Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Wolf in Sheep's Clothing ◈ ft. Beau R. J. Fairbanks
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Wolf in Sheep's Clothing
Usine désaffectée, Bermondsey ◈ 22 février 2024 ◈ Ft. Beau R. J. Fairbanks
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La vieille usine ne paie pas de mine, encore moins sous l’éclat de la lune blafarde. Les bâtiments abandonnés depuis des années s’étirent dans les ombres, imposants mais inaccessibles pour les passants qui traversent le quartier. De sombres ragots circulent dans les bars du coin pour les amateurs en quête de frissons, des rumeurs au sujet de l’ancienne Ruche qui a résidé en ces lieux avant que le BUR ne la déloge et ne la démantèle. Jason ne prête guère attention à tous ces racontars. Il a plutôt visionné plusieurs vidéos d’urbex dans cette usine pour préparer le terrain en amont. Analyser les lieux, leur configuration, mettre la main sur de vieux plans de l’usine comme des lignes de métro du secteur. Préparer son équipement, aussi. Qui sait ce qui l’attend dans ces couloirs désaffectés ?

Jason observe les alentours. La lune joue à cache-cache avec les nuages, et éclaire par intermittence l’usine. Les rues sont désertes à cette heure, et rien n’attire les badauds au cœur de la nuit. Le bar le plus proche est à un bon kilomètre et ferme à vingt-deux heures. Une boulangerie se dresse bien à cinq cents mètres à peine, mais les boulangers n’arriveront pas avant deux bonnes heures pour se faufiler dans les cuisines. Autrement dit, la voie est libre. Il jette son sac par-dessus le grillage, puis l’escalade sans la moindre difficulté. Il atterrit de l’autre côté, récupère son sac, assure à nouveau la surveillance des lieux, puis se met en route.

Sans un bruit, il se glisse jusqu’à un entrepôt, là où tous les amateurs d’urbex passent pour entrer. Jason a épié les forums d’urbex pendant des jours pour savoir quand ils prévoyaient une expédition afin de ne pas les croiser. Il n’est pas à l’abri d’une rencontre impromptue, mais il a anticipé cette possibilité - et son sac abrite de quoi appuyer une couverture solide. Personne ne verra un militaire mis à pied en pleine traque ; ceux qui le croiseront ne verront qu’un amateur d’urbex qui a décidé de se laisser tenter par quelques frissons.

Et pourtant, ses armes reposent à ses places habituelles. Il ne déroge jamais à cette habitude. Le pistolet glissé dans son dos, dissimulé par sa veste comme par son sac à dos, mais accessible en toutes circonstances ; le couteau suisse dans sa poche ; et il a même accroché une autre lame à sa ceinture. De quoi parer à toute éventualité. De quoi être prêt, si jamais sa piste se concrétise.

L’obscurité règne à l’intérieur de l’usine. Les fenêtres poisseuses laissent difficilement filtrer la lumière de la lune, mais Jason se refuse à allumer une lampe torche. Et puis quoi encore ? Autant informer le monde entier de son expédition nocturne. Il s’équipe plutôt de lunettes infrarouges - des rescapées de son équipement de Marine - et s’avance à pas de loup dans les couloirs. Il marque un arrêt à chaque intersection, étudie à chaque fois le silence qui l’entoure avant de poursuivre sa route. Il ne lésine aucun détail, comme s’il prenait d’assaut un entrepôt aux mains des talibans.

Mais il est seul, cette fois, et ce sentiment lui tord le ventre s’il lui prête trop attention.

Alors il chasse toutes ces pensées parasites, se concentre sur les couloirs abandonnés qui se dressent devant lui. De couloir en couloir, Jason passe des portes, déniche la cage d’escalier, et s’enfonce vers les sous-sols. Les étages ne lui offrent rien d’intéressant ; il cherche plutôt un vieux passage vers une station de métro désaffectée, ou les corridors de service qui l’entourent. Des lieux interdits au public, mais parfaits pour se dissimuler.

Parfaits pour abriter des activités illégales.

Un bruit le fige sur place. La seconde d’après, Jason se plaque contre le mur, sa main attrape la garde de son couteau. Il fourre ses lunettes infrarouges dans son sac pour ne pas dévoiler ses compétences de but en blanc si une confrontation survient. Puis il attend. Le bruit ne se répète pas, mais des pas l’ont remplacé.

Des pas qui approchent en sa direction, alors qu’il ne peut reculer. Ses recherches pour le vieux passage l’ont conduit dans un cul-de-sac ; s’il rebrousse chemin, il tombera nez à nez avec la personne à l’origine de ces pas.

