Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
En savoir +
Aurore Tamisée
Top Partenaires
forum
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

It’s not enough ∆ ft. Cal Lawrence
Répondre
Nouveau sujet
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Lun 8 Avr 2024 - 3:23
It’s not enough
Les deux Lawrence qui égaient ton existence se retrouvent chez toi. Tu te vois contraint de reconnaître une certaine appréhension quant à cette découverte de ton domicile. C'est ton petit bijou, un joyau dans un quartier en pleine expansion, un studio modeste, mais diablement bien agencé. Tu installes tout le monde autour du comptoir de la kitchenette, tu n’as pas eu le temps que tu voulais pour nettoyer en profondeur les moindres recoins de ton chez-toi, mais ça suffirait, en tout cas, il le faudrait puisqu’ils sont déjà là.

Ton premier travail à l’arrivée du journaliste et de son enfant est d’occuper Chloé avec une bande dessinée de chez toi, appropriée à la lecture d’une enfant de cinq ans, tu t’en es assuré avant qu’ils n’arrivent. En second, vient le déménagement de ton bureau et de l’ordinateur qui trône fièrement dessus. Il fallait laisser un espace de travail à Cal et l’installer dans le salon, à côté du canapé convertible que vous occuperez ensemble, te semblait une meilleure idée que de le laisser à l’étage. Cette opération périlleuse effectuée, vous avez pu partager un repas.

Laissant le choix à chacun de commander ce qu’il lui plaisait le plus sur la carte, tu t’es contenté de demander une plus grande pizza pour Chloé pour partager avec elle, ce qu’elle n’aurait pas l’appétit de finir. Tu n’aimes pas le gaspillage, pas du tout même. L’idée de jeter ce que l’on est pas capable de consommer alors que d’autres meurent assez littéralement de faim, t’insupporte. Pourtant, même armé d’un protège gastrique, ingéré en amont du repas, ton estomac se tord à tout rompre une fois le repas terminé.

Le pauvre organe se plaint tant et si bien qu’une oreille attentive saura capter sa terrible complainte, au gré de tes contorsions maladives. Afin de laisser champ libre à ton aimé de travailler à loisir, lui qui pouvait se le permettre depuis n’importe quel domicile, tu décides de faire prendre son bain toi-même à son enfant et de lui compter une histoire, une fois ses quenottes reluisantes. Tu n’es pas bien certain que le conte de la princesse Kaguya lui parle, nécessairement, surtout compte tenu de la tristesse inhérente de cette histoire, mais elle s’endort tout de même sous ton doux regard, au son de ta voix de compteur émérite.

Lorsque tu redescends de la mezzanine où se perche ton lit habituel, c’est pour contempler ton blond préféré s'atteler à la rédaction d’un énième article. Bien qu’il soit silencieux, il se pourrait complètement qu’il soit toujours au téléphone, en attendant de trouver l’information dont son contact aurait besoin. Dans le doute, tu lui caresses tendrement la nuque, fait remonter tes doigts jusqu’à son cuir chevelu que tu masses brièvement. « Est-ce que tu pourrais m’aider ?.. » Murmures-tu, sans vouloir déranger peut-être pas dans l’immédiat, mais sous peu, tu aurais besoin de ses grands bras pour aller chercher pour toi les draps que tu as bêtement logés tout en haut d’un placard de l’entrée.

Tu te détournes de lui, non sans lui présenter un doux sourire et ouvre le canapé-lit en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Très tôt, donc, après avoir déclaré ton besoin d’aide, tu te retrouves dans le petit sas de l’entrée et pointes du doigt, à la grande tige qui te sert de compagnie, quel tas de linge de lit il lui faudrait descendre, s’il voulait dormir autrement qu’à même le canapé. « Si tu pouvais me descendre cette pile-ci, ça m'arrangerait… » Souffles-tu, sans jamais vouloir le déconcentrer dans son œuvre. Toujours aucune volonté en toi de le perturber dans son travail, après tout, c’est inscrit dans ton ADN de te plier à toutes les exigences qu’un employeur pourrait avoir sur toi. Comment ne pas comprendre son absolue dévotion ?
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Lun 8 Avr 2024 - 3:35
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Si l’appartement de Meryl s’avérait être un environnement très cozy et chaleureux, ce qui étonna Cal dans un premier temps, c’est avec horreur qu’il découvrit ce bond dans le temps qu’il venait d’effectuer. Un vieux poste radio, pas d’internet, et un PC si vieux qu’il fut finalement soulagé qu’il ne soit pas relié au web. Une cuisine totalement vide d’ingrédient et d’ustensile, le journaliste était finalement mis face à l’évidence de la véritable nature de Meryl auquel il devrait finalement faire face. Mais après tout, qu’est-ce que ça changerait ? Rien, car il était amoureux de Meryl, et que cela passait clairement au-dessus de sa haine pour son espèce.

Mais malgré toutes ces évidences, l’agent du BUR arrivait toujours à le faire douter, est-ce que tous les vampires arrivaient aussi bien à imiter le comportement humain vis à vis de la nourriture ? Est-ce qu’il se faisait du mal volontairement pour garder l’illusion ? Est-ce que Cal ne devrait pas juste s'arrêter à ce moment ? Il n’en eut malheureusement pas l'occasion, son téléphone sonnant en plein dîner, on le garda un bon moment au bout du fil pendant que son hôte et Chloé terminaient leur repas.

L’un des rédacteurs en chef au bout du fil, le journaliste en profita pour lui expliquer la situation vis à vis de son appartement, sans doute, devrait-il lever le pied durant les prochains jours.

La soirée se déroula relativement, normalement. Chloé était au lit grâce aux bons soins de Meryl, pendant que Cal s’afférait à avancer le plus possible son travail afin d’avoir ces prochains jours plus tranquilles. Soudain, il stoppa net toute rédaction lorsqu’il sentit le contact glacial de la main de Meryl sur sa nuque, dressant chaque parcelle de son épiderme. Le murmure de sa voix tandis que son contact remonta doucement vers ses cheveux, n’arrangea rien à ses affaires, il se tourne rapidement vers lui, les oreilles rouges, complètement confuses. Le souvenir de leur séparation, le contact de ses lèvres sur sa joue lui revient.

Meryl. Qu’est-ce… ? Il rata son occasion de le confronter, le coupant dans son élan en lui demandant son aide. ... J’arrive.

