Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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SOS Papy borné en détresse - PV Jane Poirot
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Lun 15 Jan 2024 - 19:40
La journée avait pourtant bien débuté, dans l’un des plus grands centres hospitaliers de Londres. Bien que le travail de médecin soit sans aucun doute l’un des plus beaux métiers au monde, il n’en était pas moins épuisant et rempli de surprises et de cas plus spéciaux les uns que les autres. Et celui d’aujourd’hui ne figurait pas dans les exceptions.

Lorsque l’on avait passé le hall d’entrée, on était face à une immensité de corridors et de divisions toutes spécifiques les unes des autres et il y avait surtout au rez-de-chaussée un espace dédié à la médecine générale. C’était ainsi, les hôpitaux voyaient circuler des centaines de patients chaque jour, des nouveaux comme des habitués suivis par des médecins ici. Il semblait facile de s’y perdre d’ailleurs malgré toutes ces pancartes et pôles d’accueil. Mais bon on finissait quand même par y trouver son chemin, j’imagine.

Cela faisait plusieurs mois maintenant que le jeune porte-clé de la meute de Stoney, Alaric Spencer, avait intégré l’hôpital en tant qu’interne de ce but d’obtenir un diplôme et pourquoi ne pas ouvrir son propre cabinet médical, dans les quartiers défavorisés, afin d’apporter de l’aide aux moins aisés de la population. Même s’il n’avait jamais manqué de rien durant son enfance, il ne pouvait pas s’empêcher de voir tous ces bidonvilles et quartiers pauvres défiler devant lui et un gouvernement qui ne semblait pas s’en soucier. M’enfin, là n’est pas le sujet, revenons donc à nous loups…ou plutôt à nos moutons !

Depuis ce matin, le jeune homme de grande taille (environ 1m90), aux cheveux noirs indomptables et au regard d'ambre, venait d'enchaîner les patients et les pauses café clope. Sous le regard de son mentor, il se préparait à accueillir son prochain patient. Il leva alors la tête lorsqu’il vit sur le pas de la porte une jeune femme de son âge, quoique plus proche de la trentaine quand même accompagnée d’un vieillard à la mine bougonne, visiblement pas enchanté à l’idée d’être là. Leur ouvrant la porte, il leur fit signe de s’asseoir l’un comme l’autre sur les sièges en aluminium surmontés d’une assise en tissu rembourrés venant se poser sur un siège de bureau face à eux, tandis que son chef l’observait, dos contre le mur leur expliquant que c’était son interne qui allait prendre le relais aujourd’hui.

S’il paraissait un peu timide, il afficha néanmoins d’un sourire bienveillant et chaleureux, venant se saisir de l’ordinateur face à lui, prêt à tapoter sur le clavier les informations concernant les patients.

“Bonjour, madame, monsieur, que puis-je faire pour vous aujourd’hui” dit-il, sillonnant chaque regard un à un, venant ensuite se poser sur celui qui semblait être la personne envers ce qu'il avait à faire.

Il l’observa, constatant qu’il se tenait le bras et avait quelques contusions ici et là, probablement signe d’une chute qui à son âge pouvait être dangereux. Les accidents domestiques étaient les plus courants et il commençait à être rodé…Mais il commençait sans doute à se dire que cela n’allait pas être une partie de plaisir quand il croisa le regard du monsieur.

“Je vois que vous ne vous êtes pas raté, monsieur, comment s’est-il fait cela? ” attendant plus amples explications avant de procéder à l'examen.
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Lun 15 Jan 2024 - 20:58
Il m’agace. Il m’exaspère. Il me fatigue. Bref, il m’énerve. Alors que je fais les cent pas dans le couloir de l’hôpital depuis près de 2 heures, je me remémore tous les moments où il n’en a fait qu’à sa tête. TOUS. Et il y en a beaucoup. VRAIMENT beaucoup. Et cette fois-ci, c’est le pompon. Peut-être que le fait d’avoir dû nous rendre aux urgences un jour de travail va lui faire prendre conscience qu’il n’a plus 20 ans. Mais il a beau avoir 76 ans passés, il est aussi borné qu’un enfant. Têtu comme un bourriqué, mon grand-père. Et fier de ça, en plus ! Ça doit être dû à son sang anglais, ça ne peut venir que de ça. Maman aussi, elle était fière comme un coq.

