Lorsqu’on ne le connaît pas, on le juge à sa gueule. Alors forcément, aux yeux des autres, Viktor n'est pas un mec sympa. Et il en joue. Il faut dire que son travail dans la sécurité n’aide pas à redorer son blason et que il a de base un caractère de merde. Viktor, c’est un sanguin, aimant le vif de l’action. Si on le pousse à bout, la droite part facilement et il n'hésite pas à provoquer son prochain juste pour lui en foutre une. Pourtant, il n'est pas très colérique, mais ses colères sont violentes quand sa consommation de clope n’est pas suffisante pour la calmer, même si ça reste rare vu le temps long d’élimination de la nicotine chez lui.
Pourtant, il sait se tenir quand il faut, pouvant faire preuve d’une très grande concentration face à une situation qui l’exige. Inébranlable, il est assez rare d’arriver à le faire flancher et cela lui permet d’être prudent et réaliste, de trouver des solutions à tel ou tel problème qui lui fait face. C’est ce qui le rend persévérant bien que plus réaliste qu’optimiste.

Le reste du temps, en société, il a un air plutôt bourru et désintéressé. Viktor est franc, n’hésitant pas à dire ce qu’il pense même si c’est dur à entendre. L’hypocrisie, il n’a jamais réussi à l’assimiler. Mais au moins, on sait à quoi s’attendre avec lui, il n'est pas le genre de personne à poignarder dans le dos. Viktor est juste et a une certaine éthique morale. Alors oui, si péter le nez d’un sale gars pour lui remettre les idées en place est moral, il le fera. Par contre, s'il sent que son comportement est plus complexe, il prendra le temps de lui parler, faisant preuve d’une certaine bienveillance. Parfois, ce sont même les deux. En réalité, Viktor est quelqu'un de plutôt sociable, voire serviable quand il est dans ses bons jours.
Cependant, quand il se retrouve devant un mur impossible à raisonner, il préfère laisser tomber et s’en aller, que chercher plus querelle. À vrai dire, il n’a jamais aimé les conflits et les discussions houleuses. Les débats politiques, religieux ou pires, celui entre la chocolatine et le pain au chocolat, il les fuit comme la peste. Parfois, il disparaît d’une discussion adulte et on le retrouve à s’occuper des plus jeunes. Car Viktor aime bien les enfants, même s’ils sont rares dans les clans vampires.

Si on cherche à mieux le connaître, on peut découvrir un homme plutôt gentil et amusant, voire enfantin dans le privé. Il peut avoir des paroles attentionnées et rassurantes et il cache un côté plutôt tendre de sa personne. Mais aussi torturée. Son passé le rattrape souvent dans ses pensées, ses choix, ses erreurs, ses actes qu’il aimerait effacer de sa vie et de ses souvenirs, mais qui resteront à jamais gravés dans sa tête. Il a vu l’horreur du temps qui passe, de la guerre, des ordres immoraux, d’insécurité de la vie, de sa violence et de sa cruauté. Car il n’a pas toujours été un bon vampire suivant les règles et essayant de vivre en harmonie avec les humains. Viktor, il a été ce vampire craint, ce monstre de la nuit qui ne voyait les humains que comme des proies bêtes et insignifiantes.
Alors forcément, même s’il n'est pas possessif, il peut avoir un comportement protecteur avec les gens qu’il aime. Surtout avec sa reine et sa ruche à qui il donnerait sa vie tellement il leur doit tant.

Si on revient à des points plus solides, Viktor est quelqu'un de plutôt gourmand, ayant un faible pour le sang sucré. Il aime bien s’habiller, harmonieusement, mais cela ne veut pas dire qu’il paye cher ses habits, avec de l’imagination même un vêtement discount peut bien tomber, mais toujours avec classe. On le verra donc souvent en costar ou avec un jean et un t-shirt noir assez sobre. Mais quand il est chez lui, a l'abris des regards, il préfère le bon jogging large et confortable.
C’est aussi un gros geek, passant ses journées, volets fermés, à jouer sur son ordinateur sur des jeux en ligne. De quoi côtoyer plus facilement des humains et mieux apprendre d’eux après autant de siècles loin d’eux. Sinon, il regarde pas mal d’animes.
Viktor aime également se balader dans la ville la nuit, s’y perdre, découvrir des choses insolites quand il ne s'arrête pas dans un parc pour lire quelques chapitres de son bouquin. Il aime aussi particulièrement les fleurs et il y en a souvent chez lui.

