Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Répeter les mêmes erreurs, ça je sais faire - Ft. Callioré
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Dim 25 Fév 2024 - 19:30
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C’était le dernier des idiots, incapable d’apprendre de ses erreurs. Quand est-ce qu’il apprendrait à changer l’ordre de ses priorités au moins l’espace d’une journée ? A chaque fois qu’il se posait cette question c’était trop tard, le mal était déjà fait. Il était en retard à son déjeuner avec Callie, encore. Il avait beau l’avoir prévenu par un sms qu’il était coincé au bureau, il savait que ce serait encore une fois de trop.

C’était pourtant un simple déjeuner dans un fast food, c’était l’idée de sa compagne, car cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas réellement passé un moment tous les deux. Lui aurait voulu l’emmener dans un endroit plus correct avec de la vraie nourriture, quelque chose d’ingérable. Il aurait pu proposer autre chose certes, mais Hayden était quelqu’un qui de base ne savait pas dire non, ce qui avait été d’ailleurs la cause de son retard. Et il se sentait tellement coupable de façon général que s’il y avait la moindre chose qui pouvait lui faire plaisir à cet instant il était prêt à tout pour lui donner… Enfin encore aurait-il fallu qu’il soit fichu d’arriver à l’heure.

Angoissé durant tout le trajet, il maudissait le métro de ne pas pouvoir aller plus vite que s’il avait pu courir à l’approche de la pleine Lune. Lorsqu’il arrive enfin, il ne sait pas à quoi s’attendre, enfin si, enfin non… Il appréhendait, il avait honte. Il s’approcha de sa compagne semblant déjà installée.

▬ Désolé Callie, j’ai fais aussi vite que j’ai pu…

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Dim 3 Mar 2024 - 21:15
Je regardais pour la énième fois mon téléphone. Rien. Pas de nouveau message pour me tenir au courant. Je n'avais pas répondu à son dernier texto. Ma frustration m'avait rendue puérile malgré mon âge et je ne voulais pas lui démontrer un quelconque signe de vie. Pourtant, cela me démangeait grandement de taper sur mon clavier tactile quelques mots assassins. Mais je ne le fis pas, gardant un semblant de dignité. Je reposais sur la table mon téléphone, prenant grand soin de cacher l'écran. Il avait déjà plusieurs minutes de retard. Et bien que je lui en voulais de tout mon coeur, je pouvais également comprendre que le travail passait avant le reste. Cela m'arrivais également. Mais avec lui, c'était tout le temps. Entre ça et sa meute... J'en venais parfois à me demander pourquoi je restais, m'infligeant cette souffrance. Par amour ? Par habitude ? Je ne savais pas.
Je soupirais tout en attrapant un morceau de poulet frit entre deux doigts. Notre commande avait refroidie, évidemment. Et les frites avaient ramollies. Avec agacement, je commençais a jouer avec le poulet, m'enduisant les doigts de gras. D'ordinaire, on aimait bien faire ce genre de fast food, enfin surtout moi, cela nous permettait de sortir sans trop se prendre la tête. Enfin, les rares fois où il était présent.

Dépitée à présent, je reposais le morceau de poulet tout en prenant le soin de m'essuyer les doigts rageusement. Les minutes s'égrainaient lentement, étirant cette pause qui devait être sympathique en une longue attente déplaisante. Je regardais ma montre, constatant que l'heure à laquelle je devrais être au travail approchait dangereusement. Et bien, je l'attendrais encore quelques minutes avant de commencer à manger pour ne pas être en retard.
Le temps paraissait long et la gêne d'être seule devant un plateau repas sans y toucher commençait à me peser. J'allais pour finalement entamer mon riche repas lorsqu'il fit irruption, me gratifiant d'un mot d'excuse, comme a son habitude.

- Heureusement que tu ne travailles pas aux urgences, commençais-je, cynique sans lui offrir aucun sourire. J'étais agacée d'avoir attendu si longtemps, d'avoir encore été la victime d'un presque lapin.

Sans attendre qu'il s'installe, je croquais dans mon morceau de poulet froid, réprimant une grimace.

- Tu songes à demander ton boss en mariage ? Vu le temps que tu passes avec lui, je vais finir par croire que vous êtes en couple.

Mes mots étaient durs, assassins, cyniques. J'exprimais ma colère, laissant toute ma frustration se déverser sur lui alors qu'il devait certainement avoir de bonnes raisons d'être en retard. Ce déjeuné n'était pas primordial. Il n'y avait pas mort d'homme si l'on ne mangeait pas ensemble. Des occasions comme celle ci, il s'en représenterait d'autres. Mais je ne pouvais pas rester calme. Car il m'avait encore fait la promesse de ne pas être en retard. Une énième promesse que je pouvais épinglée sur le mur des promesses bafouées. C'était ça qui m'énervais. Ces faux espoirs qu'il me faisait miroiter. Cette volonté de changer qu'il me donnait à chaque dispute. Mais non, rien ne changeait et il restait immuable.

