciaire
Anglaise
Aisée mais sans rang de bourgeoisie
Sous-Groupe
Rang Sous-Groupe
Avis sur les diurnes
Tu apprécies tout le monde, tu ne seras pas forcément la plus sympa si tu ne sens pas quelqu'un, mais globalement il est difficile de se faire détester de toi. Tu ne juges personne, au pire tu es indifférente.
Avis sur les griffes
Tu ne juges pas les différences, tu es même curieuse de cette population, tu ne les distingues pas des êtres humains, tu acceptes et normalises ces personnes.
Avis sur les crocs
Tu ne juges pas les différences, tu es même curieuse de cette population, tu ne les distingues pas des êtres humains, tu acceptes et normalises ces personnes.
Nita, tu n’es pas la femme la plus particulière, en tout cas c’est ainsi que tu te plais à te décrire, pourtant, tu es plutôt énigmatique et mystérieuse, souvent vêtue de noir, un crayon à lèvre rouge ressortant un peu de ton portrait, tu aimes te faire discrète, mais tu as tendance à intriguer.
Tu aimes le froid, les temps pluvieux, tu apprécies les couleurs sombres, ton air froid, un regard ferme, mais lorsque tu souris, l’ambiance se réchauffe, s’attendrit. C’est si rare, mais c’est un rayon de soleil que tu arrives à laisser filer de temps à autre.
Tu n’es pas la plus bavarde, même plutôt silencieuse la plupart du temps, mais une fois assez à l’aise, tu parles assez ouvertement. On se rend compte que tu es très franche, sans manquer d’élégance, juste un peu sèche suivant le sujet, tu ne peux d’ailleurs jamais cacher à une personne que tu ne l’aime pas, tout dans ton attitude te trahit, c’est peut-être pour ça que tu t’es choisi un métier où l’on ne risque pas de copiner avec toi. Tu t’es sûrement dit qu’ainsi avant même que tu puisses désapprouver la personne, elle te détestera avant, passer pour la méchante ne t’as jamais gêné, tu es prête à encaisser le mauvais rôle, car quelque part, tu ne te soucis pas tellement de ce que les autres pensent de toi.
Nita, tu es plutôt grande, les femmes de 1m80 ne sont pas courantes, tu as souvent regardé la moyenne du pays, te questionnant sur ta grande taille, car ce n’est pas comme si dans ta famille ils étaient tous des géants. Beaucoup de femmes aimeraient un homme plus grand qu’elles, se n’était pas ton cas, tu ne te soucis pas beaucoup du physique ou de la classe sociale, tu préférerais même un homme gentil, doux, un qu’on dirait de lui qu’il est « chou », plutôt qu’un grand et puissant, aux émotions inexistantes. Tu n’es pas bien expressive, ni émotive, alors un arc-en-ciel d’émotion ne te déplairais pas, tu aimes les personnes tendres.
Tu n'es pas très proche de ta famille, pas que tu ne les aimes pas, mais c’est comme si vous n’aimiez rien en commun, et que vous étiez constamment en désaccord pour tout. Alors tu t’es détachée avec le temps, tu ne viens même pas aux fêtes, ou très rarement. De toute façon tes parents habitent en compagne, et toi tu n’aimes pas ça, tu aimes la ville.
Ce que tu aimes dans la ville c’est l’ambiance pleine d’énergie, ton travail tourne super bien, tu aimes les bars, tu bois volontiers, alors toutes ces choses te semblent nécessaires, ça te distrait, tu te plais dans la grande ville.
Tu es faites de plein de choses, tu n’aimes pas le café par exemple, il te rend anxieuse, tu est une comptable hors pair, ce qui fait de toi un élément essentielle dans ton équipe d’huissier judiciaire, tu ne chantes pas très bien, et tu n’aimes pas forcément chanter, ou en tout cas te donner en spectacle. Tu aimes sortir pour aller danser, pas que tu sois une grande danseuse, juste que le monde de la nuit te plais, en te voyant comme ça, on ne pourrait pas le croire. Tu aimes l’argent, mais uniquement si c’est toi qui le rapporte, tu n’aimes pas trop qu’on t’offre des choses, mais tu offres volontiers si la personne t’es sympathique.
énigmatique
calme
sarcastique
bon fond
Content Warning : Accident grave & Blessures graves
Tu attends le train sur le quai de la gare. Un air froid frappé de temps à autre ton visage mais tu ne sembles pas plus gênée que ça, tu apprécies le froid, alors aucune chance que la caresse d’une bise te dérange. Ton visage n’est même pas rougi par le froid, tu sembles sombre et stoïque, rien ne peut t’ébranler, c’est en tout cas l’impression que l’on peut avoir en t’observant.
Tu étais venue trop en avance, la ponctualité était déjà une de tes qualités mais aujourd’hui, elle avait une attention plus accentuée. En effet, c’est aujourd’hui que tu passais ton examen final afin de devenir huissier judiciaire, un métier pour lequel tu as longtemps trimé en terme d’études. Tes parents étaient ravis, mais cela t’importait peu, ce n’est pas pour eux que tu t’étais dirigé vers ce métier.
Le train finit par arriver, tu montes rapidement, avec toujours ta grande assurance qui n’a pourtant besoin d’être montrée à personne pour le moment. Mais tu fais mine de rien, tu garde un air déterminé. Tu t’assieds, le train démarre.