Dit-il en capitulant, sur un court instant. Car juste après avoir attrapé la pile de draps et s'en être débarrassé sur le canapé, il porta toute son attention sur Meryl. Appuyant son épaule sur l’encadrement de l’entrée qui menait au salon, en lui bloquant le passage.

Maintenant, il va falloir que tu m’expliques à quoi tu joues. Déclara-t-il enfin en se penchant vers lui, le fixant droit dans les yeux.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Lun 8 Avr 2024 - 4:24
It’s not enough
Il ne pouvait pas se contenter de t’aider. Il fallait qu’il te fasse obstacle, de son corps... C’eut été trop simple, sans ça. S’il dépose, en effet, le linge de lit que tu lui as demandé de descendre, au bord du canapé, voilà qu’il te bloque l’accès au salon. Paresseusement accolé à l’encablure de la porte, il te tient de grands discours, cherchant à savoir où tu veux en venir, exactement. Premièrement, tu n’as aucune idée de quoi il parle, tu ne fais rien de spécial, si tu ne t’abuses. Tu es simplement toi-même, est-ce suffisamment insupportable pour le journaleux, pour qu’il te tape une crise de nerfs ?

Tu arques un sourcil, assez surpris par la tournure que prennent les choses. Que veut-il savoir, que doit-il comprendre, concrètement, pour te lâcher la grappe ? Devrais-tu lui confesser tes sentiments, là, maintenant pour qu’il comprenne ? Hors de question. Tu n’as pas attendu des années durant pour céder à la seconde occasion qui se présente… Qu’est-ce que ça ferait de toi ? Un opportuniste, au mieux, un fieffé gredin, au pire. En griffe acérée, tu poses ta main contre son torse, au beau milieu de ses pectoraux. « Je cherche seulement à comprendre… »

Lentement, ta main se déplace. Elle perd de l’altitude au fur et à mesure que les secondes passent. Du bout des doigts, tu quittes la première région rencontrée par ta main, pour caresser tout du long de tes extrémités gelées, le plexus de Cal, puis la naissance de ses abdominaux, le ventre et voluptueusement, se détacher de son corps, pour conclure. « … À quel point je puis me permettre d’être tactile avec toi. » Tu n'as clairement pas froid aux yeux, tu ne te rends peut-être pas compte de ce que tu racontes.

C’est sans doute cette arrogance ignare qui te fait le toiser de plus belle, diaboliquement. L’armoire à glace en face ne t’effraie plus et tu t’avances vers lui, sans détours.

Pas que tu puisses l’impressionner du haut de ton mètre moins vingt, plutôt qu’avec un peu de chance, tu puisses le mettre suffisamment mal à l’aise pour qu’il te permette de finir de faire le lit. Tu joues le jeu, faussement piégé par sa stature qui te laisserait pourtant l'occasion de t’enfuir si tu le souhaitais réellement. Tu n’as pourtant aucune intention de répondre sérieusement à ses allégations, pour le moment. Sur la pointe des pieds, tu approches ton visage au plus proche du sien - que tu le puisses - sans amorcer d’autres mouvements que celui-là. Dans le pur déni de ce qui est en train de se jouer entre vous.

Après tout, quel malaise si tu devais assumer réellement de quoi il s’agissait. Mieux, vaut-il le prendre à la rigolade, parce que c’est bien ce dont il s’agit, d’une blague, n’est-ce pas ? Le rouge aux oreilles de Cal ne ment pas, et curieusement, tes pommettes ne sont pas en reste. Il se pourrait que tu doives le lui dire, pour de vrai cette fois. Pas comme tu l’as longtemps imaginé, dans divers scénarios, diverses époques, il va peut-être falloir le lui dire aujourd’hui, tout de suite, maintenant. Parce qu’il n’est pas déjà au courant !? De qui se moque-t-il ..?

Et toi ? Bien sûr qu’il se fiche de toi à jouer les ignorants, mais peux-tu seulement plaider innocent lorsque tu commets les mêmes impers ? La nuance se trouve dans tes motivations. Les tiennes te semblent très claires, toi qui en es parfaitement au courant, là où les siennes, par son langage corporel, ses réactions… Tu pourrais tout attendre de lui, que finalement, il te repousse, qu’il veuille de ton corps, sans vouloir de ce qui lui donne conscience ou même l’inverse, ce qui serait équitablement désastreux pour toi… Comment savoir vraiment le fond de sa pensée, sans risquer de le froisser et surtout de te mouiller, une fois pour toute ?

Ton téton droit vient frotter un peu au-dessus de son nombril, furieusement. Aura-t-il l’audace de rétorquer quoi que ce soit à tes grands airs ? « Un problème avec ça ..?.. »
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Lun 8 Avr 2024 - 4:28
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Le journaliste ne savait plus vraiment où donner de la tête, est-ce qu’il était vraiment certain des sentiments de l’agent du BUR envers lui, ou est-ce qu’il jouait simplement avec lui ? Est-ce qu’il était comme ça avec d'autres ? Cette simple pensée l’énerva profondément. Cette proposition scabreuse qu’il lui avait faite ce soir-là dans son appartement, est-ce que ce n’était pas finalement tout ce qu’il voulait ? Alors qu’il continue de jouer avec lui, continuant son contact ambigu, il soutient son regard, s'empêchant d’être simplement amusé par son attitude qu’il voulait probablement provocatrice.

Tout dépend de ce que ça veut dire. S’il s'était légèrement redressé à son contact, il se décolla finalement de l'embrasure de la porte, mais ne se décala pas pour autant de son chemin. Je suis un grand romantique, tu sais.

Il prononça doucement ces derniers mots, en esquissant un sourire, perdant sa main dans la nuque de son opposant, qu’il remonta à son tour dans ses cheveux. Il imitait tout bêtement son propre geste.