- Je t'ai pris ton burger préféré, finis-je pas lancer tout en lui tendant le sandwich emballé.
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Sam 23 Mar 2024 - 0:50
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Il fut accueilli par des mots tranchants, il s’y attendait, après tout, c’était loin d’être la première fois qu’il lui faisait le coup. S’il pouvait simplement endormir le conflit encore une fois, ce serait parfait. Un frisson de terreur lui parcourut à l’une de ses remarques.

▬ Il y a des choses que je ne préfère même pas imaginer.

Répondit-il impulsivement en grimaçant, en s'asseyant enfin en face d’elle, alors que l’image de son patron, alpha et ami lui arrivait en tête en robe de mariée. Non, effectivement, il le voyait déjà bien assez comme ça. Il desserra un peu sa cravate qui le gênait terriblement. L’agent du BUR esquissa un sourire crispé lorsque Callioré, semblant finalement de radoucir, lui tendit son repas.

▬ Merci.

Le burger le moins indigeste en fait : un steak, une tranche de fromage, quelques crudités entre deux tranches de pain, et surtout très peu de sauce. Mais froid, c’était une autre histoire. Il acceptait sa sentence. La jeune femme ne se doutait absolument pas de l’aversion qu’avait son petit ami pour la junk food. Il ne comptait pas lui cacher au départ, seulement, la première fois, il n’avait simplement pas osé décliner son invitation et il avait mangé avec elle par politesse. Il avait raté plusieurs fois le timing pour lui en parler, puis plus le temps passait, et plus c’était difficile de lui avouer, et maintenant, c’était même impossible de lui en parler sans que ça ne provoque à drame et à raison. Il savait qu’il allait le payer au prix fort un jour, c’était déjà incroyable que ce mensonge ait tenu cinq années.

Hayden entama son burger à sa manière, comme il en avait l’habitude. Plutôt que de croquer dedans directement, il préférait extraire par morceau, le plus proprement possible avant de porter l’échantillon à son palais. Il aurait voulu utiliser des couverts ou moins pouvoir le couper en deux, mais ce n’était pas vraiment la norme dans ce genre d’endroit alors il faisait avec.

▬ Hm. Commença-t-il dans une hésitation, jaugeant l’humeur de sa compagne. Un solitaire vient d’arriver en ville, il fallait quelqu’un pour l’enregistrer au registre, faire la paperasse et le briefer. J’ai été mis sur le fait accompli…

Est-ce qu’il ne mettait pas de l’huile sur le feu en essayant de se justifier ? La logique aurait voulu qu’en faisant cette énième promesse à Callioré, qu'il anticipe ce genre d'imprévu qu’il a toujours et de simplement prévenir le bureau qu’il ne serait pas disponible. Où même simplement refuser de rencontrer le solitaire. Mais il n’avait rien fait de tout cela.

▬ Comment s'est passé ta matinée ?

Demanda-t-il dans une tentative de détourner le sujet.
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Sam 30 Mar 2024 - 21:55
Hayden n'avait jamais été très loquace. Savoir ce qu'il pensait réellement relevait presque de la télépathie. Mais c'est ce côté secret que j'avais embrassé tout comme je le détestais. Arriver à lui faire cracher le morceau était un sacré défis que je ne relevais que rarement, par fainéantise. Je remarquais cependant la très légère grimace qui traversa son visage lorsque je lui tendis le burger froid. J'avais finis par comprendre que ce type de nourriture n'était pas forcément ce qu'il préférait, loin de là. Qui aimait cette nourriture fade et mal préparée après tout ? Moi même je n'en raffolais pas spécialement, venant simplement car mon corps me réclamait du gras.
Mais j'insistais régulièrement pour l'emmener dans ce genre de temple de la malbouffe car s'il avait du mal à tenir ses promesses, il avait encore plus de mal à réellement s'ouvrir et à se confier à moi. Et j'aimerais tant qu'il me dise clairement que les burgers décrépis de ce soi disant restaurant étaient immondes.
Mais comme à son habitude, il encaissait, ne sachant par dire non. J'étais à peu près persuadée de pouvoir le demander en mariage maintenant et avoir un oui de sa part. Il était ainsi, très peu affirmé. Et je me demandais parfois pourquoi mon coeur avait refusé d'écouter ma raison pour venir s'enfermer dans une relation de cinq années sans que je puisse réellement connaitre celui avec qui je partageais ma vie.