L’ambiance sur le chemin est calme, le train n’est pas bien rempli, peut-être la moitié du wagon, tu lis tes notes, ne faisant attention à rien. Le paysage par la fenêtre disparaît un instant, le passage dans le tunnel assombrit quelque peu le lieu. Tu continues de lire, tu as fait cette route des centaines de fois, tu la connais par cœur, les changements d’ambiance ne te font même plus lever les yeux. Tu continues donc de feuilleter tes écrits, déterminée à réviser au maximum. C’est un jour important.
Soudain, plusieurs bruits se firent entendre depuis le train, des bruits forts, accompagnés sans trop tarder par de nombreuses secousses. Tu relèves la tête cette fois, et avant même que tu puisses réagir davantage, la secousse suivante te projette hors de ton siège. Tu cognes ton arcade contre le dossier d’une chaise, tes affaires s’éparpillent, mais les mouvements imprévus et irréguliers ne firent que s’intensifier. Cette fois, quelque chose tombe sur le wagon, le frappe de toutes ses forces, le métal semble se plier sous le poids, pourtant il est toujours en mouvement.
Nita s’agrippe à un des sièges dans l’espoir de garder un peu d’équilibre, un homme en face d’elle essaie aussi de s’en sortir. Il tente de s’accrocher mais sa main glisse, il se fit entraîner dans un autre basculement du wagon mais Nita, tu le rattrapes, tu attrapes sa main afin de le ramener vers toi, pour qu’il puisse s’accrocher lui aussi au siège. Il te remercie, tu hoches la tête. La seconde d’après une barre en métal qui maintenait la structure du wagon, se décrocha, sûrement mise sous pression par le poids des roches qui tombes sur le toit. La barre plie un peu, se détache du plafond du wagon, chute, puis se fait projeter vers l’arrière. Le train a freiné, brusquement, juste à la sortie du tunnel. La barre métallique, finit sa course, ayant transpercé au passage l’homme, et toi en même temps. Elle vous traverse de tout part, touchant sûrement certains de vos organes.
Tu ne bouges plus, tu ne sens rien mais tu sais que le moindre geste peut être fatal, tu rassures l’homme en face de toi, qui te rassure à son tour, pourtant, vous êtes les deux en état de choc.
Les urgences arrivent, beaucoup de blessés mais aucun mort, en tout cas pour le moment. Toi et l’homme êtes dans le cas le plus critique, vos organes internes sont touchés. On vous déplace délicatement jusqu’à l’hôpital, puis vous attendez qu’on puisse s’occuper de vous. Alors vous êtes assis, à peine à quelques centimètres l’un de l’autre sans vraiment avoir le choix. Puis vous finissez par discuter, sympathiser sans trop de geste brusques.
James, c’était son nom, un homme anglais de famille modeste, marié avec 3 enfants en bonne santé. L’homme porte en lui la douceur d’un père, un sourire rassurant, il était assez émotif et assumait de l’être, il n’y avait, selon lui, aucun mal pour un homme de s’exprimer sur ce qui touchait à sa sensibilité. Nita, tu l’appréciais, avec le peu de temps que tu as passé, il avait gagné ta compassion, peut-être aussi parce que tu était embroché sur la même barre de fer que lui. Ton angoisse, ton stress face à ton examen, tout te questionnait beaucoup dans ce moment difficile, mais James amenait un peu de réconfort. Il serait bien placé pour te dire un truc comme “je comprends ce que tu ressens”, littéralement.
Les médecins discutaient, allaient et venaient, ils vous regardaient, puis discutaient encore à voix basse. Tu te demandais ce qu’il se passait, pourquoi étaient-ils si secret ? Pourquoi toutes ces messes basses ? Mais finalement un groupe de médecins et chirurgiens vous approche.
Ils ont un air grave, cela t’effraie vraiment, tu imagines la pire annonce. Celui qui semblait être le supérieur hiérarchique des autres se décida à vous parler. Ses paroles sont dures, douloureuses.
On ne peut en sauver qu’un des deux, pendant que l’on retirera la barre du premier, on va forcément aggraver l’état de l’autre. Nous devons endormir celui que nous ne sauverons pas.
Le cœur de Nita se serre, lequel des deux ..?
Pas toi, non, c’est James, ses organes internes étant trop endommagés comparés aux tiens. C’est lui, oui lui qui devra céder sa place.
L’homme panique, il respire vite, il bouge presque tellement la peur l’envahit. Il réalise doucement les larmes perlant sur son visage. Toi aussi, tu pleures, les émotions te submergent, alors que doucement, l’homme en face de toi, s’endort dans son dernier souffle. Et toi aussi ils t’endorment, mais avec une anesthésie, tu te réveilleras plusieurs heures plus tard, recousue, vivante, tu respires, mais James n’est plus, tu as été son dernier souvenir, et ta vie a été épargnée grâce à lui.
Un mois plus tard, tu repasses ton examen, tu réussis haut la main, tu travailles et ta vie a déjà repris son cours. Tu achètes une voiture, car pas moyen pour toi de remonter dans le train pour le moment.
Je suis Cyrtise, j’ai 25 ans, je suis arrivée ici par les top sites et j’aime beaucoup voir Asterion sur la page d’accueil, on peut même dire que c’est ce qui m’a attiré en premier x)