Alors il se fond dans les ombres, et attend que la menace passe.
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Usine désaffectée, bermondsey ๑ 22 février 2024

— T’es toujours là, Beau ?

La voix grave et empreinte de fatigue d’Alijah émergea des ténèbres. Sa silhouette se découpa dans la faible lumière du bureau, tandis que Beau redressait la tête de ses dossiers éparpillés. Dans les yeux de son mentor, une pointe de jugement et d’inquiétude, mais la trentenaire fit mine de rien remarquer ; à quoi bon s’excuser ? Le vieil homme connaissait ses habitudes ainsi que sa dévotion au travail. Un soupir échappa aux lèvres abimées d’Alijah, Beau y répondit avec un sourire faussement gênée. Pour sa défense, elle n’avait pas vu les heures défiler ; l’un de ses plus vieux et beau défaut.

L’air de rien, elle reposa ses feuillets noircis de notes en tout genre avant que ses yeux chocolat n’avisassent l’horloge accrochée au-dessus de la porte de son bureau.

— C’est fou comme le temps passe vite quand on s’amuse, non ?

Un grognement mécontent lui intima le silence. L’inspectrice ne chercha pas à rétorquer cette fois-ci, sentant bien que son aîné ne lui passerait pas ses excès. Il paraissait véritablement écrasé par le poids de son travail comme de son inquiétude pour elle. L’âge n’arrangeait rien pour lui, ni pour personne malheureusement ; en dehors des surnaturels, bien sûr.

Beau le détailla un temps sans mot dire, avant de rassembler ses affaires.

— Je n’allais pas tarder de toute manière, j’ai une grosse journée qui m’attends demain.
— En fait, faudrait que tu ailles voir du côté de Bermondsey… Je viens de recevoir un appel au sujet d’un potentiel déviant qui rôderait dans les parages.

Il n’était pas difficile de sentir l’agacement dans sa voix. La trentenaire le connaissait suffisamment à présent pour reconnaître la fine pointe d’énervement qui ponctuait ses phrases. À coup sûr, Alijah s’était rendu dans le bureau de Beau avec l’espoir qu’elle fut déjà partie ; un souhait bien vain étant donné les habitudes nocturnes de l’inspectrice.

— C’est sûrement rien, reprit Alijah en se massant l’arrête du nez, mais ça vaut la peine de vérifier.

Beau acquiesça d’un hochement de tête. Le BUR ne pouvait pas se permettre de laisser quelque déviant se promener dans les rues impunément, en particulier si ce dernier représentait un danger pour lui-même et les autres.

Elle récupéra son arme de service ainsi qu’une petite pile de papiers ; du travail qu’elle se réservait en cas d’ennui ou d’insomnie.

— J’y vais de ce pas.

Alijah lui adressa un mouvement de tête, après quoi il retourna à son propre bureau. Beau n’essayait même pas de l’en dissuader, elle savait que l’homme la recevrait avec un regard noir et une réplique bien sentie. En revanche, lorsqu’elle rejoignit enfin sa voiture, la trentenaire songea qu’il lui faudrait intercéder auprès de leurs patrons dans les jours à venir. Alijah méritait des vacances, de belles et longues vacances afin de profiter pleinement de sa famille qui vivait loin d’ici.

Après avoir jeté un dernier regard aux locaux du BUR, Beau démarra le moteur et se rendit au lieu convenu. Nul ne se trouvait dans les rues à cette heure tardive, et rares étaient les lampadaires éclairant ces dernières. Le quartier n’était guère vivant de nuit, contrairement à nombres de ses voisins qui vomissaient chaque soir leurs musiques et couleurs de toutes sortes.

Elle fit le tour du quartier une première fois en voiture, jetant des regards furtifs aux bâtiments déserts, aux minuscules allées et aux quelques usines abandonnées depuis bien des années. Ensuite, elle gara son véhicule à plusieurs rues de là, s’armant de son téléphone et de son arme puis se glissa furtivement entre les rues et ruelles vides de vie.

Ses pas la conduisirent jusqu’aux limites de Bermondsey, mais nul déviant ne semblait se terrer dans les environs. Un peu dépitée, Beau appréciant plus que quiconque la poursuite d’un surnaturel, elle se résigna à rebrousser chemin lorsqu’un bruit singulier attira son oreille.

En pivotant sur elle-même, l’Inspectrice aperçut une ombre vive et élancée se glisser dans les ombres d’une usine désaffectée. Un sourire ravi étira la commissure de ses lèvres ; finalement, la soirée ne serait peut-être pas aussi morne que prévue.