Les relations purement physiques ça ne m'intéresse pas. Continua-t-il, en rompant le contact à contre-cœur. Mais il fallait bien cela pour se faire comprendre, son regard ne se détachant pas du sien. Il appuya par ailleurs ses propos en se redressant complètement, et en reculant et se décollant délicatement. Si c’est uniquement ce que tu veux, oui, c’est un problème.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Lun 8 Avr 2024 - 4:30
It’s not enough
Sous tes impostures, il ne se laisse pas démonter. « Tout dépend de ce que ça veut dire », qu’il te répond. Tes grandes billes noires scintillent de crédulité. Se pourrait-il qu’il.. ? « U-un.. » Tu répètes bêtement le morceau de sa phrase, sans savoir en dire davantage. Qu’est-ce qu’il osait impliciter par-là !? Ça voudrait dire qu’il pourrait.. ? Enfin, peut-être… Tu es certain de ne pas te faire d’idées ?.. Contre toi, il s’était redressé, te dominant de toute sa hauteur lorsqu’il t’assène - ce que tu crois être - son assaut final.

Il sera, à jamais, celui de vous deux qui s'annonce en premier ?.. Hors de question. Il n’a pas le droit de te piquer ton moment comme ça… Le rouge s’empare magistralement de ton minois. Tu ne prévoyais pas de devoir répondre de tes actes avec autant de sérieux, n’as-tu donc jamais l’opportunité de t’amuser un peu ? Il faut toujours qu’il te rattrape aussi sec, comme si la moindre ambiguïté l’affligeait au plus haut point. C’est vrai que Cal ne t’a jamais paru de ceux qui s’enlisent en circonvolutions superficielles, mais tout de même !

Ne peut-on pas laisser le temps aux choses de reposer ? Ne peut-il pas accorder à ton myocarde le moindre répit ? Superbement, il étire ses lèvres dans un sourire que tu perçois railleur. C’est à se demander qui mériterait le mieux le titre de non-humain. Incapable de soutenir son regard, sous son attitude, sous cette caresse qui remonte dans ton cou, tu l’entends simplement t’expliquer son inintérêt pour les choses de la chair. Surpris, au moins autant par la substance de son propos que par la séparation nette qu’il établit entre vous.

Tu rouvres un œil hébété alors qu’il te darde, inquisiteur, plus profondément des yeux. Tu t’affaisses un peu, plongeant davantage contre ce grand torse crépitant d’un feu dont tu souhaiterais qu’il t’engloutisse. « … Et tu trouves ça drôle ..? … » Soupires-tu, le poing serré venant frapper, mollasson, ce marbre trop clair de son corps d’éphèbe. L’érèbe dans tes iris peine à soutenir les paradis inaccessibles qui s’étendent, juste au-dessus de lui. Lui faut-il toujours être aussi direct, sans subtilité, sans place - aucune - réservée au doute et au romantisme, justement ?

“Je pensais que c’était évident que je n’en voulais qu’à ton c-...“ Tu mourrais d'envie de le lui dire, de faire le malin, une énième fois, mais peut-être - aussi et surtout - une fois de trop. Or, il est impensable pour toi de passer à côté d’une occasion aussi belle de lui livrer ici tes sentiments les plus sincères. Il y a un temps pour rebondir avec humour aux situations les plus dramatiques, esquiver d’un calembour la moindre tentative d’intimité et ceux où… Il va bien te falloir concéder du terrain à l’autre, t’ouvrir à lui, ne serait-ce qu’un peu.

Tu détournes le regard, impossible de lui dire le fond de ta pensée, de ne pas faire l’imbécile ET de le regarder droit dans les yeux en même temps. Il te faut choisir et c’est vite vu. « J-j’ai des sentiments pour toi. » Tu t’arrêtes brutalement, comme si ta phrase n’avait pas simplement trouvé sa fin, mais plutôt que tu t’étais coupé net dans une explication plus longue. Tu en oublies de respirer, un long moment. Enfonçant ton visage dans la masse tiède en face de toi, tu râles tout bas. « Depuis longtemps, même… »

Comme quoi, parfois, on a beau avoir les plus beaux discours en tête, si l’on n'est pas capable de les porter aux oreilles d’un auditoire, tout cela est bien dérisoire. Lui dire que tu reconnais dans ses yeux la couleur de l’évidence ? Lui expliquer que depuis que tu l’avais rencontré, l’idée de te lier à un autre ne t'avait plus effleuré ? Lui confier la honte dévorante d’être tombé amoureux d’un homme marié ? Rien de tout ça ne te semble pertinent, quand, bercé par les battements de son cœur d’homme, tu préfères tenir ta langue trop bien pendue.
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mar 9 Avr 2024 - 2:13
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Finalement, ils y étaient. Un petit rire s'échappa, lorsque son poing d’une force lambine s'abattit sur lui. Est-ce qu’il trouvait cela drôle ? Non pas vraiment. Adorable par contre, très certainement. À la fois rassuré et plutôt heureux de sa réaction, finalement, il ne s’était pas trompé. Mais encore fallait-il à présent qu’il le lui dit de vive voix.

Il l’avait laissé s'échouer contre lui. Mais ce fut que lorsque ces mots doux furent prononcés que Cal enroula son étreinte contre-lui. Finalement, le journaliste n’avait pas dû attendre très longtemps… Contrairement à l’agent du BUR… Depuis longtemps, n’est-ce pas ? Avant qu’il se remarie, c’était certain. Pendant qu’ils partageaient leur quotidien ambigu ou le blond, c’était avéré si ignorant. Il y avait de quoi se sentir coupable, mais il ne laisserait pas sa culpabilité ruiner ce moment. Il était également hors de question qu’il réponde à ses sentiments sans même pouvoir apercevoir les moindres de traits de son visage à ce moment caché contre lui.

Leur différence de taille n’arrangeait pas tellement ses affaires. Desserrant son étreinte, ses bras allèrent l’attraper sous ses cuisses, le soulevant quelques instants contre lui. Il ne fallut que quelques pas, quelques secondes avant qu’il ne puisse déposer les fesses de Meryl sur un meuble assez haut de son salon. Forçant leur visage à être finalement à une même hauteur. Cal étira un sourire satisfait, lorsqu’il put enfin revoir les yeux bridés de son aimé dans lesquels il plongea les siens. Parlant assez bas pour ne pas déranger sa fille qui dormait à l’étage du dessus.

Moi aussi, j’en ai. Donc tu vois, finalement il n’y a pas de problème.

Il approcha doucement son visage du sien, déposant un baiser sur son front. Un court moment avant de réarmer son attention sur lui. Penché en appuyant ses coudes sur le meuble, son visage désormais sous le sien, il ne le lâcha pas du regard.

