Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
En savoir +
Aurore Tamisée
Top Partenaires
forum
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

We're sure to drown ◈ ft. Ivan Vassili
Répondre
Nouveau sujet
Profession : Bénévole
Taille : 1m75
Age : 27 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Drone
Sous-groupe : Ruche de Lexington
Jason Hawke
Les Diurnes
Jason Hawke
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mer 8 Mai 2024 - 1:59



We're sure to drown
Whitechapel ◈ Printemps 2024 ◈ Ft. Ivan Vassili
◈ ◈ ◈

Son téléphone n’a plus de batterie depuis plusieurs heures. Pas que Jason s’en soucie ; la tête dans une main, le coude droit contre le comptoir du bar pour tenir le poids, ses yeux se ferment par intermittence. Le mal de crâne assassine ses réflexions, à moins que ce soit l’alcool qui a directement fini dans son sang avec son estomac vide. A quand remonte son dernier repas ? Le sandwich acheté dans une supérette, au pain sec avec une noisette de beurre histoire de dire que c’est un jambon beurre, lui paraît bien loin, mais son estomac noué proteste contre l’idée d’un repas digne de ce nom. De toute façon, à part des cacahuètes et des olives, le bar ne propose pas de repas. Il faudrait qu’il détache ses fesses du tabouret, qu’il traîne sa carcasse hors du bar et qu’il parte en quête d’un restaurant encore ouvert, ou d’un magasin, ou d’un autre truc, qu’importe, qui vend à manger.

Trop d’efforts, alors qu’il n’a qu’à aligner la monnaie au barman pour avoir un nouveau verre.

C’est mieux que de réfléchir. C’est plus simple, surtout. Et pour l’heure, Jason n’a pas la moindre envie de réfléchir. Il ne se préoccupe même pas de son environnement, même s’il sait très bien que la sortie la plus proche se trouve à sept mètres sur la droite, une porte dans un renfoncement du couloir, avec ce panneau “sortie de secours”. La porte donne tout droit sur la ruelle à l’arrière du bar - ou de la boîte de nuit ? La musique tambourine dans ses oreilles, des gens gesticulent derrière lui - dansent. Pas grande différence à ses yeux ; l’un comme l’autre, il boit de tout son soûl au bar où il s’est installé - et il n’a aucune idée depuis combien de temps, son téléphone n’avait déjà plus de batterie.

Peut-être que son téléphone n’a plus de batterie depuis plusieurs jours, en fait.

Jason lutte pour garder les yeux ouverts. Il n’a pas chargé son téléphone depuis “l’incident” à l’association. Depuis sa confrontation avec Gallagher. Il ferme les yeux, fronce les sourcils pour chasser ces réminiscences, mais les rouvre aussitôt alors que d’autres souvenirs se fraient un chemin jusqu’à son esprit grâce à l’alcool. Il attrape son verre, siffle les quelques gorgées restantes, et le repose dans un claquement. Il en commande un autre. Il ne rate pas le regard dubitatif du barman, mais l’homme ne pipe mot.

De toute façon, sa bière n’a aucun goût, alors il n’a pas voix au chapitre.

Le nouveau apparaît dans son champ de vision, dans sa diagonale, mais Jason le calcule à peine. A nouveau, ses yeux se ferment par intermittence. La musique assourdit tous les autres sons, l’étouffe dans un étau de confusion sonore. Ses oreilles sifflent, une barre traverse son front et masser ses tempes de sa main libre ne change rien.

Foutu Gallagher. Tout ça, c’est sa faute. S’il n’avait rien dit, Jason aurait pu poursuivre sa vie sans jamais se douter de rien. Il n’avait pas envie de savoir. Même quand elle lui a balancé l’info de but en blanc, la rage au cœur, dans l’unique but de transformer ses mots en couteau acéré, il n’a pas cherché à savoir. Il a encaissé la révélation, et l’a enterrée.

Et il a fallu que Gallagher la déterre.