Soudain enthousiaste, Beau se fondit dans l’ombre de l’inconnu. Elle escalada le grillage sans peine, l’esprit emplit de questions et de théories au sujet de sa proie. Malheureusement, ses trop fortes émotions l’amenèrent à bien vite balayer la discrétion et elle sut, à l’instant même où sa jambe renversa une épaisse et lourde planche rongée par le temps, que l’inconnu l’avait remarqué.

— Hé merde !

Faisant fi de toute prudence, Beau accéléra le pas, trottinant dans les couloirs de l’usine avec l’espoir de coincer sa proie. Ayant oublié sa torche dans la voiture, l’Inspectrice dégaina son téléphone afin d’éclairer un minimum son chemin. Elle manqua de s’écrouler ou de glisser sur quelques débris à trois reprises, mais rien n’entacha sa hargne.

Vive, la trentenaire ne tarda pas à gagner les sous-sols de l’usine. Et, tandis que ses yeux examinaient les ombres découpées par la lumière blanche et perçante de son téléphone, un mouvement sur sa droite attira son attention.

— Je ne suis pas certaine qu’un déviant trouve quelque chose de vraiment intéressant dans ce genre d’usine abandonnée.

Sa lumière dévoila un jeune homme au sac épais.

— Tu t’es bien gourré de chemin si tu voulais fuir. Décolle-toi du mur, tu ne disparaîtras pas même si tu t’y colles très fort.

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Les secondes défilent au compte-goutte dans sa tête. Un ralenti pur fruit de son esprit face à la tension qui règne autour de lui. Les pas se rapprochent, la cadence s’accélère. Jason n’a pas été aussi discret qu’il ne l’a pensé ; véritablement manque de vigilance de sa part, ou coup de pas chance ? Peu importe la raison, il grommelle contre lui-même dans le silence de ses pensées. A présent, il ne peut plus qu’espérer que la menace passe devant le cul-de-sac sans prêter attention aux ombres.

Mais Jason ne fait guère partie de ceux qui se reposent sur l’espoir. Il n’attend pas ; il agit. Il a rangé ses lunettes infrarouges dans son sac, mais a aussi sorti une caméra qu’il a accroché à son haut - la meilleure compagne d’un adepte de l’urbex pour filmer son exploration. De sa main libre, il serre la garde du couteau à sa ceinture, prête à dégainer. Qui le traque de la sorte ? Un véritable amateur d’urbex, qui se laisse porter par l’adrénaline d’une rencontre impromptue dans les couloirs défraîchis d’une usine désaffectée ? Un vigile des locaux, dont il n’a pas entendu parler de l’existence sur les forums en ligne ? Des gamins qui ont élu domicile et qui tentent de faire une frayeur à l’intrus ?

Ou pire ?

Jason n’oublie pas la raison première qui l’a poussé à fouiller les sous-sols de l’usine en quête d’un vieux passage. Sa main se crispe contre la garde de son couteau. Ses muscles se tendent, prêts à faire face à la menace qui se dresse sur son chemin. A la neutraliser si besoin est. Il ne laissera personne l’attraper, peu importe les sacrifices à faire pour fuir si la situation l’exige.

La lumière agressive d’un téléphone éclaire le couloir perpendiculaire au sien. Jason fronce les sourcils. Pas un vampire ; ces créatures ne s’embarrassent pas d’une source de lumière à la nuit tombée. L’obscurité se dresse comme une alliée pour eux, là où les humains recourent à des subterfuges pour palier leur vue défaillante lorsque la lumière se fait trop rare. Ses muscles se relâchent, même s’il reste prêt à défendre sa peau, la main toujours accrochée à son couteau.

La lumière se braque sur lui, il plisse les yeux, la main qui tient la caméra se place devant ses yeux pour protéger sa vue. Dans les ombres, une silhouette se détache, et le regard de Jason accroche aussitôt l’arme qu’elle porte à la ceinture. Une arme de service, à vue de nez, qui lui rappelle celle des forces de l’ordre. La police ? Le BUR, plutôt - la personne a mentionné un déviant. Le confond-elle avec une déviant ?

— Pas la peine de m’aveugler. Jason se décolle du mur, en guise de bonne foi. J’cherchais pas à fuir, mais j’suis pas assez stupide pour attendre les bras ballants qu’un inconnu me rejoigne, encore moins dans un lieu paumé.

Jason se fond dans la peau de l’amateur d’urbex qu’il prétend être. Il s’est assez renseigné ces derniers jours pour offrir assez de substance à ses mensonges et les rendre vraisemblables.

