Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
En savoir +
Aurore Tamisée
Top Partenaires
forum
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal
anipassion.com

L'enfer est pavé de bonnes intentions ◈ ft. Viktor Konstantinovich
Répondre
Nouveau sujet
Profession : Bénévole
Taille : 1m75
Age : 27 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Drone
Sous-groupe : Ruche de Lexington
Jason Hawke
Les Diurnes
Jason Hawke
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Ven 5 Avr 2024 - 19:58




L'enfer est pavé de bonnes intentions
London Cabaret Club ◈ Décembre 2023 ◈ Ft. Viktor Konstantinovich
◈ ◈ ◈

Dans quelle merde s’est-il encore fourré ?

Jason ravale son soupir entre ses dents. Les mains enfoncées dans ses poches, il avance d’un pas indécis vers la salle qu’on lui a désignée une poignée de minutes plus tôt. Il en frémit encore. Tous ces vampires, rassemblés au même endroit… C’est plus fort que lui. Il a beau se répéter que certains sont sûrement d’honnêtes gens, pas plus différents que des humains - si ce n’est leur teint blafard, et quantité d’autres particularités physiques -, il en a la chair de poule. Ses yeux furètent à droite à gauche, à l’affût de la moindre menace, et les doigts de sa main droite se referment autour du manche de son couteau suisse, dissimulé dans la poche de son pantalon. Jamais ne se serait-il aventuré dans une Ruche sans défense. Avant de venir, il a vérifié son équipement en intégralité, avec un perfectionnisme maniaque - des lacets de ses rangers jusqu’au tranchant de ses lames, sans oublier les munitions de son pistolet. Aucune arme n’apparaît toutefois de prime abord quand on le regarde ; il tâche de les dissimuler.

Le menton enfoncé dans son keffieh abîmé par les années, Jason s’efforce de calmer ses nerfs agités et de se concentrer sur les raisons derrière sa venue. Bien sûr qu’il n’aurait pas rejoint une Ruche sans une bonne raison. Riley l’a bien interrogé sur le sujet, mais il n’en a rien dit. Disperser le secret, même avec quelqu’un en qui il a toute confiance de l’autre côté de l’océan, ne lui apportera rien de bon. Il cherche quelqu’un, et il ne veut pas que cette personne le sache. Ou se doute de quoi que ce soit.

Il redoute d’ailleurs de faire chou blanc. Et si ses recherches ne mènent à rien ? Combien de temps devra-t-il jouer les drones dans l’espoir d’obtenir des indices ? Cette fois, le soupir las lui échappe. Il essaie de ne pas désespérer, mais il sait mettre les pieds dans une fourmilière dont il ne ressortira pas indemne.  

Secouant la tête, Jason chasse toutes ces pensées parasites pour se concentrer sur le plus important. Rapidement après son intégration au sein de la Ruche en tant que drone, un vampire l’a envoyé dans les pattes d’un certain Konstantinovich. Le nom ne lui dit rien - heureusement, en un sens - et à dire vrai, Jason n’est pas pressé de le rencontrer. Une part de lui a plutôt envie de mettre un terme à toute folie avant qu’il ne s’avance trop loin - et qu’il se brûle les ailes. A croire qu’il n’a rien appris pendant toutes ces années. Pourtant, comme un cuisant rappel - ou un avertissement ? -, son épaule gauche lui fait un mal de chien. Il n’a pas souvenir d’avoir forcé dessus, mais l’inverse ne l’étonne pas vraiment non plus.

Finalement, la salle de repos du cabaret apparaît dans son champ de vision. Ses doigts se resserrent autour du manche du couteau suisse, toujours dans sa poche, par réflexe. Peut-être qu’un jour il arrivera à rencontrer un vampire sans se tenir prêt à défendre sa vie coûte que coûte.

Après un long soupir pour trouver le courage et calmer ses nerfs, Jason toque quelques coups contre la porte entrouverte. Il glisse une tête dans l’ouverture.

— Je cherche Viktor Konstantinovich.  Pas un bonjour ni un merde, il commence bien. On m’a dit qu’il était ici ?
(c) chandelles
Répondre
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum