Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Aurore Tamisée
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Have we met before? Ft. Jane
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Hayden Hawkins
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Ven 19 Jan 2024 - 23:24
Have we met before?
Feat. Jane
C'était une fin d'après-midi, début de soirée. Il était dévasté, il avait complètement oublié. Planté là devant la magnifique façade d’une boutique désormais totalement vide, les vitres peintes en blanche indiquant des rénovations en cours. La librairie préférée de Hayden avait fermé définitivement, son propriétaire déménageait de l’autre côté de l’océan. Le local allait désormais devenir l’atelier d’un grand couturier.

Il le savait, mais il avait complètement oublié, cela faisait un moment qu’il n’avait pas eu le temps de s’y rendre. Il avait même amèrement raté le déstockage. Le jeune bêta ayant enfin dégagé du temps libre poussa un long soupir.

Hors de question de mettre les pieds à la librairie Daunt Books, cet endroit grouillait toujours de monde. C’est alors que le loup-garou se souvint de cette ancienne librairie à Baker Street, il passait régulièrement devant, mais n’y avait jamais mis les pieds. Il avait ses habitudes et il n’aimait guère en être tiré. Mais il fallait bien trouver sa nouvelle zone de confort.

Hayden aimait les librairies plus qu’il n’aimait les bibliothèques, car au moins, il pouvait emporter tous les livres qu’il souhaitait sans avoir à penser à une quelconque date de retour.

Il n’eut aucun mal à retrouver l’adresse, il entra dans la boutique sans plus de cérémonie, tout en saluant poliment les employés présents. Il fureta à travers les rayons de ses genres préférés, les romans fantasie médiévaux, des épopées de cape et d’épée, des romans d’enquêtes dans des époques victorienne ou contemporaine.

Il attrapa les ouvrages qui l’intéressaient le plus, avant de se diriger vers la libraire, posant ses livres sur le comptoir, avant d’attraper une note, listant quelques titres et auteurs de livres qu’il n’avait pas trouvés, dans la poche de sa veste.

▬ Bonjour Madame, est-il possible de commander ces livres ?

Il ne la regarda pas tout de suite dans les yeux, pas volontairement, il esquivait instinctivement le regard des gens. Mais lorsqu’il s’en rendit compte, il posa finalement son regard sur elle… Et soudain, un air de déjà vu. Mais où ? Qui ? Ou alors une ressemblance avec quelqu’un qui avait croisé récemment ? Lord Hawkins n’était absolument pas quelqu’un de physionomiste, ce qui lui jouait bien des tours dans son travail. Soudain, il se sentit gêné, de la fixer comme ça, il s’était perdu dans ses pensées pour essayer de la restituer en vain.

▬ Oh. Excusez-moi, votre visage me disait quelque chose.

Puis un souvenir lui revint ! Mais… un doute subsistait, est-ce qu’il ne se plantait pas complètement ? Il n’aurait pas l’air malin en ce cas. La honte si son cerveau lui jouait encore des tours, surtout que ses intentions pouvaient être totalement interprétées de travers. Tout le monde connaît la technique du “on ne s’est pas déjà rencontré ?” Après tout. L’idée que ses simples pensées pouvaient être interprétée ainsi le gênait profondément, il imaginait alors la réaction de Callie, ce qui l’enfonça encore plus dans une réflexion excessive.

▬ Vous ressemblez à la journaliste qui essayait d’interroger mes collègues l’autre jour. Mais je me trompe sûrement.

Un rattrapage en bonne et dû forme.
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Jane Poirot
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Lun 29 Jan 2024 - 22:45
Ces derniers temps, les clients se font plus nombreux dans la petite libraire « 221b », pour mon plus grand désespoir. Depuis que mon grand-père s’est cassé le poignet quelques jours auparavant – une double fracture, le chanceux – c’est à moi qu’incombe la majeure partie de l’aspect social de sa librairie, me laissant très peu de temps pour moi. Le vieux bourricot apparaît ponctuellement pour me demander d’effectuer telle ou telle tâche, le plus souvent lui chercher un livre bien spécifique, pendant qu’il s’occupe de préparer les commandes pour ses clients réguliers, en profitant pour lire les livres en question. Et pendant ce temps-là, c’est à moi de faire la conversation avec les visiteurs du lieu, pour mon plus grand… déplaisir.

Je n’aime pas les gens. Et les gens me le rendent bien. La plupart d’entre eux ont tendance à fixer mon visage quelques secondes de trop, et j’ai pour habitude d’en faire de même. Cela me vaut la réputation de jeune femme mal élevée et insolente. Tout ça parce que les gens ne se rendent pas compte qu’ils sont eux-mêmes grossiers envers moi.

Je m’accoude au comptoir, profitant d’un instant de répit pour parcourir le « 221b » des yeux. La librairie est assez ancienne et haute de plafond, l’entrée du local n’est pas très large, mais s’étant en longueur jusqu’à l’autre extrémité du bâtiment. Des étagères en bois massif s’élèvent sur tous les murs disponibles, et forment des couloirs biscornus, donnant au lieu un aspect labyrinthique. Aucune allée n’est tout à fait parallèle à une autre. Une fois à l’autre bout de la pièce, il faut être un habitué des lieux pour remarquer que la grande étagère des livres policiers sur la droite n’est pas tout à fait ajustée au mur. En effet, derrière cette petite ouverture se trouve une autre pièce, utilisée par Grand-Père comme bureau. Il s’y trouve également l’escalier menant à notre appartement à l’étage. Et c’est depuis cette pièce que le vieux bourricot me hurle ses instructions de temps à autre.