— Pourquoi un déviant ? J’suis qu’un humain.
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Un temps silencieuse, Beau abaissa quelque peu la lumière de son téléphone pour observer les traits du jeune homme face à elle. Il ne ressemblait guère à un déviant, plutôt à un amateur de sorties nocturnes dans des lieux abandonnés et dangereux. La caméra accrochée à son équipement tendait à confirmer cette théorie, tout comme l’accoutrement purement pratique de l’inconnu. À coup sûr, ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait dans une usine déserte de vie.

La trentenaire contint difficilement un soupir de déception ; adieu la rencontre forte excitante. Au moins, elle pourrait appeler Alijah et rassurer ses inquiétudes de retour à son véhicule. C’était un mince, très mince réconfort, toutefois Beau devrait assurément s’en contenter ce soir.

Après avoir jeté un regard aux sombres environs, s’assurant d’une oreille attentive qu’aucun bruit suspect ne lui parvenait, la trentenaire accorda à nouveau son attention à l’inconnu. Son regard chocolat balaya une fois de plus son équipement puis son visage avant que s’en détourner.

— L’intention est compréhensible, mais elle vous fait paraître plus suspect encore, jeune homme.

Elle lui adressa une œillade entendue avant de lui faire signe de se rapprocher. Quand bien même n’était-il pas un surnaturel, Beau ne pouvait décemment pas le laisser se promener dans les environs. La trentenaire ne comptait pas déranger la police pour si peu, pour autant elle raccompagnerait le jeune homme à la sortie. Rien ne l’empêcherait, après coup, de passer un coup de fil au poste le plus proches afin de les inciter à patrouiller dans les environs. Ils feraient ce qu’ils voudraient de sa demande, si pliant ou l’ignorant, mais nul ne pourrait reprocher à Beau d’avoir bâclé son travail.

La question de l’inconnu l’arracha à ses pensées et son regard retomba sur lui.

— Il se pourrait qu’un déviant rôde dans les environs, aussi vais-je vous demander de me suivre jusqu’à la sortie.

Assurément, le jeune homme serait déçu mais il trouverait sans aucun doute un autre lieu abandonné à explorer. La ville en regorgeait lorsque l’on savait où les chercher, et Beau ne doutait pas que l’inconnu fut de ces gens-là.

— Ce n’est pas très prudent de s’aventurer dans ce genre de bâtiments, ni très légal par ailleurs mais j’imagine que c’est ce qui vous a plu en premier lieu.

C’est même certain, mais essayons de ne pas trop lui donner raison non plus. La trentenaire ne se considérait pas comme bien placée pour juger les hobbies de son vis-à-vis, et pour cause elle-même frayait parfois avec l’illégalité, néanmoins il était de son devoir de lancer quelques réflexions de cet ampleur. Malheureusement, elle se doutait que son manque de conviction s’entendait parfaitement comme Alijah lui reprochait si souvent.

— Je referais un tour pour m’assurer que personne ne se cache ici à votre départ, on ne peut jamais être trop prudent.

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Ven 10 Mai 2024 - 15:07



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Ses yeux accueille avec joie le retrait de la lumière virulente, et Jason baisse la main qui lui servait jusque là de protection. Toutes ses précautions pour créer sa couverture portent leurs fruits, et dupent l’agent du BUR sans qu’il ne pose de questions. Tant mieux. Moins il en dit, moins il a de chances de faire capoter tous ses efforts. S’il n’est pas un amateur d’urbex, quelles raisons le poussent donc à s’aventurer dans une usine désaffectée au cœur de la nuit ? Entretient-il des motivations plus illicites ? Autant de questions auxquelles Jason n’a pas la moindre envie de répondre. Personne ne sait ce qu’il recherche, et c’est mieux ainsi. Personne n’a à savoir.

— Vous êtes qui, au juste ?

Le ton est lourd de reproches ; le passionné d’urbex n’aime guère être interrompu en pleine exploration, encore moins par un parfait inconnu qui s’arroge tous les droits. Jason colle au personnage du mieux qu’il peut alors que la vérité lui paraît évidente. Cette personne travaille pour le BUR, enquête sur la présence d’un potentiel déviant dans les parages, et n’a donc aucune raison de laisser un civil s’aventurer dans des lieux interdits au public. A dire vrai, il ferait mieux de lui obéir sans faire d’histoire. Endormir sa vigilance, jouer l’homme penaud pris en flag, puis revenir à la charge plus tard, lorsque le champ sera libre. Ce n’est que partie remise.