He. Demain soir, si tu n’es pas de service… Il marque une pause, étirant cette fois un sourire stupide de bien-heureux. Sortons ensemble.

Car c’était bien le genre de choses auxquelles Cal accordait de l’importance. Puis soudain il se décolla du meuble, reculant un peu en levant les bras non sans lâcher son sourire insupportable.

Oh excuse-moi tu voulais faire le lit peut-être ?
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mar 9 Avr 2024 - 3:26
It’s not enough
Une onde contre ta peau qui crépite. Son souffle caresse la courbure de ton oreille iridescente, ta joue. C’est une fièvre qui t’emporte aussi vite qu’il sait répondre à tes aveux susurrés. Au toucher, tu sais reconnaître chacun de ses doigts, soulevant ton corps pas l’arrière de tes cuisses. Par centaines, des décharges irriguent ton être de frémissements langoureux. Tu manques d’air, mais ne sais que retenir ton souffle. Frêle, ton poing se referme contre ton cœur battant. L’ivresse te noie alors qu’une fois de plus, il te fait quitter la terre ferme. Pareillement enveloppé de ses bras, tu t’étonnerais de ne pas rompre, mais fallait-il que tu puisses toujours penser.

Dans cette nuit de mars, le soleil rayonnait pourtant comme sous un zénith d’août. À t’en fendre les paupières, tu maintiens méthodiquement tes disques brûlés à bonne distance. Sans que jamais que tes lèvres ne tressaillent, tu psalmodies tous les saints. Ton rêve, il le changerait en réalité, avec une aisance aussi déconcertante ? Fallait-il seulement, le lui dire ? Méritais-tu d’être exaucé ? N’était-ce pas qu’une vilaine chimère, servie par ton avide psyché ? Le contact d’une surface plane sous tes jambes arables les libèrent de l’emprise captivante de ses mains agrippées à toi. Tu prends, enfin, une inspiration chahuteuse.

Sans même prendre la peine d’essayer de relever ton regard sur ce visage que tu ne souffrirais pas de contempler, tu déposes une main tremblante sur ces cieux auxquels tu pensais ne jamais savoir accéder. C’est ton autre main, venant rencontrer délicatement sa joue, qui te renseigne sur le contentement du blondin, alors qu’il poursuit en mots ses délicieuses inepties. Il se défait facilement de tes caresses lorsqu’il oint de ses doucereuses lèvres ton front d’un tendre baiser. D’une respiration haletante, tu n’as bien que le temps de flatter l’arrête de son nez d’une accolade du tien, pour lui suggérer ta rédhibition la plus totale.

Voûté, comme il l’est au-dessous de toi, tu le voudrais tien, dès lors et jusqu’à l’aube. Se peut-il qu’un cœur immortel, étouffé de joie, cesse de battre ? Mais quel est-il, cet esprit idiot dont tu es tombé éperdument amoureux ? Comment sait-il trouver la force de te proposer le plus naturellement du monde de bien vouloir sortir en sa compagnie ? Comme si tu avais besoin qu’au-dehors, l’on sache à quel point, tu pouvais brûler pour lui, à quel point ton âme se voulait liée à la sienne, à quel point tu avais souffert de tes propres silences et ô combien ce sont ces mêmes mots qui te trahissaient et continuaient de te trahir, grands absents, dans ta gorge bien trop nouée pour savoir leur donner le jour.

Un dernier trait d’esprit de la part de ton journaliste. Ton corps, engourdi consent à y rire de bon cœur. Sans jamais s’envoler trop haut, tu espères que ces quelques éclats sauront le rassurer à la vue des diamants qui constellent ton visage. Perles de sentiments trop longtemps strangulés, rosées de contemplations solitaires à d'heureux lendemains, il ne faut les interpréter d’aucune autre façon. « Embrasse-moi. » Fermement, tu délivres ta seule réplique, adressant enfin une bataille digne aux firmaments que t’offrent les miroirs de cet autre, tant désiré, face à toi. D’un geste brut et atone, tu accroches tes extrémités à son col et tires à toi cet empaffé pour le faire taire, ne serait-ce qu'un temps.
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mar 9 Avr 2024 - 5:13
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Était-ce la réaction qu’il attendait dans cette provocation ? À vrai dire oui, c’était l’un des scénarios qu’il espérait. Se sentant vivement et presque brusquement attiré vers par l’agent du BUR, qui le força par ailleurs à revenir sur ses pas, le journaliste s’appuya à nouveau sur le meuble, un bras de chaque côté de son assaillant, pour ne pas trébucher bêtement dans la manœuvre. Leurs lèvres se rencontrèrent inévitablement, le journaliste se laissant aller à cette proximité qu’il désirait tant, les yeux mi-clos. Maintenant sûr de sa stabilité, sa main gauche alla lentement se nicher sur la nuque de son amant, intensifiant son contact. À ce moment, ses plus bas instincts semblent s'éveiller face à un Meryl désormais entièrement à lui. Cependant, Cal savait plutôt bien garder son sang-froid, merci à lui. Il finit par légèrement se détacher de ses lèvres. Tu t’en contenteras pour ce soir Il esquissa un sourire en coin.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mar 9 Avr 2024 - 5:48
It’s not enough
TW : Sexualité

Il te laisse tout juste le temps de savourer voluptueusement cet instant suspendu, avant de s’éloigner à nouveau. « Hors de question. » Tu viens nouer expertement tes jambes à sa taille, rapprochant le bassin de l’indécis du tien. D’un mouvement audacieux, tu prends en altitude, en équilibre, sur le corps de ton partenaire. Faisant basculer ton poids plume, dangereusement, en direction du canapé déployé derrière vous, ton but est de faire ployer le Goliath de ton David. Un regard, venimeux de lubricité plus tard, vous vous retrouvez un étage plus bas.

Dissipant avec difficultés tes émois précédents, Cal sait faire ressurgir de toi toute ta fougue. Un être capable de t’attendrir et de te tendre à la fois ? Il te faudrait songer à officialiser un de ces jours. Mais ce soir, rien tout ça ne connaîtra jamais aucun public et c’est sans doute pour le mieux. À nouveau, tu presses ton visage contre ce torse, saisissant du nez chaque fragrance bonne à dérober à ton Jules. Tu embrasses, par-dessus le tissu son poitrail, avant que le linceul superficiel ne t’indigne. Tu rabats sur son visage le pan gênant du chandail, que tu maintiens en place d’une main pour, pouvoir cajoler convenablement ses atours.