Un grésillement me tire de mes rêveries. Le vinyle que j'écoutais jusque-là s’est terminé. L’avantage d’être seule derrière le comptoir est que je n’ai pas besoin de me battre avec Grand-Père à propos de la musique à diffuser dans la librairie. S’il y a bien une chose sur laquelle nous sommes d’accord, c’est que la musique est indispensable pour l’ambiance de la librairie. Mais cela s’arrête là, puisque l’un de nos plus grands désaccords concerne nos goûts musicaux respectifs.

Alors que je m’apprêtais à choisir mon prochain vinyle, la clochette de la porte retentit. Un client entre alors, un jeune homme que je n’avais jamais vu. Quoique… Je ne l’ai peut-être jamais aperçu dans la librairie, mais son visage m’interpelle. Il disparaît rapidement dans les allées, me laissant sur ma faim. J’oublie rarement les visages, déformation professionnelle. Perdue dans mes pensées, j’en oublie même de remettre de la musique. Le vieux tourne-disque reste vide, le tapis noir tel une gueule béante attendant d’être nourrie, le bras de lecture tendu dans ma direction, près à attraper le vinyle que je lui mettrais sous les dents. Le client mystère finit par réapparaître au comptoir les bras remplis de livres, la mine concentrée pour ne pas faire tomber sa précieuse cargaison. Il finit par poser les ouvrages devant moi, découvrant enfin son visage. Je finis par reconnaître le jeune homme passant régulièrement devant la librairie, ne lui accordant d’habitude aucun regard, trop concentré par sa destination. Mais… Ce n’est pas tout. Je l’ai déjà rencontré dans d’autres circonstances, j’en suis persuadée.

Et finalement, lui aussi commence à me remettre. Après avoir levé les yeux de sa note, il fixe mon visage pendant quelques secondes de trop, et il le fixe encore plus longtemps que toutes les autres personnes que je rencontre pour la première fois. Je soutiens son regard, comme à mon habitude.

« Oh. Excusez-moi, votre visage me disait quelque chose. »

Je hausse un sourcil, l’air de rien. Ça tombe bien, à moi aussi. Le grand jeu étant de savoir qui devinera avant l’autre. Je fais néanmoins mine de ne pas comprendre où il veut en venir. Je finis par avoir un éclair de génie, finissant par le replacer dans cet autre contexte. Celui de mon autre boulot.

« Vous ressemblez à la journaliste qui essayait d’interroger mes collègues l’autre jour. Mais je me trompe sûrement. »

Non, il ne se trompe pas. Il m’arrive de traîner régulièrement près du BUR, à la recherche de nouvelles croustillantes que mon homologue Hercule pourrait déterrer. C’est là-bas que je l’ai aperçu, entrant et sortant du bâtiment. Intriguée par le personnage, je me dis qu’il pourrait être utile de me le mettre dans la poche. Au cas où mes autres informateurs essayeraient de me lâcher. Mais lui donner cette information trop facilement me laisserait sur ma faim. Après tout, j’ai une réputation à maintenir. J’opte alors pour une attitude évasive, sur un ton désintéressé.

« Je ne sais pas. Qu’est-ce qui vous fait penser ça ? »

Je saisis alors la liste qu’il me tend, et qu’il semblait avoir presque oublié. Je commence à passer commande, attendant sa réponse. Mon regard semble concentré sur la liste, mais mon ouïe est aux aguets.
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Lun 12 Fév 2024 - 1:54
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Ce qu’elle lui répond le figea un instant, une réponse vague, que ne réfuta pas ses doutes, mais ne les confirmait pas non plus. Il se sentit soudain très gêné, se maudissant d’avoir encore une fois dit ce qui lui passait par la tête sans réfléchir. Ne sachant pas quoi répondre, il était prêt à payer, prendre ses livres, partir et probablement ne plus jamais revenir dans cette librairie.

Heureusement, son esprit rationnel le rattrapa, il avait beau ne pas aimer son travail, son expérience au BUR avait du bon dans ces moments-là. C’était pourtant simple, si ce effectivement pas elle qu’il avait vue, elle aurait juste réfuté. À vrai dire, sa cicatrice ne passait pas vraiment inaperçue non plus.

▬ Hm, finalement si vous ne niez pas, c’est que ma mémoire ne me joue pas des tours pour une fois.

Non ? Malgré tout, il n'en était pas sûr. C’était bien le problème autant à son travail ou en tant que bêta de sa meute Hayden avait cette capacité à rester confiant dans ses affirmations par pure nécessité de conserver sa position, autant en dehors, cette confiance était remplacée par un flot de doute et de remises en question sur lui-même. Mais il ne pouvait plus reculer maintenant.

▬ Mais pourquoi une libraire viendrait fouiner à Scotland Yard ?

Il remonte ses lunettes en posant cette question à moitié rhétorique. C’était loin d’être un cas isolé, des curieux, il y en avait, des touristes, des journalistes, des blogueurs, des influenceurs, un tas de casse-pieds traînait dans leur pattes, en particulier lorsqu’une affaire était médiatisée. Mais c’était la première fois qu’Hayden avait l’occasion de discuter avec l’un d’eux.
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