Jane Poirot
Ft. Utahime Iori (Jujutsu Kaisen)
29 ans
Femme cisgenre
Elle
Hétérosexuelle
22 janvier 1995
Libraire / Journaliste
Franco-Brittanique
Classe Moyenne
Sous-Groupe
Rang Sous-Groupe
Avis sur les diurnes
« Je crois qu’on a un bon fond, mais qu’on est juste un peu con sur les bords. » Bien qu’étant humaine, Jane sent parfois que ses congénères sont en décalage avec elle. Ou peut-être est-ce elle qui n’arrive pas à s’adapter à leur rythme ?
Avis sur les griffes
« Mi-figue mi-raisin, j’attends encore de voir de quel côté la balance penchera. » Jane a beaucoup de mal à se positionner à propos des loups-garous : Etant donné son lourd passif avec eux, il serait facile pour elle de les détester. Néanmoins, certaines rencontres lui ont au contraire été bénéfiques, la réconciliant avec son visage meurtri notamment, et cela la rend finalement assez indécise à ce sujet.
Avis sur les crocs
« Je ne sais pas trop, on m’a toujours dit de ne pas juger un livre sur sa couverture. » Jane n’a jamais trop eu l’occasion de côtoyer des vampires, elle attend de pouvoir se faire un avis par elle-même plutôt que de se baser sur les dires des autres.
Aimable comme une porte de prison. C’est très souvent la première impression que fait Jane aux inconnus. Elle parle peu, sourit rarement, et lorsqu’elle ouvre enfin la bouche, c’est rarement un mot gentil qui en sort. Il y a toujours besoin d’un petit temps d’adaptation pour réussir à dompter ce chat sauvage.
Ce qui ne tue pas rend plus fort. Jane a longtemps manqué de confiance en elle, notamment dû à la cicatrice déformant son visage. Elle a donc développé une carapace, et un caractère franc et taciturne pour détourner l’attention de son physique. Néanmoins, après beaucoup de travail sur elle-même, et des rencontres qui l’ont aidée à surmonter ses angoisses, elle assume à présent pleinement cette cicatrice aux yeux du monde.
L’amour rend aveugle. Jane est une personne très – trop – fidèle. Une fois qu’elle a accordé sa confiance à quelqu’un, elle n’arrive plus à s’en défaire. Cela peut lui porter préjudice, car elle ne remet plus en question ses relations, même si elle découvre qu’elle a été approchée avec de mauvaises intentions. Mais d’un autre côté, elle se montre très bienveillante et généreuse, prête à tout donner à ceux qu’elle aime.
La tête dans les nuages. Elle est souvent distraite par ce qui l’entoure, observant son environnement les yeux dans le vide et laissant ses pensées divaguer. Il est donc courant qu’elle ne fasse pas attention à son entourage immédiat, ou qu’elle se montre un peu maladroite. Bien souvent, Jane ne fait pas exprès de ne plus écouter et participer aux conversations, ou de passer à côté des gens qui la salue sans les voir.
Elémentaire, mon cher Watson. Jane a été bercée par les romans de détectives toute son enfance, et a donc développer une curiosité pour les enquêtes. Il n’est donc pas rare de la voir fureter à proximité du BUR, à la recherche de nouvelles croustillantes pour alimenter un de ses articles. Et lorsqu'elle a une idée en tête, il est difficile de la lui enlever.
Le sommeil, c’est surfait. Il faut que ça bouge, tout le temps. Faire des pauses c’est de la perte de temps, et le temps est précieux. Jane a toujours besoin d’être occupée, et d’être sur tous les fronts en même temps.
Rêveuse
Taciturne
Curieuse
Franche
Le 22 janvier 1995, c’est le jour où je suis née. Tout le monde a été surpris de voir que j’étais une fille, car tout le monde rêvait de m’appeler Hercule. Comme Hercule Poirot, le célèbre détective belge. Mes parents ont donc dû se résoudre à m’appeler Jane. Comme Jane Marple, la célèbre vieille femme qui n’est jamais sortie de son village anglais. Mais bon, Jane Poirot, vous admettrez que c’est quand même moins classe qu’Hercule Poirot. Mes parents me répétaient ça en boucle, le sourire aux lèvres, comme un mantra. Ils l’ont aussi répété le jour où ils sont morts. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ils étaient en train d’en plaisanter dans la voiture, en ressortant les mêmes phrases bateaux qui ont bercées mon enfance.