Sans regard pour ta condition et tes pulsions vampiriques, tu frôles de la langue un coin de clavicule, tandis que de tes doigts libres, tu viens flatter l’intérieur de sa cuisse. Aucune raison que tu sois le seul à ressentir ce trépas mortifère, de succomber aux caresses assoiffées d’un amant épris. N’ayant cure des dangers que peuvent représenter tes agissements, ton visage migre, toujours plus au sud. Là où tes doigts dessinent maintenant de drôles d’arabesques sur le flanc tendu en offrande à la bête que tu es devenue.

Tu ne marques une pause qu’au moment où tu te décides à embrasser une parcelle de peau, un peu au-dessus de son nombril. Reprenant ton souffle, tu réalises peu à peu l’ébullition dans laquelle tu es entrée. Un retour du principal concerné ne serait pas de trop. Tu rends propriété à Cal de son champ de vision, là où tu quittes ton haut, sans autre forme de procès. Juché sur sa taille, tu le toises furieusement, mais tes propos sont de miel, même si ta face s’empourpre. « Si tu ne v-… Peux pas. Je comprendrais. »

Une moue insatisfaite déforme ce qui pourrait être – autrement – un sourire tout à fait satisfait de toi. « Mais laisse-moi au moins dormir comme ça, contre toi. » Tu rapportes une de tes mains, perdu sur son corps, contre ton torse. La déclaration est trop honnête et la pureté écœurante qui s’en dégage emporte avec le reste de ton visage, la pointe de tes oreilles dans une nouvelle nuance d’embarras.
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mer 10 Avr 2024 - 7:19
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Content Warning : Sexualité

Ce que Cal pouvait être naïf, pense que Meryl allait docilement l’écouter après avoir finalement effleuré le fruit interdit qu’il désirait tant. Il lui avait bondi dessus comme un fauve sur sa proie, avant même que le blond n’ait le temps de se rendre compte de ce qu’il se passait, il était allongé sur le dos, sa raison croisant le fer avec ses envies, il était si difficile de ne pas répondre à ses tendres assauts.

C’est ton truc de sauter sur les gens comme ça ? Lui répondait-il en faisant la moue, les pommettes rougies.

Il était difficile de reconnaître que la surprise ne lui avait pas déplu, dans d’autres circonstances, il était certain que la soirée aurait connu un autre dénouement. Néanmoins, Cal prit de ce pas la porte qu’on lui avait entrouverte pour calmer ses ardeurs. Mais il n’avait pas envie de signifier verbalement le fait qu’il ne pouvait pas continuer en l’état. Lui attrapant doucement le poignet posé sur son torse, il le tira doucement pour l’allonger contre lui, en lui caressant les cheveux dans une tentative d’apaiser la bête, et lui signifier qu’ils en resteraient là pour la soirée.

Très bien. Mais vu où en sont les choses, tu n’as même pas besoin de me demander ce genre de faveur, tu sais. Il se redressa, prenant appui sur ses coudes, lui déposant un court baiser sur ses lèvres. Mais d’abord, faisons le lit. Conclut-il en souriant.

***


L’objectif initial fut finalement accompli pour le plus grand bien de Cal dont toutes ses forces l’avaient quitté après une journée aussi longue qu’éprouvante. Le journaliste s'était finalement écroulé, accueillant avec autant ravissement les draps et la couette propre fraîchement installés que son amant qui venait se nicher contre lui. C’était sans compter sur son cerveau qui commençait à ressasser tout ce qui venait de se passer, et surtout ce qui se serait passé si les choses s'étaient poursuivis, car à cet instant, il avait été clairement celui qui recevait les ardeurs du brun, ce qui n’était pas vraiment dans ses habitudes, la question le rendit un peu nerveux.

He… Murmura-t-il, essayant d'attirer son attention, avant de se rendre compte qu'il n'avait pas réussi à formuler sa question dans sa tête. ... Non rien. Bonne nuit. Se rétractant doucement, en fermant les yeux.

Il valait mieux remettre cette question à plus tard, après tout, les choses n'auraient peut-être pas été aussi loin ce soir-là, encore, faudrait-il que Meryl ait tout ce qu’il fallait… Ou alors c’était le cas ? Mais pour s’en servir avec qui d’abord ? Ce qui hypothétique qui le fit silencieusement ruminer, il resserra son étreinte sur son agent du BUR, déposant un baiser sur son front, avant de doucement commencer à sombrer dans les bras de Morphée, affichant une légère moue cachée par la pénombre. Évidemment, Cal n'exprimerait jamais oralement son mécontentement déplacé dû à cette pensée intrusive.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mer 10 Avr 2024 - 21:02
It’s not enough
La cage thoracique sur le point de céder, tu ressens les pulsations frénétiques dans tes veines et celles de ton complice. Tu auras bien fait de miser sur une mise en arrêt immédiate de tes inquisitions effrénées. Si le moment avait été propice aux aveux à demi-mots, il faudrait attendre pour passer à table. Une faim différente de celle qui t’a trop souvent accablé s’insinue en toi. Tu ne veux plus rompre le contact avec lui, de peur de le voir disparaître, de peur de te réveiller de cette situation trop belle pour que ce soit vrai.

Il s’était seulement contenté de souligner ton attitude animale, essoufflé. La vulnérabilité révélée de ce diurne, si longtemps contemplé en seule statue d’albâtre,  a le don de jeter de l’huile à l’âtre de tes dévorantes passions. Tu n’es pas coutumier de la retenue, pas plus que de savoir faire preuve de patience ou de tempérance. Pourtant, pour lui, tu sauras – non sans difficultés – refréner tes plus bas instincts. Parce qu’il t’en avait formulé la demande, même sans l’avoir dit de ses lèvres. Il t’allonge sur lui, tu n’es plus sûr de comprendre, mais transit, tu consens docilement à te faire entraîner contre ton aimé.