Au bout d’un moment, je sens des regards désapprobateurs dans mon dos. Des infirmières me fixent, visiblement mécontentes de mes allées et venues dans le couloir. Avant qu’elles n'aient une occasion de me réprimander face à mon âne de grand-père, je m’assois sur une chaise inconfortable à côté de lui. Les bras croisés, le pied tapant nerveusement le sol, je parcours mon environnement des yeux. La blancheur éclatante des lieux me met mal-à-l’aise. La multitude de panneaux explicatifs m’oppresse sous les informations. Le défilé des médecins et du personnel soignant me rappelle l’époque de l’accident. Finalement, je me relève de ma chaise, reprenant ma marche, un arrière-goût désagréable dans la bouche.

Mon petit rituel ne dura pas très longtemps, car un homme plutôt jeune, probablement le médecin, s’approche de nous, un sourire compatissant sur le visage. Mais je n’ai pas besoin de quelqu’un de compatissant, j’ai besoin de quelqu’un qui puisse remettre les idées en place à mon âne de grand-père. Il nous fait un geste de la main, désignant une porte fermée non loin. Je jette un œil à Grand-Père, qui m’ignore royalement. Il lève le menton, et s’avance d’un pas assuré. Qu’il s’étouffe dans sa fierté… Je saisis son parapluie noir qu’il a failli oublier à côté de sa chaise. « On ne sait jamais quand il va pleuvoir », qu’il dit tout le temps. Je pense surtout qu’il s’en sert comme d’une canne, trop orgueilleux qu’il est pour se servir d’une vraie canne. Je l’observe donc clopiner jusqu’à la salle de consultation, tenant son bras gauche avec sa main droite. Je pousse un soupir exaspéré sous le regard compatissant du médecin. Mais ce n’est toujours pas de compassion dont j’ai besoin.

Une fois dans la salle de consultation, l’homme nous fait signe de nous installer. Assis de l’autre côté du bureau, un homme probablement plus jeune que moi était déjà installé, nous gratifiant de son sourire le plus amical. Le médecin nous informe que c’est son interne qui allait s’occuper de nous. Tu parles. Si ça se trouve, le vieux bourriquet l’a suffisamment intimidé pour qu’il décide de déléguer généreusement le problème à son interne. Ce ne serait pas le premier à agir ainsi, ni le dernier.
Sur un ton professionnel, le jeune homme aux yeux clairs nous demande le motif de notre visite, tout en nous détaillant. Son regard s’attarde quelques secondes sur ma cicatrice – l’attitude habituelle des gens lors de nos premières rencontres – avant de s’arrêter sur le bras de Grand-Père.

« Je vois que vous ne vous êtes pas raté, monsieur. »

Face à la mine boudeuse du vieil homme, il change d’approche en s’adressant directement à moi.

« Comment s’est-il fait cela ? »

Je croise les bras, et lance un regard en coin à Grand-Père tout en racontant ses acrobaties.

« Il est monté sur un tabouret pour ranger des livres sur les étagères les plus hautes de notre librairie. Il a perdu l’équilibre et est tombé en arrière. En voulant se réceptionner, son bras n’a pas tenu. Ça a fait un bruit d’enfer. En même temps, qui monte encore sur un tabouret à 76 ans ? Bref, il n’a pas voulu venir à l’hôpital, mais je l’y ai traîné par la peau des fesses. J’imagine que son bras est cassé, et qu’il va devoir se re-po-ser pendant quelque temps, non ? »

J’ai bien insisté sur le mot « reposer », avec un sourire moqueur. Le vieil homme tourne la tête vers le mur, la moustache frétillant de dédain, évitant tous les regards. Qui a dit que les enfants étaient les plus bornés ? C’est les vieux, les plus bornés.

Un portrait du grand-père :
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Mar 16 Jan 2024 - 8:42
Le médecin confirmé observait vraisemblablement son interne, cachant presque un sourire taquin. Il connaissait déjà bien le patient et il savait pertinemment que ce n’était pas du gâteau de s’occuper de lui, raison pour laquelle il avait laissé le jeune homme s’en charger. Eh oui, la vie c’est pas un kiwi et il n’allait pas tous les jours tomber sur des patients aussi sympathiques les uns que les autres. Il y a aussi des vieux ronchons comme ce dernier, et il va devoir faire preuve de patience pour s’occuper de ce cas. Le jeune homme en question avait bien compris dans quelle merde il s’était fourré et se retint de soupirer, ne voulant pas que son interlocuteur sente son stress.

Il prit sur lui et garda un calme olympien, venant chercher les radiographies qu’avait fait le vieillard (non sans difficulté) et les observa, cherchant à comprendre ce qu’il voit avant de regarder le duo grand-père petite fille. Il se leva, venant poser les radios sur un écran permettant ainsi de voir les contrastes sur l’os du poignet qui est fracturé. Un stylo capuchonné dans sa main, il fait des signes avec, désignant la partie cassée.

“Ce sont des choses qui arrivent souvent. Je peux comprendre votre grand-père et sa fierté à vouloir rester actif à ce grand âge, mais votre petite fille a raison.” il prit une légère pause avant de continuer. “Vous avez une double fracture du poignet ici au niveau de votre radius et de votre cubitus, elle n’est pas très impressionnante vu comme ça, mais elle nécessite tout de même d’être immobilisée pendant au moins six semaines.”

Après avoir expliqué le procédé, les aboutissants et les tenants de ce qu’il avait, il s’approcha, posant ses paumes à plat sur le bureau, enveloppé dans sa blouse blanche, les cheveux en bataille mais un regard plein d’assurance. Le jeune homme malgré son jeune âge s’avérait être impressionnant : il faisait visiblement beaucoup de sport, ce qui en résultait d’une plastie athlétique et élancée, grâce aux entraînements dispensés par son meilleur ami. Alors qu’il s’apprêtait à faire la morale au vieil homme, son regard hagard se perdit sur la cicatrice de la dame, mais là n’était pas la priorité.

“Si vous ne voulez pas être contraint de ne plus travailler jusqu’à la fin de votre vie, vous devez écouter votre petite-fille et prendre votre mal en patience. Si vous continuez à faire n’importe quoi votre fracture va s'aggraver et vous risquez des complications. Nous ne vous demandons pas d’arrêter votre activité totalement, mais de ne pas vous mettre en danger.”

Son ton était à la fois dans l’empathie et la sévérité, la bienveillance et la franchise, n’étant pas du genre à tourner autour du pot, sentant bien que cela agaçait l’homme et sa fierté.

Petit portrait du docteur confirmé :
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Mar 16 Jan 2024 - 14:13
Finalement, on va peut-être pouvoir en faire quelque chose, de ce jeune homme. En plus d’avoir expliqué la situation à Grand-Père sur un ton à la fois calme mais catégorique, il dégage une prestance que peu d’internes peuvent se vanter d’avoir. J’observe ses gestes, précis, sa posture, imposante, son regard, sérieux, et je me dis que son attitude est un savant mélange pour de la séduction professionnelle. Au quotidien, je n’aime pas les gens qui ont ce genre d’aura, je trouve qu’ils prennent trop de place. Mais je vais faire une exception pour cette fois-ci, étant donné qu’il me brosse dans le sens du poil face à mon âne de grand-père. Les bras toujours croisés, j’observe en silence les réactions des autres personnes présentes dans la pièce, pendant que l’interne finit de donner ses recommandations. Grand-Père, sur la chaise à côté de moi, continuant à bouder dans son coin, persuadé d’être dans son bon droit. Le médecin, dans ma vision périphérique, retenant difficilement un sourire face à la situation dans laquelle il a malicieusement placé son jeunot. Et je m’imagine moi, un air sévère sur le visage, une lueur inquiète brillant dans mes yeux marron, immobile sur ma chaise, l’allure d’une personne avec qui il est impossible de discuter tant elle pense avoir raison. Une personne tout aussi bornée que le vieillard qu’elle accompagne. Cette dernière pensée me fait rire dans ma tête, car finalement je dois aussi avoir une bonne dose de sang anglais qui coule dans mes veines.

Me rendant compte que mon esprit divague trop loin de la situation présente, je me reconcentre sur le jeune homme aux yeux clairs. Il s’est arrêté de parler, attendant une réaction de notre part. Ça tombe bien, je n’ai pas du tout écouté la fin de son discours. J’attends de voir si Grand-Père réagit, mais à part marmonner dans sa moustache, il ne m’aide pas à rebondir dans la conversation. Je me gratte la tête, tic nerveux signifiant que je cherche un moyen de me rattacher sur terre. Finalement, je tente une approche.