Les oupyrs, dont le nom est à l’origine du mot vampires, font partie des croyances folkloriques de la Russie. Tout comme les volkodlak, ces hommes mi-loup, mi-homme qui parcouraient les plaines de Sibérie les nuits de pleines lunes. Dans ce pays froid aux longues nuits, il n’était pas rare que les histoires à leur égard soient contées au coin du feu pour faire peur aux enfants qui voulaient sortir tard le soir.

► XVIÈME SIÈCLE

1542 - Naissance.
Viktor né dans une famille bourgeoise de riche commerçant, ayant une certaine influence sur le territoire russe.

1555 - 13 ans.
Sous le règne d’Ivan IV, la Russie s’ouvre aux relations diplomatiques avec l’Europe Occidentale, notamment l’Angleterre. Le commerce s’ouvre entre les deux pays et la famille Konstantinovich en profite pour voyager et s’installer à Londres pour faire profit.

1564 - 22 ans.
Viktor est principalement élevé en Angleterre et a fait ses études dans la prestigieuse université d’Oxford, bien qu’il garde sa culture russe auprès de sa famille. Il suit les traces de son père, développant son éloquence pour l’art du commerce. Cependant, il n'apprécie pas vraiment ce travail et décide de servir le pays dans l’armée.

1566 - 24 ans.
Viktor termine ses études militaires en tant que lieutenant. En parallèle, la famille Konstantinovich se rapproche fortement de la cour de la reine Élisabeth 1er. À force de relation, elle acquiert la nationalité anglaise et se fait anoblir.
C’est lors d’une mondanité de la cour de la reine que Viktor croisa la route d’une certaine Sarah Lexington, une étrange vicomtesse au charme énigmatique.

Il fait également la rencontre de sa fiancée. Un mariage d’intérêt auquel il se plie, mais sans mettre tous les efforts possibles pour traiter la jeune femme avec tout le respect qu’elle mérite.

1567 - 25 ans.
Après plusieurs soirées à la cour, Viktor apprend les origines de la vicomtesse et qu’elle n’est pas humaine. Plus curieux par sa culture du folklore slave qui l’a bercé toute sa jeunesse, il se rapproche d’elle en toute sympathie. Son but premier étant d’en apprendre plus sur elles et “eux”, qu’il a tendance à appeler oupyrs.

À force de fréquenter les créatures de la nuit, il souhaite les aider à mieux s’intégrer, tout comme l'Angleterre l’a fait avec sa famille. Aussi, l’idée de se sacrifier pour éviter des problèmes avec les humains, ne le dérange pas. Il devient donc un drone, chargé de leur protection.

1569 - 27 ans.
Viktor monte au grade de colonel suite à sa participation contre le soulèvement du Nord qui tentait de renverser la reine Élisabeth 1er.

1573 - 31 ans.
Le père de Viktor meurt de sa belle vie, mais laisse une femme et mère malade derrière lui. Le jeune homme tente comme il peut d’en prendre soin, sans pour autant délaisser sa femme et ses obligations.

1576 - 34 ans.
La mort frappe encore une fois à la porte des Konstantinovich, emportant la mère de Viktor dans son sillage. Mais également, un décès inattendu, celle de sa femme, dont on ne retrouvera jamais le corps. Seulement quelques bouts tissus de sa jolie robe mis le matin même, et quelques poils de loups… Ce dernier se rend compte que la vie est bien éphémère et fragile. Veuf et sans enfant, le temps lui manque, et cela, l’angoisse.
N’ayant plus aucune attache réelle à la vie humaine, la ruche Lexington lui propose le don d’immortalité. Il accepte sans vraiment réaliser ce qu’il l’attend, notamment la douleur de cette pseudo-mort lors de la transformation.

1578 - 36 ans.
Après des mois de léthargie, Viktor met un an et demi pour se familiariser avec sa vie vampirique. L’étiquette ne fut pas difficile à apprendre, puisqu’il en avait déjà l’éducation ; mais le plus difficile fut de renoncer à la lumière du soleil et son nouveau régime. Non, contrôler sa faim était sans doute la plus rude des épreuves.

1579 - 37 ans.
À côté de son rôle de protecteur de la ruche, Viktor quitte les forces armées britannique pour “raisons de santé”.

1580 - 38 ans.

Viktor vit assez mal sa transformation en vampire. Ne plus pouvoir manger la nourriture qu’il aimait pour se restreindre à du sang au goût ferreux, dire adieu au soleil, devoir partiellement se cacher aux yeux des humains… c’est insupportable. Si bien, tout en restant polie et courtois, il a tendance à se montrer insolent et impulsif. Une forme de crise d’adolescence vampirique.
Se refermant sur lui-même, il se met à l’écart du clan Lexington, sans la quitter, sans lui causer du tort. En raison de cela, le clan le laisse tranquille, en dehors de quelques prises de nouvelles et une surveillance discrète ; après tout, certaines personnes ont juste besoin de temps et de solitude.

► XVIIÈME SIÈCLE

Les années passant, Viktor finit par se faire à sa nouvelle vie. Cependant, il reste toujours détaché vis-à-vis de son clan, vivant en ermite au cœur de Londres. Il est vu par ses pairs comme un marginal plus qu’un déviant, répondant quand même présent quand sa reine lui demande et ainsi qu’à leurs codes, mais faisant surtout preuve de présence et expédiant rapidement les quelques ordres qu’on puisse lui donner. Il ne fait pas de débordement, mais ce qui le tiraille le plus, c’est l'ennui de l’éternité qui passe.
Par ennui, il observe le monde, les humains qui naissent, meurent et passe leur vie à la médiocrité. Il tente donc différentes choses, étudie certains ouvrages, s’essaye à l’histoire, les sciences, ne s’empêche pas de se mettre à jour sur la société actuelle malgré sa réclusion.

1643 - 101 ans.
Mais la lassitude est toujours présente et le dérapage ne tarde pas à venir. Il plonge dans les affaires louches par pur besoin d’adrénaline et d’assouvir son besoin de prédation. À cette époque, en pleine guerre civile, les drones l'ennuyaient, le concept de tueur en série n’existait pas, et au cœur de l’East End - un quartier populaire, insalubre, gangrené par la misère, la criminalité et l’alcoolisme - la mort faisait partie du quotidien. La seule chose sur laquelle il était pointilleux, c’est qu’il égorgeait chacune de ses victimes pour ne laisser aucune trace de ses morsures.
Évidemment, sa nouvelle lubie ne dura que quelques mois ; les Lexington la voyant d’un mauvais œil, ils l’avaient rapidement remis à l’ordre avec des conditions mortelles s’il continuait sur cette voie. La seule raison pour laquelle il ne fut pas considéré comme déviant, c’est qu’il avait toute sa tête, ne faisait qu'expérimenter, sur des criminels, et que le vampire avait bien fait attention à ne pas entraîner les siens avec lui. Cependant, flirter avec la limite des règles était un risque qui ne devait perdurer et il en perdit tout de même la confiance de sa reine.

1644 - 102 ans.
Viktor continue ses petites expériences de nuit, faisant le mercenaire pour différentes missions pour les cartels des bas-fonds. De quoi l’occuper, mais cette fois, sans user de ses atouts vampiriques, ou du moins, pas explicitement, la nyctalopie et effacer sa présence étant fortement utile. Il devient assez respecté dans le milieu, à travers sa classe, sa politesse, son efficacité et sa discrétion ; mais également craint et attirant l’hostilité de certains.