Cinq années à jouer les enquêtrices afin de connaitre ses goûts, ses habitudes, afin d'avoir des "non" de sa part. Cinq années d'acharnement que j'aurais pu passer à aller conquérir d'autres regards bien plus intéressés et attentifs. Mais non, le coeur avait ses raisons que la raison ignorait...

Je le regardais décortiquer son burger, tirant une mine affable. Il avait cette habitude de manger les choses une à une, sans forcément les mélanger. A quoi bon s'acharner à faire de bons repas si c'est pour qu'il finisse par désassembler le puzzle et désharmoniser les goûts. J'en venais parfois à me demander si ma cuisine lui plaisait ? Une chose encore que je n'avais pas réussis à lui faire dire. Du moins, pas réellement. Il était un homme de demi-mots, secret et étourdi. Un homme qui m'énervait car il aimait à se laisser engloutir par son travail et sa meute. J'avais cette impression de n'être plus qu'une colocataire. Nous ne partagions même plus vraiment notre lit. Nos horaires décalés ne nous le permettant pas. Et les seuls instants que nous pouvions avoir ensemble, il se débrouillait pour être en retard ou oublier.

Combien de fois l'avais-je attendu ? Combien de fois avais-je envisagé de partir sans le prévenir, rentrer et le planter sur le lieux de rendez vous ? Mais si ces pensées m'effleuraient l'esprit, je demeurais à l'attendre avec ce fol espoir d'avoir un sourire et un baiser de sa part lorsqu'il arrivait.

Je soupirais bruyamment à ses explications. Mon regard assassin se posa sur le sien.

- Affirme toi un peu ! Tu as beau être un loup, tu n'es pas leur toutou !

Mon ton était agressif. Cela usait ma patience que de l'entendre dire ce genre de chose. A crois qu'il était le seul à pouvoir gérer ce genre de soucis.

- Tu as bien des collègues au moins aussi compétents que toi, non ? Et bien, dis leur de s'en occuper la prochaine fois !

J'agissais avec égoïsme car je savais parfaitement que j'étais le genre de personne à faire la même chose. M'occuper du travail des autres. Nous étions deux bonnes poires ne sachant pas vraiment dire non.
Je haussais les épaules à sa question. Nos repas se déroulaient souvent ainsi. Peu de mots échangés, beaucoup de banalités. Nous n'avions de couple que le nom, et encore.

- Matinée plutôt calme. Les londoniens ont décidés d'être prudent ce matin. Mais je ne sais pas à quelle heure je rentrerais ce soir.

Sous entendu, je cherchais à lui faire réaliser mon absence et le manque que cela pourrait engendrer. Je voulais qu'il me dise que je lui avais manqué, qu'il m'embrasse et me susurre des mots doux. Mais il préférait largement laisser toutes ces attentions à ses chats. Je n'étais pas en ménage avec un seul homme mais avec la Terre entière.

- Ta meute va vouloir recruter le solitaire ? demandais-je avec nonchalance tout en croquant dans un morceau de poulet froid. Allais-je devoir jongler avec un énième loup incapable de comprendre que je ne souhaitais pas devenir un porte clé afin de soutenir mon copain.

Je reposais avec brutalité le morceau de poulet avant de m'essuyer les doigts. Puis je croisais les mains tout en capturant de nouveau son regard, lui imposant un nouvel ultimatum.

- Est-ce qu'on aura un jour un moment rien que pour nous, sans ton taff ou ta meute pour venir nous tenir la chandelle ?

Une question qui sonnait comme une menace.

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Dim 7 Avr 2024 - 23:36
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Il n’arriva pas à soutenir son regard. Les mots faisaient mal, mais c’était plutôt parce que la vérité le blessait. Mais malgré tout ce qu’elle pouvait lui dire, si le scénario de ce matin-là se reproduisait en l’état, il n’arrivait pas à s’imaginer faire autrement que ce qui avait été fait. Ses paroles restèrent froides glaciales, si bien que Hayden se demandait s’il n’allait pas simplement rester au Chateau Devon le soir même pour gérer les affaires de la meute, puisque de toute manière, la jeune femme n’était même pas sûre de l’heure à laquelle elle allait rentrer. Mais est-ce que ça n’allait pas simplement empirer les choses entre eux ?

▬ Non, je l’ai plutôt dirigé du côté de la meute de Stoney.

Sa question l’avait un peu surpris, recruter les chiots égarés n’était vraiment pas dans le style de la meute de Marylebone, attaché à leur prestance et à leur sang noble. Vassili n’avait clairement pas sa place parmi eux. Il pensait être tiré des conflits pour aujourd’hui, mais visiblement, sa chère et tendre n’en avait pas fini avec lui. Remballant distraitement le tier de burger qu’il lui restait dans son papier, l’estomac trop retourné pour poursuivre son repas, il poussa un léger soupir de dépit.

