Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Chaque chose a un prix [feat Léonard Lawson]
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Lun 25 Mar 2024 - 15:54
Chaque chose a un prix
Léonard Lawson


La matinée se termine sans encombres, l’entrée dans l’après-midi se fait en douceur,  un peu de soleil dehors avec un ciel néanmoins parsemé de nuages. Un temps bien changeant mais ce n’est pas toujours celui que tu préfères.

Toi tu aimes la pluie, les orages, le vent qui souffle et qui emmène tout avec lui, tu aimes le ciel gris, le froid, toutes ces choses qui font penser à l’automne, à l’hiver. Tu n’es pas dégoûtée de voir du soleil aujourd’hui, mais tu n’espères pas forcément sa présence.

Tu avances dans ta paperasse, tu as longuement pris de l’avance, au point où, en ce moment, tu t’occupes des dossiers prévus pour le mois prochain. Tu ne sors pas beaucoup ces temps-ci, alors tu t’occupes en travaillant, ça t’occupes l’esprit et tu détestes le laisser vagabonder, tu n’es pas rêveuse, et tu ne souhaites pas l’être. Tu apprécies d’être encrée dans la réalité. C’est le vrai qui te fait vivre, qui te procure du plaisir, alors jamais tu ne voudrais laisser ton esprit dériver.

Il y a plusieurs jours que tu as envoyé cette lettre pour le recouvrement de créances, sans jamais recevoir de réponse, ton assistant devait l’amener pour toi, mais a-t-il réussi convenablement sa mission ? Maintenant tu en doutes, quand quelque chose ne se passe pas comme prévu, ça te déplais, tu aurais déjà dû obtenir une réponse mais ce ne fut pas le cas. Tu te dis, qu’il vaudrait mieux que tu ailles voir par toi-même.

Ni une ni deux, tu pris tes affaires, allant d’un pas décidé à ta voiture tu regardait l’adresse à laquelle tu devais te rendre sur la copie du document que ton assistant devait avoir remis. Tu te mis en route, te disant un peu aigrie que les choses sont toujours mieux faites lorsque l’on les fait nous-mêmes. Tu n’es pas une personne très à cheval sur les délais, mais lorsque tu es au boulot, tu te transforme, c’est une qualité pour un huissier, mais dans la vie personnelle t’es juste quelqu’un de chiant, alors tu sais que dans le privé il vaut mieux agir différemment.

Tu arrives sur place, tu gares ta Bentley un peu plus loin. le quartier est pauvre et de toute évidence mal fréquenté. Tu n’as pas toujours connu la richesse mais tu ne vivais pas aussi modestement que les personnes de ces rues, c’est un endroit bien sombre et délabré.

Tu secoues la tête, t’avances prudemment jusqu’au bâtiment de l’adresse. Celle-ci n’est pas bien plus belle que ses voisines, presque pire, mais tu ne t’attardes pas sur les détails, pas pour le moment en tout cas. Tu t’avances vers la porte et frappes fermement dessus, tu te présentes, sans rien ajouter de plus, car généralement, on n’est jamais trop ravi d’accueillir des huissiers judiciaires, on les perçoit comme des crapules qui dépouillent les pauvres personnes de leurs biens.

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Lun 25 Mar 2024 - 21:44



Lundi 19 Février 2024


La matinée avait débutée normalement. Léonard s’était levé et était allé travailler dans l’entreprise de téléphonie pour les heures de ménage. Il était rentré vers midi avec un petit panier de l’aide alimentaire. Cela l’aidait bien pour mieux manger et régler son loyer. Il savait que celui du mois prochain pourrait être payé. Il avait fait quelques pâtes avec ô comble du luxe, un peu de viande qu’il avait récupéré auprès de la banque alimentaire. Il ne mangerait pas tout aujourd’hui. Après avoir dégusté son repas, le blondinet s’endormi un petit moment.

Son réveil sonna à quatorze heures. Il ne devait pas trop dormir, car il retournait travailler dans trois heures. Bâillant, Léonard alla se recoiffer, observant son reflet dans la glace. Cela faisait un peu plus de trois semaines qu’il avait été agressé, les bleus sur ses bras et sur sa joue étaient devenus jaune clair. Heureusement, on était en hiver et il pouvait aisément mettre des habits aux manches longues. En plus, il utilisait un masque en papier, ce qui camouflait ses blessures lorsqu’il travaillait, prétextant une simple petite toux. C’était un petit mensonge, mais il préférait cela à afficher sa joue bleuie, puis jaunie.

Récupérant son téléphone qu’il avait branché, Léonard passa la prochaine heure à surfer sur son téléphone, se positionnant sur diverses propositions de particulier pour promener leur chien. Dix livres par ci, dix livres par-là, c’était toujours bon à prendre. Il passait le plus clair de son temps à chercher des petits boulots. Il postulait aussi à des postes à temps plein, mais n’était jamais retenu : trop jeune, pas assez d’expérience, pas de formation, pas de diplôme.