Toutefois, cette solution logique s’avère aussi suspecte, si l’agent du BUR a deux neurones actifs qui ne songent pas qu’à rentrer dormir, et Jason préfère éviter d’attirer toute suspicion.

Dans un soupir, il range la caméra dans son sac. Un geste anodin qui lui permet d’avoir les mains libres en cas de besoin. Il avance aussi vers l’agent, le dépasse de quelques pas - pile ce qu’il faut pour se retrouver au milieu de l’intersection et ne plus être coincé dans un cul-de-sac. Comme à son habitude, il sonde l’obscurité qui les entoure, mais l’usine demeure plus silencieuse qu’un cimetière. Une chouette hulule dans le lointain, brise ce silence de mort pour une poignée de secondes.

Si un déviant se meut dans cette usine, il sait comment disparaître dans les ombres.

Ses yeux se posent à nouveau sur l’agent. Y a-t-il un lien entre ce déviant et son enquête ? Il n’en a aucune certitude, et il ne posera aucune question pour le savoir. Officiellement, il explore cette usine en quête de frissons, pas pour traquer les activités de certains vampires en particulier.  

Alors Jason se contente de hausser les épaules, se fichant bien des intentions de l’agent.

— Vous faites bien ce que vous voulez. J’ai croisé personne en tout cas. A part vous, pour ruiner ma soirée.

Et potentiellement refroidir sa piste. Si les vampires se cachent bien dans l’usine, savoir qu’un agent du BUR furète dans le coin les poussera à la fuite pour éviter toute complication, et Jason devra repartir de zéro - encore.  
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Sam 11 Mai 2024 - 10:36



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Comme attendu, le jeune homme se montrait grognon. Agacé d’avoir été ainsi interrompu dans son exploration, ses quelques interventions suintaient de reproches mais Beau ne s’en souciait guère. Elle acceptait ses réflexions ainsi que ses questions d’un mutisme empreint de calme, presque d’indifférence, tandis que l’inconnu se rapprochait d’elle d’un pas prudent.

Leur nouvelle proximité permit à l’inspectrice de détailler l’équipement de ce dernier. Malgré l’obscurité, ses yeux le devinaient assez intelligent pour prévoir convenablement son expédition. Beau ne doutait pas un instant qu’il cachait couteaux ou pinces afin de découper quelque grillage encombrant. Bien sûr, il n’était pas question de lui confisquer ces outils, toutefois la trentenaire gardait cette information en tête ; juste au cas où.

— Beau Fairbanks, du BUR.

D’un geste de main, Beau indiqua la sortie au jeune homme avant de lui emboiter le pas.

La lumière de son téléphone éclairait le sol s’étendant droit devant eux, leur permettant d’esquiver les quelques débris et autres déchets abandonnés par les squatteurs ou les anciens propriétaires des lieux. L’inspectrice se félicita de ne pas avoir trébuché sur les barres de fers rouillés ou les autres planches trouées de clous. À coup sûr, elle aurait dû visiter son médecin dans la foulée et la pensée ne l’enchantait guère.

Le soudain commentaire de l’inconnu la tira de ses songes, et elle haussa les épaules d’un air fort peu touché. L’agacement de l’inconnu lui importait vraiment peu à l’instant, et bien des gens se seraient fendus d’une remarque juste mais grinçante sur l’illégalité de son exploration.

— Vous auriez pu tomber sur bien pire que moi, ne vous plaignez pas trop.

Alijah, par exemple, ne se serait pas gêné pour attraper le gamin par le col et le tirer hors de l’usine. Tout au long du chemin, il lui aurait asséné mille et une réflexions digne d’un père déçu de sa progéniture.

Un frisson de terreur parcourut Beau tandis qu’elle se rappelait avec une exactitude chirurgicale les dernières remontrances du secrétaire du BUR. Parfois, son oreille lui paraissait toujours aussi douloureuse qu’au jour de sa « punition ». Et il n’était pas le seul à maltraiter sans honte ses cadets dans l’espoir de leur apprendre la vie ainsi que ses lois.

L’inspectrice chassa l’homme de son esprit, se concentrant sur le moindre de ses pas. La sortie était à portée de main lorsqu’un bruit sourd émana des tréfonds de l’usine.

Aussitôt le souffle de Beau se coupa.

Ils n’étaient pas seuls dans ce vieil et immense entrepôt désaffecté.

Beau tira son arme de service hors de sa poche avant de se placer en rempart devant le jeune homme.

— Dehors, tonna sa voix. Maintenant.

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