Mielleuses, tes lèvres dessinent un vague sourire, sans savoir se figer, jamais. Les tremblements, légers, de ta mâchoire malmenant chaque tentative. Tu n’entends plus que son cœur, qu’il te tend, battre pour toi ? Tu aimerais le croire. Tu perds ton regard contre sa peau, son grain fin, la texture soyeuse qu’elle revêt généralement, les zones de sécheresses, les fantaisies que tes yeux n’attrapent pas, mais que la pulpe de tes doigts capte, avidement. Tu voudrais passer la nuit à découvrir ce corps, fusse cette soirée la plus chaste de ton existence, tu en serais comblé. D’un mouvement que tu n’attends plus, de sa part, il caresse ta toison de jais.

C’est comme si l’on versait des cendres fraîches sur la neige neuve. Sublimation. La palette qui quittait, peu à peu, les gradients carmin – au fur et à mesure que tu domptais silencieusement la chaleur enivrante de cet humain – voilà qu’elle s’en revient à toi, sans détours. Immédiatement, tu te raidis. Ta colonne vertébrale, fondant lascivement sur les contours du blond, retrouve son axe le plus droit, tu n’oses ni bouger, ni respirer. Est-ce une invitation ? Cela va-t-il cesser, si tu bouges ? Dans ta stupeur, tu auras redressé ta joue, ayant fusionné avec la lave de son épiderme, ainsi décollé de lui, l’air ambiant te semble d’une froideur insupportable.

Machinalement, tu plonges à nouveau ton visage dans cet Eden.  « Très bien. Mais vu où en sont les choses, tu n’as même pas besoin de me demander ce genre de faveur, tu sais. » Comment ? À quoi répond-il ? Tu n’es plus bien sûr.. Pourquoi n’aurais-tu pas à quémander ses faveurs, les as-tu toutes de lui ?.. Est-ce ce qu’il est en train de dire ? Malicieusement, tu te redresses sur lui, avançant ton visage du sien, non sans traîner ton corps animé sur le sien, tu poses ton index droit sur sa lèvre inférieure, amusé. « Mais d’abord, faisons le lit. » Pourquoi faut-il qu’il choisisse de faire pleuvoir sur ta vie ?.. Lui qui règne en maître incontesté sur ton cœur, c'est à croire que te voir misérable est l’un de ses passe-temps favoris.

***

Lové dans ses bras, à nouveau, tu auras chassé tes vilaines pensées en le fusillant du regard. Après un temps à l’observer, sans rien dire, tu finis par oublier pourquoi tu lui en voulais à l’origine. Une méthode à éprouver pour s’assurer de sa qualité sur le plus long terme, mais si cela devait réellement fonctionner, ce serait sans doute le signe que cette relation aurait pour vocation de durer. Le goût persistant de sa faible chair sur tes lèvres, tu gardes tes iris pour toi, souriant, béatement. Délicieusement, l’une de tes jambes contre sa hanche, reproduit un mouvement lent et répétitif, comme pour te rappeler à son bon souvenir, lui signifier que tu es toujours là.

« He… …. ... Non rien. » Pardon ? C’était un fond de nervosité ou bien de l’agacement qui s’immisçait dans sa voix ? Il te faudrait apprendre chacune de ses intonations, vivre dans l’incertitude s’avérerait être un calvaire beaucoup trop insoutenable pour toi, sans ça. La tête inclinée exagérément sur un côté, même étendu sur le flanc à ses côtés, tu remontes ta cuisse en otage entre ses jambes, jusqu’à ce que ton genou presse – gentiment – ses précieuses. « … Comment ça, rien ? » Tu retiens, mal, la panique grandissante en toi, la confusion te fais perdre le meilleur de toi et il ne serait pas impossible de confondre cela avec une colère sincère.

Admettons de bon cœur ton impair, tu caresses d’une main sa joue, à quelques centimètres du tien. Le regard plus doux que ce que tes mots pourraient le laisser penser, tu ajoutes. « Enfin.. J’veux dire que tu peux m’dire, si tu veux… Imagine, on arrive pas à se parler. À quoi bon ?.. » Tes propos ne sont pas tout à fait cohérent, mais l’essentiel, c’est que tu te comprennes, n’est-ce pas ? Pour peu qu’il soit coopératif, il se pourrait que le journaliste parvienne à additionner un et un, mais ça ne serait pas si inimaginable que cela qu’il ne comprenne pas où tu veuilles en venir exactement. « J’dis ça, mais j’veux pas te forcer à me dire, hein.. Juste que si tu veux me dire un truc, hésite pas. Je t’écouterais toujours, moi ! »

Tu te frottes les yeux, toujours pas convaincu de bien vivre ses moments, pourtant d'un banal assez affligeant, à ses côtés. Tu raffermis du mollet ta prise sur sa hanche, alors que tu rétractes tes véhémences envers tes futurs enfants du genou. Ta main reste accrochée à sa joue, ne semblant pas vouloir s’en défaire. Sans y réfléchir davantage, tu l’embrasses. Pour la simple et bonne raison, qu’en rouvrant les yeux, ça te semble la chose la plus naturelle à faire. Puis, pris de bêtises, tu recommences, puis encore et encore, avant de commencer à dire. « Dis-moi. » Entre chaque assaut, et par glousser débilement entre tes vicieuses attaques, jusqu’à ce qu’il t’arrête. C'est devenu davantage une excuse pour graver dans ta mémoire la forme de ses lèvres, contre les tiennes, plutôt qu'un jeu d'endurance, tu n'aurais aucun problème qu'il ne te réponde pas.
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Ven 12 Avr 2024 - 0:35
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Cal sous-estimait très clairement l’indocilité et l’impatience du fauve avec qui il partageait son lit pour les prochaines nuits. Pensant tranquillement plonger dans les bras de Morphée, il fut interrompu dans sa course, par un Meryl semblant d’un seul coup prendre sa casquette d’agent du BUR en plein interrogatoire. Était-ce réellement le moment pour ce genre de jeux de rôle ? C’était clairement trop tôt, comme pour le reste.

Mais finalement, son cerveau lui rembobinant la scène à toute vitesse lui fit réaliser le ton de sa voix, un ton inquiet, angoissé… Paniqué ? Que pouvait-il bien s’imaginer ? Sans doute des inquiétudes aussi stupides que celles du journaliste. Morphée avait désormais quitté la scène, laissant un Cal gérer une confession sur l’oreiller arrivant si tôt, dans leur relation naissante. Il est alors soudainement assailli d’affection par son bien-aimé à l’humeur aussi changeante qu’un matou.  