« Le comble, c’est qu’on est des Poirot français. Pas belges, non ! Français de France ! Hercule doit se retourner dans sa tombe. Mais c’est ton père qui doit être ravi, ma chérie. Finalement, notre Jane porte un prénom bien anglais, bien de chez toi. Mais bon, Jane Poirot, tu admettras que c’est quand même moins classe d’Hercule Poi… »
Papa n’a pas eu le temps de finir sa phrase, car un loup-garou s’était écrasé sur notre pare-brise. La voiture a fait un tête-à-queue jusqu’à s’enfoncer dans un fossé. Le loup, encore sonné sur le capot de notre véhicule, ne bougeait pas. Mes parents en profitèrent pour sortir de la carcasse. À l’époque, je me souviens avoir pensé que ce n’était pas une bonne idée. Aujourd’hui encore, je pense la même chose. À l’instant où mon père a mis un pied dehors, un deuxième loup-garou a surgit dans son dos, et lui a enfoncé ses griffes dans le dos. Ma mère a hurlé. J’ai fermé les yeux, mais trop tard. J’ai bouché mes oreilles, mais trop tard aussi. Les deux loups se battaient entre eux, leur instinct sauvage ayant pris le dessus sur leur raison. Maman me prit dans ses bras, et au moment où elle allait me faire sortir de la voiture, un loup s’attaqua à son dos, à son visage, à ses bras. Un coup me lacéra le visage. Maman lâcha son étreinte, et je retombai sur les sièges arrière de la voiture. Un des loups enfonça alors la portière. J’ai croisé son regard un bref instant, et je crois pouvoir dire qu’il l’avait fait exprès. Pour que son congénère, qui avait tué Papa puis Maman, ne puisse pas n’en prendre à moi. C’est ce que j’ai cru lire, dans ses yeux qui me semblaient bien trop lucides. Les deux loups-garous avaient continué de se battre à côté de la voiture pendant quelques minutes, qui m’ont semblé être des heures, puis ils ont fini par s’éloigner. Je me souviens que j’ai observé la pleine lune pendant longtemps, cette nuit-là, jusqu’à la voir disparaître totalement. Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque les secours arrivèrent. Je ne me souviens plus très bien de ce qu’il s’est passé ensuite. Je me souviens seulement des regards des curieux. Surtout de celui d’un homme qui ressemblait à celui du loup.
Ce qu’il se passa les jours suivants, je ne m’en souviens plus très bien non plus. Il y eut beaucoup de rumeurs sur ce qu’il s’était passé. Apparemment, un jeune loup instable avait réussi à s’échapper de sa maison, malgré la garde soutenue des autres membres de sa famille. Cela relança le débat autour de la sécurité de la population lors des nuits de pleine lune, et de la responsabilité que devaient porter les loups-garous lors de drame comme celui qui toucha ma famille. Il y eut également beaucoup de questions à propos de ma garde. Après tout, j’étais devenue orpheline à 12 ans. Finalement, mon grand-père maternel insista pour que je vienne vivre chez lui, à Londres. J'ai donc quitté le sud de la France pour rejoindre l'Angleterre, et c’est ainsi que je devins la mascotte de sa librairie à Baker Street, « 221b » (il faut croire qu’ils aiment beaucoup trop les détectives, dans ma famille). Le reste de mon enfance fût plutôt calme. J’eus quelques difficultés à surmonter ma peur des loups-garous, mais mon grand-père, têtu comme un âne, ne me laissa pas d’autres choix que de m’y confronter. Après tout, sa précieuse librairie se trouve dans le quartier de la meute de Marylebone, et il n’avait pas l’intention de déménager. Car, comme il aime à me le répéter encore aujourd’hui : « On ne juge pas un livre à sa couverture ! »
Et finalement, après avoir réalisé des études de journalisme, je continue à travailler dans sa librairie, tout en soumettant quelques articles au journal local pour arrondir mes fins de mois, sous le pseudonyme « Hercule ».
Petite âme perdue sur internet qui recherchait désespérément un cocon douillet pour RP… Me voici tombée du nid et prête à en découdre ! (Cette phrase n’a aucun sens haha)