La clope le démange. Par réflexe, sa main gauche se glisse dans sa poche, tâtonne pour attraper paquet et briquet, et les pose sur le comptoir - ou plutôt, il les lâche brusquement sur le bois, faute à une mauvaise prise. Il peste entre ses dents, puis la musique se rappelle à lui. Impossible de fumer à l’intérieur. Il soupire.

Vraiment tout pour le faire chier ce soir.
(c) chandelles
Profession : Employé Fast-Food
Taille : 1m69
Age : 25 ans
Prestiges : 495
Rôle Sous-groupe : Solitaire
Ivan Vassili
Les Griffes
Ivan Vassili
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mer 8 Mai 2024 - 23:48
Un jour de plus, une soirée de plus à te rendre dans un bar à ambiance, un où tu es allé à plusieurs reprises. T’aime bien changer d’endroit régulièrement, ça te permet de tomber sur des têtes différentes, en plus de profiter de différents types de soirée, mais ce soir tu cherchais plus ou moins la tranquillité. Pas de soirée à thème, juste un moment tranquille à passer qui te permettra de boire et probablement te trouver quelque chose à te mettre sous la dent. Sauf que ta soirée risque de virer autrement que ce à quoi tu pensais…

Arrivant dans le bar, tu te rends au comptoir, comme à ton habitude, pour bien débuter ta soirée. Arrivant proche de celui-ci, tu commandes ta traditionnelle pinte de bière avant de te rendre compte qu’à côté de toi se trouve une tignasse que tu connais assez bien à force de le côtoyer dans ce genre d’endroit. Jason. Cela faisait un moment que tu ne l’avais pas croisé en réalité et il semblait dans un état assez… Avancé ? Tu hausse un sourcil, déjà ? Pourquoi semblait-il porter tout le poids du monde sur ses épaules ? Un coup d'œil vers le barman et ce dernier se contente d’hausser les épaules avant de se détourner pour préparer ta bière. Ton attention se reporte sur celui qui est ton camarade de boisson habituellement. Une tape amicale sur l’épaule ensuite et tu prends la parole pour le réveiller davantage



“ Hey Jason, j’pensais pas te croiser ici ! T’as l’air dans un état lamentable. T’as bu combien de verre déjà ?

T’es pas sûr qu’il ai un souci mais en tout cas, c’est la sensation que tu ressens et l’image qu’il renvoie. Pour boire autant, et seul, c’est qu’il y avait quelque chose. À moins qu’il n’était en compagnie de quelqu’un avant que tu ne débarques ici ? Un coup d'œil sur ce qui se trouve devant lui, un paquet de clope. Comptait-il aller fumer ? T’as un léger doute sur le fait qu’il soit en état de marcher jusqu’à l’extérieur. L’odeur d’alcool amenant de lui chatouillant désormais tes narines.

“ Si tu veux aller fumer je peux t’accompagner, mais d’abord boire un verre d’eau, histoire d'arriver à marcher sans que j’sois obligé de te porter. Il est trop tôt encore pour ça.

Tu demandes un verre d’eau au barman lorsque celui-ci dépose ta pinte de bière devant toi.
Profession : Bénévole
Taille : 1m75
Age : 27 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Drone
Sous-groupe : Ruche de Lexington
Jason Hawke
Les Diurnes
Jason Hawke
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Jeu 9 Mai 2024 - 2:55



We're sure to drown
Whitechapel ◈ Printemps 2024 ◈ Ft. Ivan Vassili
◈ ◈ ◈

Rester sur cette chaise inconfortable pour siffler son énième verre au goût insipide, aussi par pure envie de rester assis - envie ? nécessité face à l’incertitude de ses appuis ? - ; ou bien se lever et gagner la rue pour fumer la clope qui le démange. Jason ne parvient pas à trancher. Les deux options dansent au cœur de son esprit, toutes deux tentantes, mais ses pensées s’embrouillent et n’aboutissent à rien.