Meryl.

Il essaya d'intervenir entre deux assauts, puis finalement, il se laissa aller en enroulant son bras autour de sa taille, rencontrant de lui-même ses lèvres dans un baiser plus long, plus profond, tentant de calmer cette adorable petite boule d’amour aux crocs qu’il ne pouvait évidemment plus ne pas remarquer. Lorsque finalement, ils purent respirer, il finit par lui répondre.

Tout va bien d’accord ? Rien ne presse. On a tout notre temps. Il lui dépose un dernier bisou sur le front avant d’ajouter. Mais là, j'ai besoin de dormir. La journée a été particulièrement longue et éprouvante.

Il se remémora notamment les abeilles qui avaient investi son appartement après une longue journée de congé ou il n’avait finalement fait que travailler. Et le manque de sommeil est très mauvais pour le teint, et son teint devait être parfait pour conserver son image.

Et je dois me lever aux aurores pour aller faire des courses, Chloé n’a rien pour petit-déjeuner.

Il y eut une pause, dans laquelle il se rendit compte que de toute façon, il avait raté son train du sommeil. Peut-être fallait-il effectivement se saisir de l’occasion pour discuter, mais certainement pas du sujet initial, dont il ne se douterait jamais de toute façon. Plongeant son regard un peu habitué à l’obscurité dans le sien, il perdit sa main sur la joue de son aimé, descendant peu à peu ses doigts vers le coin de sa lèvre. Il marqua une pause, avant de remonter doucement le bord de sa lèvre supérieure, dévoilant une jolie petite canine pointu sur laquelle il avait bien failli s'écorcher un peu plus tôt, qu’il regarda d’un œil pensif.

... Tu devrais arrêter de manger de la nourriture… Tu as encore été malade ce soir.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Sam 13 Avr 2024 - 23:37
It’s not enough
TW : Sexualité

S’acoquiner à ses lèvres n’était pas suffisant, visiblement. Il essaie vaguement de stopper tes élans révérends, avant de mieux les éteindre. S’il avait jeté, aux pierres chaudes de tes égards passionnés, de l’eau, c’est en vapeurs épaisses qu’elles te revenaient en plein visage. Tu te pâmes, dupe quant aux intentions de ton compagnon, et constate, mieux pressé contre lui de son bras, le réveil de morceaux de ton anatomie. D’une oreille distraite, tu comprends cependant qu’il n’a que faire des émois par lesquels il te transporte. À nouveau, comme un couperet, la sentence tombe, ils doivent s’arrêter là, c’est ce qu’il y a de plus raisonnable à faire.

Le journaliste, fidèle à sa fonction, choisit de conserver ses scoops sous le coude, les questionnements qu’il aura préféré taire, ils les garderaient aussi pour lui. Tant pis, te dis-tu. Si tu ne le sais pas maintenant, tu n’auras qu’à les lui arracher plus tard. Peut-être lorsque tu auras plus directement quelque chose à voir avec son éreintement ? L’idée te laisse songeur, alors que tu tentes délicatement de t’extraire de son exquise étreinte. C’est mauvais pour ce que tu as et il n’en veut pas. Mais voilà, à trop vouloir bien faire, tu fautes par excès de zèle, ne voulant pas lui froisser le bras en te jetant en dehors de sa coupe.

Tu te retrouves le bassin soudainement plaqué contre son ventre, les preuves de tes exaltations, aussi. Sans un mot, tu le laisses t’expliquer l’importance de se lever de bonne heure demain matin, pour son enfant. Un instant, livide, tu réfutes finalement cet argument, mentalement, tu n’auras bien qu’à y aller, vraiment de bonne heure, il n’est pas dit qu’il fasse beau demain et tu pourrais simplement t’écrouler à ce moment-là. L’idée qu’il ignore encore tout de ta nature véritable t’effleure l’esprit, ce qu’il peut être mignon… Un peu hautain, la tendresse dans ton regard ne s’en fait que plus intense.

Voilà qu’il t’empoigne le visage, tu n’as pas le temps de céder à la panique. Renie-t-il tous ses principes pour s’offrir à toi, en définitive ? Pas le moins du monde. Il découvre ton croc du pouce, l’étudiant attentivement avant de te reprocher de consommer de la nourriture humaine. Une première fois, tu clignes des yeux, rapidement suivi d’une seconde itération. Comment ça ? Ton étonnement n’a en rien apaiser tes ardeurs et la conversation n’en est vraiment plus là, dans un espoir de te dépêtrer de cette situation, tu prends appui sur tes bras en arrière et pousse sur tes cuisses.

Ça n’a pour effet que de mieux remuer ta taille contre lui, déstabilisé, tu y mets davantage du tien et te libères de son emprise, peut-être un peu brusquement. Tu t’éloignes, bien loin à l’autre bord de votre lit d’appoint et t’y installes comme pour dormir, en lui tournant le dos. « Rhoo, ça va. Puis, j’ai pris un protège gastrique, avant. J’en suis pas à mon coup d’essai, tu m’as pris pour un bleu ? » Une nouvelle fois, tu t’embourbes dans l’étonnement. Comment ça, tu lui répondais aussi naturellement !? Toujours à bonne distance, tu reviens – surnaturellement – sur ta décision de lui montrer le dos et plonges ton regard inquiet dans le sien.

« … Mais depuis quand.. ? » S'il le savait, pour t’es-tu rongé les sangs à penser comment il pourrait réagir ? Pourquoi ne t’es-tu pas dis qu’il le saurait dès lors que vous vous embrassiez langoureusement ? « … Tu es sûr de… Vouloir de moi ?.. » Après ce que l’un des tiens lui a fait ? Tu n’es pas certain de pardonner Cal, pour le crime d’un des siens, à sa place. « P-Pourquoi tu n’m’as rien dit ?.. » Combien de temps voulait-il encore que tu joues la comédie ? Jusqu’à ce que Chloé soit suffisamment vieille pour l’entendre et quand cela serait ? Peut-être ne savait-il simplement pas comment aborder la question. Penaud, quand bien même tu n’aurais que peu de choses à te reprocher, tu tends ton pied, terriblement glacé, à la rencontre de ses jambes, afin de maintenir un contact avec lui, n’importe lequel.
Profession : Journaliste
Taille : 1m87
Age : 33 ans
Prestiges : 395
Rôle Sous-groupe : Aucun
Sous-groupe : Aucun
Cal Lawrence
Les Diurnes
Cal Lawrence
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mar 16 Avr 2024 - 23:12
It's not enough
feat. Meryl
« To get through the walls,
you've conjured up to live »
Content Warning : Sexualité

Il ne savait pas vraiment à quoi il jouait à gigoter ainsi contre-lui, réveillant à nouveau ses bas-instincts qui s'étaient endormis avec lui. Mais, Cal était un homme de raison, enfin presque, même pour lui, cela commençait à devenir difficile de ne pas juste céder à ses envies naissantes. Heureusement, ou malheureusement ? À ce stade difficile de statuer, mais son bien-aimé se défila de son étreinte, avant qu’ils ne craquent tous les deux. Il garda une bonne figure, reprenant le cours de la conversation, fixant son dos en faisant la moue.

Non pour un idiot. Pourquoi tu t’infliges ça ? Pas forcément avec lui, mais en général puisqu’il avait l’air d’insinuer que c’était une habitude. Est-ce que c’était la norme chez les vampires ? Ça ne ferait pas un trop mauvais sujet de reportage…

Son attention, qui divaguait, se reporta à nouveau sur le fauve qui daigna à nouveau lui faire face, à bonne distance cette fois-ci. Le journaliste en profita pour appuyer le front de son aimé, se lançant dans une espèce de faux sermon.

Toi, tu me prends pour qui ? Tu penses que n’importe qui peut faire mon métier sans un minimum de sens d’observation et déduction ?

Surtout pour un reporter aussi talentueux que lui, rien n'échappait à ses sens aiguisés de déduction… Mis à part un gigantesque déni et sa mauvaise foi.

Et je ne serais pas là, si cela me posait un problème. Ça va, depuis combien de temps, on se connaît maintenant ? Il marqua une pause, perdant ses doigts sur sa joue. Je n’ai simplement pas trouvé le moment adéquat… Jusque-là.

Ceci dit les craintes de Meryl était plus que légitime, Cal ne cachait pas vraiment son mépris pour les non-humains, il lui avait même été reproché plusieurs fois par les rédacteurs en chef son parti prit sur les communautés de vampire, ressenti dans certains de ses écrits.

C’est vrai que je n’ai pas une très haute opinion des surnaturels, mais… Je sais faire la part des choses. Enfin, j’essaie.

Au moins te concernant. La vérité était qu’en-dehors des nombreux terribles faits divers qu’il rédigeait au fil des années, sans parler du déviant qui avait détruit sa vie, Cal ne savait rien des créatures de la nuit, si dans sa jeunesse sa curiosité et sa soif de connaissance lui avait fait effleurer le sujet, d’autres sujets l’avait finalement accaparés.

Donc arrête de te faire du mal. Termina-t-il en lui pinçant gentiment la joue.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
Age : 183 ans
Prestiges : 70
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
Meryl Streeb
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Mer 17 Avr 2024 - 22:43
It’s not enough
Le contact est établi. Il daigne subir le toucher polaire de ton pied sur ses jambes, dont la chaleur diffuse réchauffe tes vieux os. Il te reproche tes comportements, s’insurge que tu le sous-estimes en tant que journaliste. Les billes grandes ouvertes, tu l’observes s’agiter sans savoir quoi lui rétorquer. Il frappe ton front de l’index, dans un geste bien plus tendre qu’un assaut, ce qui te fait fermer les yeux, sur le coup. Le moment qui t’importe le plus, c’est lorsqu’il tente de te rassurer sur l’indifférence dont il fait preuve vis-à-vis de ton espèce. Il saurait depuis longtemps, vraiment très longtemps ? Au moins autant que toi, tu l’aimes ? Moins que ça, tout de même, espères-tu.

Sa main, trop longtemps éloignée de toi vient glisser contre ta joue, imperceptiblement, tu inclines la tête pour faire poursuivre plus loin à ses doigts leur course. Les picotements qu’ils provoquent sur ta peau étant particulièrement agréables, ton regard se plisse légèrement, de contentement. Il se reprend et éclaircit sa position actuelle vis-à-vis de toi et de tes semblables. Il n’est pas très fan des êtres surnaturels, à raison, aurais-tu envie de penser, la pondération dont il fait preuve t’arrache un sourire de côté, mi-moqueur, mi-attendri. La conclusion logique à laquelle il arrive, t’échappe. « Comment ça, arrête ? » Tu l’imites en aplatissant tes cheveux d’une main sur le front et en fronçant les sourcils exagérément.

La singerie passe aussi vite que l’interrogation ne se termine. Tu poursuis, toujours assez perturbé par sa demande. « Si tu me demandes de ne plus me forcer à manger avec vous, pourquoi pas ! Mais, va pas croire que je compte arrêter, tout court. » Tu fais une moue outrée, comme s’il se rendait compte de ce qu’il te demandait. Il en va d’éléments qui dépassent entièrement sa pensée, il te semble. « Je continuerais de manger quand les choses me donneront envie, ça m’arrive, c’est comme ça et je compte pas changer là-dessus. Je peux faire attention, ne pas le faire trop souvent, mais je refuse d’arrêter. »

Tout simplement parce que pour toi, ça impliquerait que tu accepterais de ne plus jamais savoir profiter de la nourriture humaine, plus jamais de profiter de la vie d’humain. En définitivement, cela signifierait accepter d’être un vampire, pour toujours et tu n’es pas prêt à ça, pour le moment. Peut-être que ce jour viendrait, mais ce Meryl-là, tu ne l’as pas encore rencontré. En attendant, tu acceptes de te faire maltraiter la joue, des doigts experts de ton amant. Qu’il manifeste un intérêt à entrer en contact, spontanément, avec toi te comble de joie. C’est peut-être très inconscient, mais c’est assez important pour toi. Sans faire le lien, ton pied remonte sur son mollet alors que tu fermes les yeux, béas.

« Eh bonne nuit, maintenant ! » Tu te dandines, imprimant la marque de ton corps dans le matelas pour y trouver une position confortable, ta jambe tend une drôle de tangente entre lui et toi, mais ça n’a pas l’air de te déranger plus que ça.
Contenu sponsorisé
Fermer
Fermer
Infos
Capacités
Répondre
privacy_tip Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum