Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Aurore Tamisée
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Where did I go wrong ? | Flash Back | Solo
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Cal Lawrence
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Cal Lawrence
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Sam 13 Avr 2024 - 22:06
Where did I go wrong ?
Flash Back
« Somewhere along in the bitterness
And I would have stayed up with you all night
Had I known how to save a life »
CONTENT WARNING : Meurtre , Tueur en série

C’était un beau matin de fin de printemps, Cal était affairé depuis très tôt le matin dans la cuisine, préparant des fluffy pancakes pour le petit-déjeuner, ses préférés, qu’il préparait tout spécialement pour elle, pour cette journée si spéciale. Lorsque la femme du jour apparu finalement, elle affichait un sourire radieux, s’étirant de tout son long en s’approchant du comptoir de la cuisine, elle était déjà prête pour la journée. Elle embrassa leur petite fille, somnolente silencieusement sur sa chaise haute, mais ne voulant manquer pour rien au monde ce qui s’avérait être également, son petit-déjeuner préféré.

Hey. Tu as l’air de bonne humeur dis-donc. Je ne t’ai pas encore offert ton cadeau pourtant. Il lui embrassa le front, à travers le comptoir en souriant. Joyeux anniversaire Pumpkin.

Elle lui répondit en irradiant d’un sourire de fierté, sur l’instant Cal fut presque nerveux, car elle lui rappelait le moment où elle lui avait annoncé qu’il allait être papa. Malheureusement, il était cette fois-ci loin du compte.

Héhé ! On le tient ! Ça y est, on le tient ! Elle marqua une pause, avant de tendre ses mains vers lui. Pardon ! Tu parlais d’un cadeau ?

Elle était rentrée tard dans la nuit, épuisée, prise par cette affaire sur laquelle elle déployait toute son énergie. La créature aux Camélias. C’était le nom que lui avaient donné les collègues de Cal, friands de ce genre d’histoire, à ce monstre dont on ne comptait plus le nombre de victimes, toutes des femmes possédant le même profil, mariées, certaines étaient même maman. Leur vie avait été arrachée, vidée entièrement de leur sang, leur corps reposant sur un lit de camélia rouge dans des lieux à l’abri des regards, dépouillée de leur alliance.

C’était une grosse affaire qui lui avait été confiée, cela faisait bien plusieurs mois que la créature sévissait et réussissait miraculeusement à disparaître sans laisser de traces. Au vu de l’humeur de l’agente du BUR, il était certain qu’elle avait reçu ce matin des nouvelles plus que convaincantes.

Hm, non, je te le donnerais quand tu rentreras.

Vexé d’avance que son présent ne monopolise pas toute l’attention de sa bien-aimée, il afficha une petite moue, préférant remettre à plus tard pour un moment dont ils profiteraient tous les deux.

T’es mesquin. S’exclama-t-elle comprenant très bien à quoi jouait son homme. Très bien, de toute façon, je peux bien attendre, j’ai bien d’autres choses en tête ! Je dois filer !

Moui. Marmonna-t-il d’un ton boudeur, avant de se rendre compte qu’elle était déjà sur le point de partir. He ! Ne pars pas sans manger ! Gronda-t-il.

Elle ricana faisant évidemment mine juste pour le contrarier, mais revint docilement s’installa au comptoir aux côtés de leur fille, les deux femmes de la vie du journaliste s’illuminèrent en cœur lorsque leur assiette de pancakes apparurent enfin sous leurs yeux.

Finalement la plus mature de nous trois ici, c’est Chloé. Il déposa une tasse de café noir devant l’agente du BUR.

Pft. C’est vrai ça. Elle lui répondit en riant de bon cœur.

Riant avec elle, son sourire s’éteint doucement sur une mine pensive, alors qu’il commença à s’affairer sur la vaisselle.

Je sais à quel point cette affaire compte pour toi, mais fais attention d’accord ? N’agis pas toute seule, Meryl sera avec toi hein ?

Bien sûr ! Tu nous écriras un bel article lorsque tout sera terminé ! Répondit-elle du tac-au-tac. Sa bonne humeur et son enthousiasme le touchèrent.

“Affaire du Camélia Rouge : Le suspect appréhendé par l’impérieux duo Lawrence et Streeb.” Lança-t-il d’une voix pompeuse et arrogante.

Rien d’aussi pompeux et égocentrique idiot ! Ria-t-elle, avant de laisser à son tour aller sur un ton plus sérieux et en pensif. Beaucoup de femmes ont perdu la vie pour qu’on puisse remonter jusqu’à cette piste… J’espère vraiment que cette fois sera la bonne.

Il l’accompagna à l’entrée portant Chloé à présent repu dans ses bras.

Juste soit prudente, tiens moi au courant quand tu rentres. Chaton, tu dis au revoir à maman ?

Euvoir maman. t’aime

L’enfant fit un geste de la main en souriant comme ses parents lui avait appris quelques jours plus tôt.

Aw petite puce, j’ai déjà hâte de rentrer à la maison. Je t’aime aussi.

La jeune maman déposa un bisou sur la joue de sa fille, le couple s’échangea un dernier baiser avant que la jeune femme ne prenne congé. Arrête de faire cette tête, tout ira bien, je te dis !

***

Mais Meredith ne rentra jamais à la maison, personne n’arriva à la joindre ni à la localiser. Deux terribles jours, ou Cal était transpercé par un terrible pressentiment, une angoisse qui lui compressait les entrailles, des pensées qu’il s'évertue à chasser. Il avait continué d’essayer de la joindre encore et encore, sursauta dès que son téléphone se mettait à sonner, jusqu’à ce que…

Nous l’avons retrouvé Cal… Une pause durant laquelle le cœur du journaliste semblait avoir cessé de battre l’espace d’une seconde. Je suis désolé.

Le messager de la mort lui parvint finalement au bout du fil.

...Ou… ? Elle est… ? Ses mots moururent aussitôt qu’ils étaient prononcés.

On est arrivé trop tard… Ecoute je te rappelle quand elle sera… Dans un endroit plus approprié.

***

Il avait été appelé à la morgue, confirmant de manière officielle son identité, même si elle était évidente. Mais les choses étaient devenues beaucoup trop réelles pour le blond lorsqu’il se retrouva confronté à son corps inerte, d’une blancheur presque translucide, glaciale. C’était comme si une partie de son être avait cessé de fonctionner, il ne s'était même pas rendu compte que ses jambes l'avaient lâché et que sa gorge et ses yeux déployaient en un cri toute la souffrance que ces dernières nuits d’angoisses avaient accumulée.

Il avait finalement quitté la pièce, ne se souvenant même plus du contenu des papiers qu’il venait de signer. Les yeux rouges, irrité par le sel et le manque de sommeil. Le messager de la mort était là, l’invitant à le suivre dehors dans un coin fumeur, après avoir allumé son poison, l'homme lui tendit son paquet.

Non merci… J’ai arrêté. Marmonna Cal en détournant les yeux du paquet qui lui fit brusquement très envie sur l’instant.

Cette idiote… On lui avait pourtant dit d’attendre qu’on ait plus d’agents disponible !

Cette remarque le frappa d’un coup-de-poing dans la poitrine, le nœud dans sa gorge se resserra de plus belle.

Comment ça ? Elle est partie seule ? Meryl n’était pas avec elle ?

Streeb ? Bien sûr que non ! On était tous déployé ailleurs, on sort d’une Pleine Lune qui a été une vraie boucherie, la meute de Stoney est plus instable que jamais. Il marque une pause On vient de lui apprendre la nouvelle… Il est en route.

Il se laissa tomber sur le mur derrière lui, passant sa main devant ses yeux, il s'empêchait de craquer à nouveau… L’idiot ici, c’est moi, comment j’ai pu ne pas le voir. Comment avait-il pu ne pas se rendre compte que ce qu’elle lui avait dit ce matin-là n’avait aucun sens ? Pourquoi n’avait-il pas appelé Meryl pour se renseigner sur leur emploi du temps ? Meryl. Ah. Il était en route. Il ne se sentait pas de le voir, mais il était certain qu’ils allaient se croiser tôt ou tard.

... Elle m’a parlé d’une piste sérieuse.

Il se remémora leur dernière conversation avant qu’elle ne le quitte pour toujours.

C’était une piste bidon. Un piège. Elle était probablement sa cible depuis le début. On fera tout pour le retrouver, le BUR est en ébullition, il ne perd rien pour attendre.

Le fait que Meredith collait parfaitement au profil des victimes, cela aurait dû leur paraître évident. Et pourtant, c’était à elle qu’était revenu ce dossier, comme si elle avait servi de vulgaires appâts. Non. Il savait que c’était elle qui avait été volontaire pour prendre cette affaire, justement parce qu’elle se voyait en ces malheureusement victimes.

... Finalement, j’en veux bien une.

L’homme fut rappelé à ses fonctions, et retourna au QG du BUR, laissant Cal seul avec ses pensées, sa cigarette entre les lèvres, ces derniers instants avec Meredith lui revenait encore et encore. Son enthousiasme, sa bonne humeur, ce cadeau d’anniversaire qui ne lui parviendrait jamais, qui reposerait probablement à jamais dans un tiroir de leur maison. Ses dernières paroles… Encore.

Menteuse. Lâcha-t-il en jetant furieusement son mégot de cigarette au sol, qu'il s'empressa d'écraser sous sa semelle.
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