1663 - 121 ans.
Une hostilité qui augmente au fil des années, accompagné d'on-dit sur le mercenaire qui ne semble pas vieillir. Un physique arrêté à une trentaine d'années, que seuls les très coupés à la serpe faisaient baisser les regards intrigués. Mais pas assez pour certains qui tentèrent de l’assassiner.
Ils vinrent chez lui, le prenant par surprise pour le sortir dehors, en pleine journée. À la base pour le descendre, l’effet du soleil sur l'oupyr les surprit brutalement. C’est à ce moment qu’un vampire de sa secte, là pour le surveiller et mieux couvert, se débarrassa des agresseurs et sauva la vie de Viktor.
C’est ce jour-là que le russe décida d’arrêter ses affaires, mais aussi, de peut-être plus prêter attention à son clan. Sans eux, il ne serait plus. Après tout, l’éternité était ennuyeuse, mais la mort bien plus terrifiante.

1666 - 124 ans.
Viktor se fait oublier des humains, portant plus son attention sur les siens, mais aussi, pour retrouver la confiance de sa reine et le reste du clan. Il fait profil bas, toujours de nature réservée, participe plus à leur mondanité et est plus présent pour les demandes.
Mais c’est en septembre de cette année que tout changea. Un immense incendie ravageant Londres, mettant en péril les vies humaines, lycanthropes, mais aussi vampires. C’est en reprenant ses vieilles habitudes militaires, et faisant preuve de courage, qu’il réussit à sauver, en explosant une porte condamnée d’un bar en proie aux flammes, plusieurs innocents. Dans l’effectif non sélectionné, quelques humains, un lycanthrope et trois vampires de son clan. Mais que l’un des trois vampires soit une princesse, lui permet drastiquement de redorer son blason.

1667 - 125 ans.
L’oupyr reprend son rôle de protecteur de la ruche, bien décider de ne plus le quitter. Il finit par réussir à se faire à sa vie nocturne, glissant entre celle des vampires et celle des humains, sans trop s’approcher des loups. Il lui fallut du temps, mais il finit par se rendre compte qu’il doit beaucoup à sa ruche et sa fidélité s’en voit plus renforcée. Bien sûr, il n’oublie pas son errance passée, qui lui sert de base pour avancer. Il redevient donc un protecteur de la ruche et notamment le videur de nuit du cabaret de la reine.

► XVIIIÈME SIÈCLE

Pendant des siècles, les êtres surnaturels sont restés dans l’ombre. Mais à force, de plus en plus flirter avec la vie quotidienne des humains, les doutes de leurs existences se firent de plus en plus présentes. Et cela commença par la ruche de Lexington.

La vi-contesse et reine de Lexington a toujours vécu proche des humains et les appréciait. De ce fait, il était de rigueur dans sa ruche de ne pas s’en prendre aux humains de façon gratuite et qu’un certain code de conduite à leur égard était de rigueur. Sans nul doute que c’est ce qui porta préjudice à Viktor dans le passé.

Cependant, la volonté de sa reine de vouloir mettre à jour leur existence, l'inquiéta. Par expérience, l’ancien colonel craignait que des êtres incapables de vivre en harmonie avec leur propre espèce, puisse accepter l'existence d'autres. Que finalement, cette révélation soit néfaste autant pour les vampires, que les loups-garous.

Mais le vampire se plia aux exigences de sa reine, finalement soucieux de ses décisions et apprit à apprécier lui aussi les humains d’une certaine manière. Certains méritaient son attention et ce le fut bien plus avec l'avènement des sciences à vapeur qui la captiva. Les humains étaient barbares, mais pouvaient parfois faire preuve d’une intelligence admirable et de compréhension. Il espérait que les plus obscurantistes soit les plus minoritaires.