▬ Ecoute… Je sais que la situation n’a rien d'évident. Je suis Beta depuis un an et je dois encore faire mes preuves. Et tu as raison, je dois m’affirmer. Il y en a beaucoup qui remettent en question ma position.

Il était certain que Callioré ne saisissait pas l’importance de la meute et de sa cohésion pour un loup-garou, comme la plupart des humains, et Hayden ne tenait pas à lui imposer leur vision des choses. Ce que les siens désapprouvaient fortement, et ils avaient en grande partie raison. Sa compagne n’avait aucune envie de rejoindre la meute, et l'agent du BUR ne pouvait certainement pas la quitter, un loup-garou sans meute était voué à une existence mentalement désastreuse. La meute passerait toujours la première dans ses priorités et tant qu’elle s’entêterait à ne pas vouloir mettre un pied dedans, elle passerait toujours en second plan, malgré elle, et malgré lui. Ainsi était les choses, vouées à l’échec, mais ni l’un ni l’autre n’était prêt à l’admettre.

▬ Je ne peux rien changer vis à vis de la meute. Mais… Je peux essayer de lever le pied au BUR. Ou mieux organiser mon travail pour gagner du temps.

S’il devait maintenir sa position dans la meute, Hayden n’avait pas pour ambition de grimper les échelons au sein du bureau. Là-bas, il suivait simplement les directives de son alpha par habitude, automatisme et loyauté finalement.

▬ J’ai accumulé quelques jours de congés, je pourrais m’arranger pour les poser, tant qu’on évite la Pleine Lune, on pourrait partir quelque part ?
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Sam 4 Mai 2024 - 17:44
J'accueillis ses réponses avec une mine mi figue, mi raisin. Je connaissais sa bonne volonté mais son incapacité à dire non venait sans cesse bousculer ses priorités. Il était trop gentil, peut-être un peu trop pour son rôle ? Je plongeais mon regard incisif dans le sien. Je trouvais que sa meute prenait une importance bien trop grande dans sa vie et j'aurais aimé qu'il réalise qu'une vie de couple l'était tout autant. Mais cela semblait impossible pour lui d'envisager de s'éloigner de sa bande de potes et ça m'énervais. J'avais cette désagréable impression d'être mariée à toute sa meute et d'avoir une dizaine de maris pénibles et balourds. Pire que ça, certains se permettaient une pression sur Hayden, je le voyais. A croire qu'on ne pouvait pas quémander un peu d'intimité et désirer rester loin de leurs affaires de loup.

- Tu es trop gentil, 'Den, soupirais-je doucement en ayant cette désagréable sensation de devenir la méchante de l'histoire.

Je me reculais dans ma chaise en plastique d'un confort douteux puis je croisais les doigts. Ca n'était clairement pas le lieux pour une esclandre et je n'avais pas envie de me disputer avec lui bien que la situation m'énervais au plus haut point.

- Tu me donnes la furieuse envie d'aller voir tes potes de meute et de leur gueuler un bon coup dessus. S'ils ne comprennent que la force, on va aller leur montrer de la force.

A vrai dire, j'étais presque prête à tout pour le sortir des griffes malsaines de sa meute. A trop vivre à travers eux, il risquait de se perdre, et de me perdre. Déjà que notre relation était sur le fil du rasoir tant ses priorités étaient désordonnées et qu'en plus de cela, je devais me coltiner une bonne partie du temps l'entretient de ses chats. Eux au moins me démontraient de l'affection et venaient se lover au creux de mes bras la nuit lorsqu'il était de sortie avec sa meute.

- Fais toi un emploi du temps, t'es pas marié à eux, que ce soit ta meute ou ton taff. Le seul mariage dont tu devrais te préoccuper c'est le nôtre s'il y en a un qui devait se faire.

Une perspective envoutante mais que je savais irréalisable. Le divorce risquerait de pointer bien trop rapidement si la situation continuait ainsi. Et cela me désolais, quelque part, de constater que de rester avec lui voulait dire, quelque part, oublier l'idée de fonder une vie de famille.

Je levais un sourcil.

- Vraiment ? Je peux poser mes jours de congés sans risquer de me retrouver plantée au milieu du salon parce que ta meute ou ton taff t'as appelé pour un truc urgent ? Parce que sinon, je me mets d'astreinte...

Je me confondais encore en reproches et en tournures agressives. Mais je connaissais cette situation hasardeuse faite de promesses brisées pour la bonne cause.

- Tu as un endroit que tu aimerais visiter ?

Puis je jetais un oeil à l'heure. Encore 10 min et je devrais retourner sauver des vies. Je n'avais même pas la garantie de le voir ce soir au repas. Parfois, je me demandais bien pourquoi je m'entêtais dans une relation quasi à sens unique.
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