Il sursauta lorsque quelqu’un toquait à la porte. Il n’attendait personne. Ce n’était pas toujours sécuritaire d’ouvrir dans ce quartier. Il s’approcha discrètement de sa porte et regarda dans le judas. Si la personne lui paraissait louche, il n’ouvrirait pas. Il distinguait une femme plutôt élégante -du genre qui n’avait rien à faire là, aux origines vraisemblablement asiatiques. Il fronça les sourcils. Elle était perdue à Whitechapel ? Bon samaritain, le jeunot lui ouvrit la porte.

« Bonjour Madame. »

Pardon ? Comment ça un huissier ? Pour lui ? Il fronça les sourcils. N’était-ce pas une erreur ? Il n’avait rien contre ces gens-là, mais il se savait à jour dans ses factures.

« Huissier ? Vous êtes sûre que c’est pour moi ? Ce n’est pas l’un de mes voisins ? »

Léonard l’avait fait passer le pas de la porte sans la laisser entrer chez lui. On est jamais trop prudent, à Whitechapel.


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Ven 29 Mar 2024 - 22:32
Chaque chose a un prix
Léonard Lawson


La porte s’ouvrit, face à toi un jeune, tout jeune, sûrement un poil moins âgé que toi, longs cheveux blonds, un air innocent, la précarité se voyait sur lui, en même temps tu ne risquais pas de tomber sur un quartier des plus accueillants et aisés.

Il semblait hésitant, comme s’il n’était pas confiant, ta présence n’était presque jamais une bonne nouvelle, et pour lui, il y avait un autre enjeu, en plus de l’huissier qui débarque trier tes biens, il y a également l’enjeu de la sécurité. Ça, tu le comprenais un peu mieux, toi qui es une femme qui vit et se déplace seule, à n’importe quelle heure, en tout temps et toutes circonstances. Tu n’as jamais réellement eu des ennuis, mais tu les redoutes toujours, surtout lors des heures tardives. Tu n’étais pas inquiétée par les êtres aux pouvoirs et aux transformations, c’est la noirceur des mauvaises personnes qui t’effrayait vraiment. Car tu le sais, les apparences sont trompeuses, et les plus sympas sont souvent ceux qui te font le plus te poser des questions. T’as sûrement beaucoup trop regardé les émissions sur les psychopathes, ça t’as embrouillé l’esprit, mais l’insécurité t’en ai consciente, alors tu te méfies.

Tu fouilles dans ton sac à la recherche de ton document d’employée, histoire de rassurer ne serait-ce qu’un peu ton interlocuteur. Déjà que ce n’est pas super de se retrouver dans sa situation. Il n’a pas réceptionné ta lettre, et vu le quartier, tu comprends pourquoi, il a une dette qu’il ne pensait pas avoir, et combien même pour toi 400 livres c’est rien, en voyant la maison de ton client, t’imagines bien que pour lui c’est tout une autre histoire. C’est le pompon ta présence, le pauvre gars, mais c’est comme ça, le vie est faite de créances. Pas que tu manques d’empathie, mais disons que tu ne peux pas te permettre de pleurer sur le moindre client chez qui tu débarques, surtout que d’un côté tu trouves ridicule de pleurer ses peines avec lui pour ensuite partir à la chasse pour débusquer ses biens. Non, autant rester impartiale.


- La lettre a dû se perdre en chemin, ce n’est pas bien grave, si vous avez le temps on peut regarder ça ensemble.


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Dim 31 Mar 2024 - 11:36



19 février 2024


  C’était une erreur de penser de ne pas se méfier des femmes. Dans ce quartier, il fallait de méfier de tous, même de ses propres voisins. Même une femme comme elle pouvait être une voleuse. Il fut donc rassuré lorsqu’elle lui montra sa carte professionnelle. Enfin, qu’à moitié rassuré, car cela voulait dire qu’elle lui énonçait la vérité et qu’il avait vraisemblablement bien une dette qu’il n’avait pas honoré. Cela le gênait, il n’avait jamais laissé les huissiers venir chez lui, il réglait toujours tout en avance, quitte à ne faire un repas qu’un jour sur deux ou revendre les quelques petites affaires qu’il possédât. Il savait qu’il n’était pas obligé de la faire entrer, mais sa bonne foi surpassait le reste, il s’écarta donc de la porte et l’invita à passer le pan.

« Oui, j’ai le temps, venez, entrez. »

Il referma la porte rapidement, il ne voulait pas que les voisins parlent sur son dos. Léonard était fort gêné de faire entrer quelqu’un chez lui. L’endroit où il vivait n’était pas du tout accueillant.

« Désolé pour le désordre. »

A côté de la porte d’entrée, sur la gauche il y avait son vélo. Aucune marque en particulier, en état très moyen, avec de la rouille sur quelques parties de son métal, même s’il était bien entretenu. A la gauche il y avait le canapé-lit clic clac dans lequel il dormait. En face d’eux, à deux mètres, une table avec deux chaises, une petite étagère contenant quelques documents, surtout ses contrats et quelques livres reçus ou achetés pas cher à la couverture fragile. A côté du clic-clac, une penderie qui avait fait son temps et dont la peinture s’effaçait, mais qui était encore utilisable. Un chauffe-eau d’un autre temps était à côté, ainsi qu’une petite table de chevet sur laquelle trônait un téléphone de type smartphone qui n’était pas de première jeunesse. La peinture des murs s’écaillait, il y avait des traces d’humidité au plafond, le lino était tâché et usé. L’installation électrique des prises semblaient un peu farfelue, quelques fils dépassaient, les prises étaient abimées, certaines sortaient un peu de leur encoche. On pouvait voir une petite pièce avec une ouverture latérale. Malgré l’état de l’appartement et des appareils, tout était parfaitement propre, du moins, Léonard s’y investissait. La fenêtre était nettoyée, rien ne traînait, tout était bien rangé. Aucun vêtement n’était parterre.  

« Je vous en prie, installez-vous.   »

Léonard tira une chaise sur l’unique table des 17 mètres carrés de son appartement. Elle était adossé à un mur avec une ouverture qui donnait sur la petite kitchenette.

« Vous pouvez me dire ce que je dois et à qui je le dois ? Et combien de temps j’ai pour le régler ? »

 


Et voici le plan de l'appart pour mieux te repérer o/

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Mar 2 Avr 2024 - 17:44
Au carrefour des ténèbres
Leslie Kolchek


Tu entrais dans la pièce principale de l’appartement, jetais un œil de chaque côté et sur chaque objet.

L’endroit était propre mais particulièrement en mauvais état. Tout était vieux et semblait presque tomber en lambeaux. Tu fais un petit tour, l’espace est petit, il n’y a qu’une pièce, un salon, pas de chambre en soit, il doit certainement dormir sur le canapé.

Tu t’assieds délicatement à la table du blond, il semblait très inquiet, pas le genre de personne à l’empêcher d’entrer ou lui raconter des sottises pour s’en sortir. Il était sérieusement consterné de sa situation. Les personnes qui vivent dans un tel environnement soit paient toutes leurs factures sans se permettre le loisir de vivre ou de se nourrir, ou bien les huissiers sont leurs quotidien, copilotes de vie.

Tu réfléchis un peu au comportement du jeune chez qui tu es, penchant plutôt pour le premier archétype. Tu griffonnes un peu ton calepin et lui tends la lettre sur laquelle était tout indiqué, celle qui n’a jamais atteint les quatre murs, enfin les presque quatre murs de sa maison.
 
-  C’est une entreprise de téléphone, elle englobe plusieurs services mais votre dette concerne un abonnement téléphonique, elle s’élève à 400 livres, et doit être réglée immédiatement.

Tu es rudes, et c’est ainsi, tu as toujours été rude, avec ta famille surtout, tes mots sont secs sans émotions, au travail tu es un mode d’emploi qui s’ouvre et se ferme, sans laisser passer les larmes et les sentiments.

Tu te lèves, parcours la maison, il te fallait commencer tes estimations. Tu prends ton calepin, ton stylo, ton téléphone. Tu passes en revue chaque objet.

Le vélo, peut-être de quoi se faire un peu d’argent, mais ça ne volera pas haut, même un vélo neuf perd beaucoup de sa valeur et ça dès son premier achat. Mais tu notes, c’est sûrement l’objet dont tu pourras en tirer le plus. Ensuite, l’espèce de lit dépliant, pas terrible, peu de chance que ça se vende. Tu notes peut-être 5 livres, car personne ne se battra pour plus. La table avec les chaises, pas beaucoup plus. Ensuite, l’étagère, quelques livres…

Tu t’arrêtes net. C’est une perte de temps, il n’y aura même pas la moitié de la somme ici, même si tu le dépouilles du moindre de ses meubles, même en le mettant à la rue, le paiement ne sera pas immédiat. Il te fallait une autre piste de remboursement, surtout que t’avais quelques contrats avec cette entreprise, ils t’ont mandaté pour les cas « difficiles », quoi que cela puisse vouloir dire, et suivant quoi une petite augmentation est possible avec cette collaboration. T’aimerais évoluer et un jour diriger toi-mêmes les bureaux, mais pour ça il te fallait évoluer professionnellement.

- Bon écoutez, pour tout ce qui est vendable ici, je j’obtiendrai pas plus de 150 livres, autant vous dire que d’embarquer tous vos bien n’est d’aucun intérêt pour un paiement immédiat. J’ai consulté un peu votre parcours professionnel, l’entreprise téléphonique dit que vous avez travaillé dans le nettoyage, j’ai un client pour qui vous pourriez travailler sur quelques mois, il peut avancer le remboursement et en contrepartie vous travailleriez pour lui pour un salaire plus que généreux. De ce fait, vous vous acquittez de votre créance, je fais mon travail et ce boulot vous rapporte un bonus que vous pourrez garder. Est-ce que cela vous intéresse ? Je n’ai pas d’autre éventualité pour vous, si vous n’avez rien d’autre alors les prochains à passer seront les autorités j’ai bien peur.


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Dim 14 Avr 2024 - 21:58



19 février 2024


  Personne ne rentrait jamais chez lui, excepté son voisin. Il avait trop honte de l’endroit où il vivait, même s’il était extrêmement satisfait d’avoir un toit sur la tête, il n’accueillait personne. De toute façon, il n’avait personne. Son travail était solitaire, il y avait parfois un collègue. Il y avait bien Meryl… Mais il ne pouvait décemment pas l’inviter ici. Il ne pouvait pas l’inviter tout court. Il n’aurait que de l’eau à lui offrir. Pas de jus de fruit, pas de café et quelques sachets de thé en poudre qu’il recevait des dons alimentaires qu’il prenait pour se faire plaisir. L’huissier devait en avoir déjà vu, des habitats indignes, elle ne laissait rien paraître, ni dégoût, ni surprise. D’un côté tant mieux, de l’autre il ne pouvait que se questionner sur ce qu’elle pensait.

Léonard plissa les yeux, même s’il tentait de ne rien laisser paraître d’autre, lorsqu’elle lui annonça le montant de la facture. Ouch. Ça allait faire mal ça. Il n’avait aucun moyen de la payer immédiatement. Il regrettait instantanément d’avoir laissé son pauvre smartphone, ne souhaitant pas que ce dernier soit revendu, même s’il n’était pas de première jeunesse. Il n’était pas sûr qu’elle en tire quelque chose. C’était pour se rassurer. Le nom lui disait quelque chose.  

« Oh, oui, ça fait très longtemps… C’était… Hm… Oui, il y a trois ans. »

C’était ma mère qui était supposée payer mon abonnement quand j’avais été à la rue. Il n’avait aucune envie d’aborder ce sujet et préférait s’arrêter que ne pas compléter. Il supposait que dès son départ, elle avait donné le nom de son fils pour le règlement, qu’il n’avait pas reçu les relances car il n’avait pas d’adresse et qu’il n’avait pas été assez malin pour se renseigner auprès de la banque. Il ne voulait pas en parler pour que l’huissier le prenne en pitié, ce n’était pas le but.

En tout cas il devait les quatre cents livres. Génial. Bon, il payait toujours ses factures, mais là c’était hors de ses moyens, le montant était quasiment la totalité de ce qu’il gagnait mensuellement, parfois moins, parfois plus. Il la laissait à ses observations de sa maison. De toute façon s’il avait pu vendre quelque chose pour payer une partie des factures, il l’aurait fait, il n’avait rien de plus que le nécessaire qui venait des dons d’associations.

Même s’il essayait de ne pas le montrer, le soulagement s’affichait sur son visage quand il sut qu’elle n’allait pas lui prendre tous ses biens, et non pas son précieux téléphone. Il cligna des yeux à la proposition. Ca faisait ça les huissiers ? Il était certain que ce n’était pas réglementaire. Etait-elle moins rude que ce qu’elle avait semblé montrer ? La vie l’avait rendu méfiant, pour autant la femme lui semblait correcte. Il préférait ne pas douter des gens.

« Je ferai ce qu’il faut pour m’acquitter de la dette, tant que ça ne m’empêche pas d’aller à mes horaires de travail, j’accepte avec plaisir l’offre que vous me proposez.  Vous pouvez m’en dire plus ? »

Léonard était déterminé à ne pas avoir d’ennui avec la justice. Il savait qu’ils ne pouvaient pas prélever sur son salaire ou sur son compte, il gagnait trop peu, c’était illégal de le faire, ses biens étaient misérables. En réalité, s’il voulait être de mauvaise foi, il aurait renvoyé l’huissier et il n’aurait été inquiété qu’à partir du moment où il aurait gagné un vrai salaire. Il ne voulait pas que cela soit ainsi. Il préférait l’honnêteté. Et puis s’il gagnait un bonus de ce travail, c’était toujours bien.
 
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