« Je vous remercie pour vos explications. Je pense que mon grand-père a entendu ce que vous avez essayé de lui dire, j’espère qu’il en tiendra compte. Qu’est-ce qui nous attend, à présent ? Un plâtre ? Est-ce qu’il y a des activités qui lui sont déconseillées ? Des choses qu’il va falloir que je fasse à sa place au quotidien ? »

Assommer l’autre de questions pour cacher le fait que je n’écoutais plus, c’est une méthode qui a déjà fait ses preuves par le passé. Et c’était sans compter sur la réaction du vieil homme, qui dépasse de loin ce que j’espérais de sa part. De son ton condescendant de vieil Anglais qui se respecte, il commence à se plaindre du traitement que l’on inflige aux personnes âgées dans les hôpitaux, qu’on les empêche de vivre pleinement leur vie, qu’on les restreint sous couvert d’une prétendue faiblesse avec l’âge. Il n’a rien dit concernant l’interne – à mon plus grand étonnement – car ce dernier a dû lui sembler compétent malgré son jeune âge. Bien qu’il n’ait pas sa langue dans sa poche, Grand-Père respecte ceux qui s’investissent dans leur travail.

Le vieil homme râle pour la forme. Je le sais, et il en a conscience également. Il finira par tenir compte des recommandations de l’interne, tout comme il a accepté à contre-cœur que je l’emmène à l’hôpital. Mais malgré tout, il n’y a rien de mal à tester la patience du futur médecin, n’est-ce-pas ?
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Mar 16 Jan 2024 - 15:52
Le jeune médecin n'était pas encore rodé pour s'occuper de tels cas, mais il fallait une première à tout. Il était fier, mais il mourait de l’intérieur tant l’homme semblait être pas facile à vivre au quotidien. Il lui rappelait ses propres grands parents aussi têtus que des mules…Enfin les loups garous de toute façon c’est têtu de base et tu n’avais pas intérêt à les contredire si tu ne voulais pas un aller simple pour la lune… Même si Alaric semblait être un gamin sage, il n’avait pas le choix de filer droit. Déjà qu’il n’avait pas gagné la loterie ,les gènes de son père loup garou n’ayant pas été transmis, il fallait qu’ils le lui rappellent au quotidien et ça l’agaçait. Au moins travailler ici lui permettait de s’offrir une bulle loin de la meute, au plus proche de l’humanité, ce dont il était issu.

Voyant la jeune femme perdue dans les songes, il se permit un petit sourire, levant presque les yeux au ciel sans aucune animosité, juste par amusement, avant de s’approcher, venant s’asseoir à nouveau sur son siège de bureau roulant, jouant avec celui-ci par réflexe, faisant légèrement tourner sa chaise d’un côté, puis de l’autre, comme un tic qu’il avait acquis au cours de ces mois de travail ici. Cela avait peut-être le don de le déstresser, mais ça pouvait peut être agacer ou rendre son entourage plus nerveux.

Il garda toutefois son sérieux, passant d’une mine souriante à un minois préoccupé et indicatif envers le grand-père qui continuait malgré tout à le défier, en tout cas c'était l’impression qu’il en avait. Qui du jeune minaud tout juste embauché ou du vieux ronchon allait remporter le combat? Restez et vous saurez ! Ne se laissant pas avoir par la mine déconfite et boudeuse, il râcla sa gorge et reprit la discussion là où ils se sont arrêtés :

“Votre grand-père va devoir garder son bras immobilisé dans un plâtre durant 6 semaines minimum. D’ici là, nous ferons le point avec une radio et si tout se passe bien, nous le retirerons et commencerons tout doucement la rééducation avec l’aide d’un kinésithérapeute. Jusque là, il devra tout de même rester calme et ne pas trop forcer pour éviter de retourner à la case départ, ou PIRE.” il jouait un peu et semblait s’amuser de la situation. “Combien de fois j’ai vu des personnes âgées qui à force de se casser quelque chose finissaient en résidence pour personnes âgées....” dit-il attendant sa réaction.

Il regarda ensuite la demoiselle qui l’accompagnait d’un air entendu, sans doute comprendrait-elle qu’il était dans son camp et qu’il essayait à sa façon de raisonner le vieillard. Il lança ensuite à cette dernière.

“J’imagine pas à quel point cela doit être difficile d’être loin de sa famille, si vous devez quitter votre travail parce que vous n’êtes plus capable d’assurer ce rôle.... Six semaines ça passe vite. Un peu de patience et vous pourrez gambader à nouveau dans votre librairie ! Mais ça, ça ne tient qu’à vous…” finit-il par dire se voulant convainquant (enfin il l’espérait). Son supérieur lui n’en ratait pas une miette, et s'empresse de noter ses impressions sur l’élève dans un carnet, comme pour l’évaluer.
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Mar 16 Jan 2024 - 20:46
A trop vouloir en faire, on finit par se brûler les ailes. Je ne sais pas pourquoi cette phrase est la première à m’être venue en tête lorsque le jeune homme a repris la parole, mais j’ai rapidement fini par comprendre d’où me venait cette idée. Pas qu’il pensait à mal, loin de là. Mais au fur et à mesure qu’il cherchait des manières d’entrer dans mes bonnes grâces, il a fini par s’embourber dans des explications trop… dans mon sens, j’imagine ? Quoi qu’il en soit, mon grand-père n’a pas apprécié. Il s’est tourné d’un coup vers le médecin titulaire – de quoi se faire un lumbago, soit dit en passant – et lui a demandé, avec un sourire jusqu’aux oreilles : « Elle l’a payé combien ? »
Je lève un sourcil, prête à riposter si jamais le vieillard commence à partir en cacahuète.

« Non mais parce que j’en ai croisé beaucoup des médecins, surtout ces dernières années, et je crois que j’ai rarement vu autant de subtilité chez l’un de vos confrères. »

Il se retourne à nouveau vers l’interne, une lueur de défi brillant dans l’œil, un sourire provoquant naissant sous sa moustache. Cette dernière frétille comme jamais. Je reste immobile, les yeux alternants entre les deux interlocuteurs, ne manquant pas une miette du spectacle.

« Vous savez, jeune homme. J’en ai déjà croisé, des plus farouches que vous. Il y en a plein à Marylebone, qui ont essayé de me chasser du quartier, de fermer ma librairie. Ils sont tous butés, dans ce quartier. Et ils n’aiment pas les gens comme moi. Mais j’étais plus buté qu’eux, et ils n’ont jamais réussi à me chasser du quartier, ni à fermer ma librairie. »

Il bombe son torse squelettique, fier de l’homme qu’il était alors. Je n’arrive même plus à me souvenir du nombre de fois qu’il m’a conté ses aventures avec les loups-garous de Marylebone, toutes leurs tentatives envers lui, et toutes ses ripostes à leur égard. Lui, l’humain encore plus têtu qu’un loup. Il me raconte souvent comment il a réussi à entrer dans leurs bonnes grâces, et comment les loups ont gagné son respect également.

« Même cette petite à tout fait pour me faire déménager quand elle a débarqué de France, et même elle j’ai réussi à la faire changer d’avis. »

Je ferme les yeux, essayant de chasser de mon esprit les souvenirs de cette époque. Ma cicatrice commence à me brûler, je fais un effort surhumain pour ne pas porter ma main à mon visage pour la frotter. Bien que j’ai appris à aimer ce quartier et ses habitants avec le temps – beaucoup de temps – les débuts étaient loin d’être évidents. Surtout pour une petite fille traumatisée.

« Alors ce n’est pas un gamin comme toi qui va jouer au plus fin avec moi ! »

Grand-Père saisit alors son parapluie, dans l’élan de sa tirade, prêt à le pointer en direction de l’interne. Le voyant faire, et ayant l’habitude de l’en empêcher, j’attrape son poignet valide d’une main, le parapluie de l’autre, et lui signifie d’un regard qu’il va trop loin. J’essaie de temporiser la situation, un début de sourire naissant sur le visage, curieuse de savoir si le spectacle de mon grand-père aura suffi à déstabiliser l’interne.
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Mar 16 Jan 2024 - 21:48
Le jeune homme qui vivait dans une grosse meute plein de gros loups bien musclé alors que lui n’était qu’une allumette et ce n’était sans doute pas un vieux de la vieille qui allait lui faire la leçon. A ça il l’avait entendu mainte et mainte fois, la complainte de ses aïeuls qui geignaient sur leur vie passée “et ceci, et cela”. Et puis quoi encore… Alors oui il pouvait comprendre ses remontrances, mais il n’était pas maire de la ville, ni membre du gouvernement, juste un médecin et il n'y pouvait rien si les loups de chez Marylebone étaient ainsi.

“De la subtilité, vraiment? Mais je ne fais là que mon travail de médecin. Je ne suis pas maire, ni huissier, je n’ai aucune raison de vous jeter de chez vous” il reste droit, étant sans doute bien plus grand que cet homme que les années avaient légèrement rabougri, mais son empathie était visible dans son regard ambré, une couleur peu commune chez les humains;

“Vous savez, j’en ai croisé aussi à Spitafield, vu que je vis là bas où est installée la meute de Stoney. ” il reprend “Je n’ai pas votre âge, ni votre expérience, et je sais que les loups ne sont pas toujours commodes, et vous avez raison de ne pas vous laisser faire” il soupire avant de reprendre, en pointant le poignet blessé du doigt “mais si vous ne prenez pas le temps de faire soigner ce poignet, vous risquerez de ne plus être capable d'assumer votre travail”

Il aura manqué de se prendre, peut être, un coup de parapluie sur sa tête, mais il ne s’était pas pour autant dégonflé, ayant tout de même eu un réflexe de recul pour ne pas qu’on lui flanque une tape, revenant ensuite sur ses pas. Les entraînements lui ont pas mal apporté et il est devenu assez vif. Bon peut-être pas autant qu’un loup, mais il se dépatouille.

Son regard vient alors se poser sur la jeune femme qui venait de stopper à temps la catastrophe, alors que son chef lui était prêt aussi à se mettre entre eux, voulant éviter une agression.

“Je ne veux aucun mal, en ce qui me concerne. Mon but est de vous aider à vous sentir mieux pour que vous puissiez retrouver une activité normale. Je ne peux pas vous forcer à supporter ces soins. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour votre petite fille et votre librairie.”

Il vacillait tout de même un peu, mais il avait connu pire et il gardait un minimum de fierté face à son interlocuteur, n’étant pas prêt à être emporté par la tornade qu’est ce papy borné.
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Mer 17 Jan 2024 - 13:08
Une lueur s'allume dans les yeux marrons de Grand-Père, et je ne sais que trop bien ce qu'elle signifie. Je me braque instantanément, déjà agacée par la conversation qui allait suivre. Je fais toutefois de mon mieux pour garder un ton neutre durant la conversation, pour ne pas entrer dans le jeu du vieillard.

« Je l'aime bien, celui-là ! Il a un regard qui me plaît.
- Et c'est pour ça que tu t'apprêtais à le frapper à grand coup de parapluie ? J'appelle pas ça une preuve d'amour.
- Je te frappe bien avec, pourtant.
- C'est bien ce que je disais. »


Ma cicatrice a recommencé à me démanger de plus belle, depuis le discours de l’interne sur les loups. Je sers le poing, décidée à ne pas céder à mon impulsion. Je me concentre plutôt sur le vieil homme, sur son sourire entendu et ses yeux brillants de malice. Si je le pouvais, je lui donnerais un coup de parapluie aussi, puisqu’il s’agit-là d’une preuve d’amour.

« Je l'aime bien, ce jeune.
- Moi pas, ça tombe bien. »


J’espère intérieurement que le jeune homme ne va pas prendre cette remarque personnellement. Bien qu’il ait cette aura qui me met mal-à-l’aise, cela n’a rien à voir avec lui, à proprement parler. J’ai rencontré trop de personnes qui avaient l’air parfaites en apparence et qui prenaient un malin plaisir à jeter des couteaux dans les dos des autres. J’en ai trop souvent fait l’expérience.

« Tu as presque trente ans.
- Certes. Et ?
- A cet âge-là, j'avais déjà 3 enfants, Jane.
- De toute manière, j'ai prévu de finir vieille fille, alors... »


Un silence gênant s’installe alors dans la salle de consultation. Je m’enfonce dans ma chaise, sur la défensive, un air éteint sur le visage. Je ferme les yeux quelques secondes, inspirant et expirant lentement et sans un bruit, priant pour que cette journée se termine rapidement, repoussant au passage tous les souvenirs embarrassants qui surgissait avec cette conversation. Je les garde clos alors que je reprends la parole, impassible.

« Bon, maintenant que ce sujet est clos, c’est par où pour le plâtre ? »

Je me lève de ma chaise, empoignant le parapluie au passage. Je soutiens le regard de l’interne, pour montrer que cette parenthèse était déplacée, mais qu’il n’y a pas lieu d’en être gêné. Il a d’ailleurs dû comprendre que c’est un sujet (trop) régulièrement mis sur le tapis par mon Grand-Père. Le vieil homme étant par ailleurs trop silencieux aussi, celui-ci à dû se rendre compte qu’il était allé trop loin en déballant ainsi ma vie privée aux yeux de parfaits inconnus. Cela étant dit, l’avantage, c’est que la suite de la consultation devrait s’annoncer plus facile.
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Mer 17 Jan 2024 - 15:12
A peine avait-il vu le regard du vieillard qu’il sentit comme un frisson, une gêne qui parcourait son échine. Ce n’était pas très agréable et il ne fallait pas être devin pour savoir ce qu’il avait en tête; Bien que ce grand père n’était pas bien méchant, il semblait être bien trop décisionnaire et sa sénilité avait pris le pas sur sa bienséance. Le médecin en devenir masquait difficilement sa gêne qui se traduisait peut-être pas un regard un peu fuyant, alors qu’il assistait à une scène de ménage en temps réel dans le cabinet de son supérieur, se permettant une légère remarque, sur un ton humoristique.

“Il est vrai que frapper n’est peut être pas la meilleure des choses à faire, d’autant plus avec une arme contondante” fit-il un peu amusé, alors qu’on pourrait presque imaginer la petite goutte qui perlait sur son front, comme dans les bandes dessinées, se contentant de les écouter pour le moment, patientant qu’ils aient fini leur ritournelle qui tournaient autour du célibat, du mariage et de choses qui ne le concernaient pas, à moins que le vieil homme avait une autre idée en tête.

“Vous savez, de nos jours il n’est pas nécessaire d’être marié et parent pour être heureux. Je n’ai personne et je m’en porte très bien…” il souffla un léger rire nerveux, essayant pourtant de défendre l’accompagnante tout en détendant l’atmosphère qui venait étrangement de s’alourdir. Il attendit un peu que la discussion soit close, même s’il savait que ça risquait de revenir sur le tapis à un moment donné. “Et je ne prends pas mal votre remarque, j’en ai vu d’autres. Mes grands-parents ont déjà pas mal été déçus par mon père, alors ils en attendent beaucoup de moi et me poussent à trouver rapidement quelqu’un…Si bien qu’ils m’obligent à vivre avec ma nourrice pour que je ne fasse pas de bourde.” Il sourit un peu, compréhensif, venant désigner le lit de consultation, où des infirmiers avaient préparé en amont du plâtre qu’il allait pouvoir appliquer avec l’aide de son chef, qui lui montrait le processus.

“Vous pouvez vous allonger sur le lit, monsieur Poirot, je vais m’occuper de poser votre plâtre si vous me le permettez bien sûr. Je sais que ça ne va pas vous plaire, mais c’est une étape obligatoire pour votre rétablissement”.

Il sortit alors de derrière le bureau, constatant alors la différence de taille entre eux; Il ne paraissait pas comme ça, mais il valait sans doute mieux éviter de lui chercher des problèmes. S’il n’avait pas la génétique de son paternel de loup garou, il avait quand même hérité de son métabolisme rapide qui lui permettait de rester en forme. Si le grand-père était prêt, alors il pouvait commencer son travail en cherchant une discussion.

“Vous tenez donc une librairie, vous avez donc un genre littéraire favori ou un auteur en particulier?” fit-il de façon machinale cherchant à changer de sujet.
Profession : Libraire / Journaliste
Taille : 1m69
Age : 29 ans
Prestiges : 60
Jane Poirot
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Lun 29 Jan 2024 - 21:37
Alors que mon grand-père s’installe maladroitement sur le lit, aidé par le médecin, je suis le jeune interne des yeux. Bien qu’il ait essayé de détendre l’atmosphère durant ma confrontation avec le vieil homme, je crains qu’il se soit tiré une balle dans le pied tout seul, comme un grand. Quel intérêt avait-il à dire devant un papy borné qu’il est célibataire ? Je peux être sûre que Grand-Père reviendra à l’assaut dès que nous serons sortis de l’hôpital. Et visiblement, il a tendance à être bavard concernant sa vie privée lorsqu’il est mal-à-l’aise, chose que j’ai beaucoup de mal à concevoir. Pour ma part, j’ai plutôt tendance à me refermer comme une huître, et je ne suis déjà pas la meilleure compagnie en temps normal. Je croise à nouveau les bras, sur la défensive, et arborant un air neutre sur le visage. Comme souvent, mon regard se perd dans la salle, fixant un point non loin de la porte.
Le jeune homme présente la procédure à Grand-Père, et ce dernier recommence à maugréer dans sa moustache. J’ai vaguement entendu ce qu’il lui a dit, comprenant donc la raison de sa mauvaise humeur.

« C’est McIntyre. »

Les deux médecins lèvent leur visage vers moi, interrogatifs. Je soupire et daigne développer ma réponse.

« Il s’appelle Archibald McIntyre. C’est moi qui m’appelle Poirot. »

Je m’adosse au mur, sentant que la procédure prendra du temps. J’en profite pour observer l’interne, maintenant qu’il n’est plus protégé par son bureau. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a tout pour lui. Un physique attirant, un joli minois, une posture pleine de confiance. Malgré tout, son visage trahis une certaine jeunesse. Si j’avais eu quelques années de moins, ou lui quelques années de plus, je n’aurais peut-être pas été aussi catégorique envers les propos de mon grand-père. Après tout, je n’ai jamais été opposée aux relations d’un soir. C’est l’engagement qui m’effraie.
Me rendant compte que mon esprit avait encore divagué trop loin, je fais l’effort de m’ancrer dans la conversation. Le vieux bourricot était en train de s’étendre sur son sacro-saint Sir Arthur Conan Doyle, sur un ton enflammé et sans laisser de place à la discussion. Il est en train de détailler comment Sherlock Holmes, de par son génie, sait reconnaître toutes les sortes de cendres de cigare. Je me racle la gorge bruyamment. Grand-Père lève son visage vers moi, ses joues rosissent légèrement et sa moustache frétille à nouveau. Il se racle la gorge à son tour, demandant alors aux médecins s’ils apprécient également la lecture. Je n’ai pas eu le temps d’écouter la réponse que mon regard se perd à nouveau, cette fois-ci sur les mains de l’interne, alors que ce dernier est en train de plâtrer le bras du vieil homme. Décidément, ce n’est pas mon fort de faire la discussion.
Profession : Interne en médecine
Taille : 188 cm
Age : 23 ans
Prestiges : 110
Rôle Sous-groupe : Porte-Clé
Sous-groupe : Meute de Stoney
Alaric Spencer
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Ven 16 Fév 2024 - 20:05
Le jeune médecin travaillait sérieusement sous le regard autant plus sérieux de son tuteur qui lui indiquait la démarche à suivre. Normalement ce sont plutôt les infirmiers qui s’adonnent à changer les pansements et piquer les petits vieux, mais c’était aussi intéressant pour le jeune homme d’apprendre à les faire, dans le cas où il en aurait besoin.

Avec application, garçon de toute sa hauteur s’affaire, désinfectant à la bétadine la plaie qu’aurait pu infliger la fracture ce qui pourrait faire frissonner le vieillard avant de venir panser la plaie à l’aide d’un plâtre enveloppé autour d’une sorte de grosse chaussette laissant apparaître ses doigts, immobilisant totalement le bras. C’était des gestes maladroits peut-être, et le plâtre était loin d’atteindre la perfection, mais il faisait de son mieux.

Parfois son regard croisa celui de la jeune femme qui avait l’air un peu plus âgée que lui. Il détailla à nouveau son visage, ses cheveux sombres et cette cicatrice qui, même s’il s’en fichait un peu, ne pouvait pas empêcher Alaric de la fixer par moment, happé par cette particularité physique unique. Il n’osait pas lui poser la question pour le moment, mais elle peut peut-être sentir qu’il était intrigué et peut être se sentirait-elle gênée.

Et même s’il trouvait cette personne plutôt belle, ce n’était pas vraiment son genre, un peu âgée pour lui et il n’était pas trop intéressé par les histoires éphémères, ni quoi que ce soit d’autres pour le moment, soit disant que ça pourrait détourner le jeune garçon de ses études et puis qu’il fallait une louve pour peut être redorer leur blason avec un potentiel petit loup, bla bla bla…Bon sang que les vieux sont chiant peu importe la race !

Comprenant qu’il s’était confondu dans les noms entre l’homme et sa petite fille, il bafouilla quelques instant avant de faire un sourire compréhensif et s’excuser :

“Pardonnez ma maladresse, ce n’est jamais simple. Je vois beaucoup de monde tous les jours, je retiens mal tous les noms.” Il regarda ensuite le vieillard qui commençait à partir dans des explications tirées à quatre épingles sur les histoires de Conan Doyle, cherchant visiblement à faire la discussion pendant ce long moment qu’est la pose du plâtre. Plutôt cultivé, Alaric répondit parfois à ses discussions;

“Je préfère tout de même Lovecraft et King, même si Doyle reste indubitablement un grand auteur. Il suffit de voir les nombreuses adaptations. Vous avez vu la série sur la chaîne BBC avec l’acteur là? Je l’ai bien aimé, plus que celle avec Robert Downey Jr.” Fit-il avant de parler des soins "Vous allez bien? Je ne serre pas trop, ça ne vous fait pas mal?"

Il était toujours dans la bienveillance et enjoué, cherchant à graisser la patte du monsieur pour que tout se passe bien entre eux.
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