Lorsqu’enfin la révélation des êtres surnaturels fut officielle, Viktor se montra bien plus protecteur envers sa ruche, prenant bien plus son rôle de videur au sérieux. Bien entendu, le lien entre l’étrange physionomiste qui changeait jamais et qui n’était là que de nuit et le mot vampire se fit rapidement ; et Viktor ne s'en cachait pas.
Alors commença le nouveau manège, le soir aux portes du London Cabaret Club. Entre les humains venant l’apercevoir par curiosité de savoir à quoi ressemblait un vampire - souvent déçu -, ceux qui changeaient de trottoir par crainte, ceux qui lui posaient beaucoup, trop, de questions, ceux qui l'insultaient, Viktor restait exemplaire. En première ligne, il savait qu’il représentait une partie de sa ruche et devait montrer une bonne image. En toute circonstance, il était donc polie et professionnel, même s’il restait froid et sec par son statut de videur. Il développa cependant un petit jeu personnel, se rendant compte que face aux plus relous et forceurs pour rentrer après un refus, il suffisait qu’il montre ses rangées de crocs pour les calmer. Et si ça ne fonctionnait pas et que la violence venait, il n’hésitait pas à plaquer et à calmer l’agresseur, tout n’importe quel autre videur humain, sans jamais en blesser un, faisant toujours extrêmement attention à sa force. Mais en général, il préférait discuter diplomatiquement et éviter les effusions violentes.

► XIXÈME SIÈCLE

Face à l’insécurité grandissante à Londres, une institution de protection policière fut créée en 1829 pour y faire face ; mais également, la section du BUR plus spécialisé sur les créatures non-humaines afin de rassurer les populations.

Viktor eut souvent affaire à leurs agents. En effet, les vampires étant souvent dans un cadre mondain, Viktor étant la porte entre la rue et les mondanités du cabaret. Il était aussi plus proche des strates plus basses malgré son rang, et de ce fait, il était plus accessible et en connaissance de ce qu’il pouvait se passer dans les sombres rues de la capitale. À cela, on pouvait ajouter son ancienne expérience dans les gangs mafieux.

Au début, bien que réticent à coopérer, il finit par y voir une certaine opportunité à faire part de ses observations sur les comportements problématiques des loups-garous et des vampires autres que son clan. Après tout, sa reine souhaitait vivre en harmonie avec les humains, et les troubles faits pouvaient porter préjudice à cette volonté. Cependant, les gêneurs appartenant à la ruche Lexington étaient gérés en interne, alors l’oupyrs gardait le silence les concernant.
Ainsi, le physionomiste, capable de retenir n’importe quel visage qu’il ait pu croiser, finit par devenir un indicateur du BUR, à la seule condition que le BUR ne lui demande rien concernant sa propre ruche.

► XX-XXIÈME SIÈCLE

Plusieurs guerres ont lieu dans le monde humain, mais la ruche reste distante de tous ces conflits se passant loin de la Grande-Bretagne. Cela renforce cependant cette vision destructrice de l’être humain que Viktor prend avec mépris.
Il préfère plus se concentrer sur les découvertes scientifiques, et leur évolution positive. La conquête spatiale le fascine, mais le développement informatique dans lequel il va s’engouffrer.

N’étant pas un gros dormeur, et ne pouvant sortir en journée, l’oupyr occupait principalement ses journées en lisant, que ce soit des romans - ceux sur les vampires écrit par des humains le faisant bien marrer - soit pour rester informer sur l’ère de son temps. Mais quand les premiers jeux-vidéos apparurent dans les années 70, ce fut une activité qu’il le changea et à laquelle il prit rapidement goût.

Lorsque internet public émergea et rapidement les jeux en ligne allant avec, Viktor pu découvrir un nouveau monde dans lequel il avait bien plus sa place. Même s’il vivait parmi les humains, cela faisait plus de 400 ans qu’il ne les avait pas réellement côtoyés. Sur Internet ou dans un jeu, il pouvait être n’importe qui, on s’en foutait. Il pouvait discuter aisément avec d’autres humains, sans être craint. Mieux les connaître, mieux apprendre d’eux en dehors des nouvelles ou ce qu’il voyait aux informations parfois erronées et péjoratives. Il aimait ce monde décomplexé, même si parfois un peu toxique. Étant de nature calme, il avait rarement des problèmes et était parfois apprécié. Il réussit même à se faire quelques amis humains qui aimaient bien ses petites anecdotes historiques, même si on le prenait plus pour un professeur d’histoire qu’un vieux vampire les ayant réellement vécus. Mais sa façon de parler trahissait son petit côté vieux, alors on le surnommait souvent “The Old Men”, surnom qui deviendra son pseudonyme sur Internet et les jeux en ligne.