Au fond, c’est pas d’un verre ou d’une clope dont il a besoin. Les deux ne sont pas assez forts pour étouffer pour de bon le capharnaüm qui a élu domicile dans sa tête. L’envie court sous sa peau, lui rappelle qu’à Whitechapel, trouver des fournisseurs n’est jamais bien difficile. Les squats ne manquent pas non plus, à condition de savoir où chercher. En peu de temps, Jason peut récupérer sa consommation de la nuit et disparaître dans les recoins d’un squat à l’abri des regards. Son quotidien depuis peu, trop honteux pour affronter le regard de Gil d’avoir ainsi rechuté - quand bien même son colocataire ne sache rien de ses vieux démons, même s’il le suit comme son médecin. A dire vrai, c’est plutôt la fuite qui le pousse à rester dehors, à dormir dans des lieux miteux et dangereux. La honte, Jason l’encaisse sans soucis ; il l’a fait pendant des années face aux piques assassines de celle qui prétend être sa mère alors qu’il était gamin. Mais les questions ? Les regards soucieux ? Il n’a pas fui Riley et les États-Unis pour subir le même traitement dans les rues londoniennes.

Un soupir lui échappe. Quelle soirée de merde.

Peut-être qu’il devrait reprendre ses recherches. S’occuper l’esprit comme les mains. Renouer avec qui il est vraiment, se rendre sur le terrain, comme lorsqu’il a fouillé cette usine en février. Bien sûr, et fais-toi tuer parce que t’as pas les neurones alignés. Les réflexes parlent peut-être, le poussent à assurer sa sécurité, mais sur le terrain ? La moindre erreur peut lui être fatale. Même la plus insignifiante, celle qu’il est si facile de négliger. Un long frisson remonte le long de son échine. Ses mains se crispent contre le comptoir.

Il ne peut pas avoir pire idée que celle-ci.

Une voix l’arrache à ses peurs qui bouillonnent, et Jason papillonne un instant, tente de remettre un nom sur ce visage familier. Il l’a déjà croisé plusieurs fois en soirée, une tête sympathique avec qui discuter s’avère agréable, de quoi passer un bon moment. Pas vraiment la personne qu’il souhaite croiser en ces circonstances, cela dit - mais en même temps, il n’a guère envie de croiser qui que ce soit.

— Yo. Un bref geste de la main en guise de salut, le minimum syndical en matière de politesse. La question sur sa consommation d’alcool lui rappelle d’ailleurs l’existence du verre qu’il a payé et qui se réchauffe sur le comptoir. Il le siffle d’une traite. Pas assez.

Pas assez pour étouffer pour de bon toutes ces pensées qui gangrènent son esprit.

Jason avise malgré tout la proposition d’aller fumer, jette un coup d’œil vers son paquet de clopes qui attend, puis vers la porte. Se lever, donc. Fumer ne suffira pas, mais ce sera déjà une première étape pour apaiser l’envie qui le démange. De toute façon, la bière ne lui suffit guère. Il aurait dû commander un alcool plus fort, comme du whisky. Celui qu’a sorti Gil l’autre jour était particulièrement bon.

Alors il se redresse, lève ses fesses du tabouret. Il chancelle un bref instant, a un geste de recul, mais stabilise ses appuis rapidement. Jason ne ment pas lorsqu’il affirme ne pas avoir assez bu, en dépit des regards dubitatifs du barman. Le mal de crâne assassine peut-être sa tête, mais il a connu pire. Un obus qui explose à quelques mètres de sa position lui a collé une gueule de bois bien pire - et une surdité qui l’a handicapé pendant plusieurs semaines. S’il avait bu la même quantité de whisky, Jason ne se montrerait pas aussi confiant envers ses propres capacités, mais de la bière ? Il connaît ses limites, et elles sont loin d’être dépassées.

Il aurait dû commander ces verres de whisky, au lieu de la bière.

Il avise Ivan, son injonction à boire un verre d’eau, puis ledit verre. Ses yeux croisent aussi la carte des prix affichée derrière le comptoir. Le prix d’un whisky le frappe à nouveau. Voilà pourquoi il n’en a pris. Il avait de quoi payer deux verres, mais pas davantage - et pas de quoi lui faire tout oublier. Là, au moins, il lui rester de quoi récupérer de quoi terminer la nuit s’il déniche la bonne personne.

Sans discutailler, il boit le verre d’eau, puis il récupère ses affaires. Il s’assure de ne rien avoir oublié, fait mine de tâter ses poches pour vérifier la présence de ses clefs alors qu’il cherche celle de ses armes. Une fois satisfait, il abandonne le bar pour rejoindre l’extérieur. L’air frais lui fait aussitôt regretter de n’avoir rien d’autre sur le dos que sa veste habituelle.

Jason allume sa cigarette, range le briquet dans sa poche. Il tire sa première taffe, longue ; de quoi satisfaire l’envie qui le ronge depuis de trop longues minutes.

— J’pensais pas t’croiser ce soir. Un regard vers les alentours. Pas un chat. La musique du bar traverse les portes closes. J’t’ai jamais croisé ici.

Pour sûr, c’est la première fois que Jason met les pieds dans ce bar.  
(c) chandelles
Profession : Employé Fast-Food
Taille : 1m69
Age : 25 ans
Prestiges : 495
Rôle Sous-groupe : Solitaire
Ivan Vassili
Les Griffes
Ivan Vassili
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Sam 11 Mai 2024 - 19:40
Tu bois de bonne gorgée de ton verre, observant les réactions de l’autre pour te saluer et te répondre vaguement. En réalité, tu ne peux pas savoir s’il était réellement arraché ou non, t’as pas suffisamment passé de soirée avec au point de te bourrer la gueule pour évaluer son seuil de tolérance. Il obtempère, bois le verre d’eau que tu lui as fais apporter. Tu hoches légèrement la tête en buvant à nouveau une bonne gorgée. Est-ce l’invitation à l’accompagner fumer qui l’a motivé à finir son verre et se lever ? Aucune idée mais tu comptais bien le suivre, car tu le vois, quelque chose ne va pas.

Tu descends rapidement ta pinte avant de le rattraper pour sortir de cet endroit. Tu n’y étais que depuis peu mais déjà l’air frais de l’extérieur te faisait le plus grand bien. T’as beau adorer ce genre d’endroit, tu y as vite chaud.

Attrapant ta boite métallique, tu en sors une cigarette roulé au préalable, pour ne pas avoir à te faire chier, comme d’habitude, et la glisse entre tes lèvres avant de l’allumer à l’aide de ton zippo. Aspirant la fumée dans tes poumons, tu rejettes une partie de celle-ci en expirant lentement l’air. Cela faisait du bien.

Ton regard se pose sur ton partenaire habituellement de boisson qui semblait étonné de te voir ici. Un sourire se dessine au coin de tes lèvres.

“ J’ai eu quelques ennuis récemment dans le quartier donc j’ai préféré ne pas y revenir directement.

Tu te souviens encore de ce vampire qui t’en a foutu pleins la gueule avant que son comparse ne vole à ton secours pour se débarrasser de ton agresseur et veiller à ce que tu n’ai rien de grave. D’ailleurs, tes côtes te font encore un peu mal, l’hématome n’ayant pas totalement disparu sous tes vêtements.

“ Et toi ? Tu viens souvent ici ? En tout cas, désolé de t’le dire mais t’as sale mine. On dirait que t’as passé une journée merdique. Qu’est c’qu’il se passe, t’as enterré quelqu’un ?

Un peu d’humour pour tenter de détendre l’atmosphère, peut-être de façon un peu trop rentre dedans mais Jason semblait ne pas aller et t’es curieux de savoir ce qui pouvait le mettre dans pareil état. Peut-être pourras-tu lui changer les idées, si évidemment il y a quelque chose et que tu te fasse des films seuls.
Contenu sponsorisé
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Répondre
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum