Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Not my first rodeo ∆ ft. Scott Whiteheel
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Mer 13 Mar 2024 - 23:48
Not my first rodeo
Tiré des bras de Morphée par la sonnerie stridente de ton téléphone portable, tu t’empresses de décrocher, la gueule enfarinée. T’es pas sûr d’avoir bien tout saisi. On vient te rapporter un esclandre au centre commercial de Clerkenwell, ça concerne Harvey. C’est le prénom d’un déviant, placé sous ta garde. Autant dire que ton sang ne fait qu’un tour quand tu apprends qu’il a été esquinté, par des agents de sécurité de surcroît. Il ne t’en faut pas beaucoup plus pour t’imaginer des brutes épaisses se ruer sur le pauvre bougre, à se la jouer cow-boy. Le combiné toujours visé dans le creux de l’épaule, tu te rhabilles pour la seconde fois de la journée. Bien que la nuit ne fait que commencer, tu auras travaillé une bonne partie du jour, pour changer.

Tu cherches à obtenir davantage de précision, maintenant en train d'errer dans les rues de ton quartier à la cherche d’un taxi. Mal fagoté, tu t’enfournes dans le premier qui ne s’enfuit pas quand vos regards se croisent. Tu lui jappes où tu dois te rendre, sans raccrocher. Il semblerait que si l’appréhension ait été musclée, ce soit sur la base de sérieuses suspicions et pas des moindres. Un vol à plusieurs milliers de livres, s’il est avéré. Un sifflement impressionné pour seule réponse, l’agent au bout du fil poursuit. En-dehors du fait de l’avoir abîmé, la procédure a été respectée à la lettre, ça semble réellement pro. Pas de fouille sans force de l’ordre, pas de contention plus que nécessaire, rien qui ne sorte du tolérable.

Tu débarques sur place, une dizaine de minutes plus tard. Ça fait quelques heures que ce satané soleil s'est couché maintenant, mais tu traînes toujours tes lunettes de soleil, par habitude. Quand tu approches du lieu de rendez-vous, Harvey te reconnaît au loin, il s’insurge. « Meryl ! J’vais porter plainte, p’tain ! Ils m’ont défiguré. Regarde ça, ça fait que pisser !! Putain de merde… » Pour seule réponse, tu ricanes. Quand tu arrives enfin à portée, tu t’accroupis auprès du vampire et lui colles une pichenette sur le front. S’il couine, c’est qu’il est encore bien vivant. « Et pour ça, aussi, tu vas porter plainte ?… » Tu soupires. « Tais-toi donc, tu vois pas que t’es déjà sacrément dans la merde, sérieux... »

Tu ne prends que quelques secondes pour l’examiner, mais ça te semble assez limpide. Il a l’arcade sourcilière éclatée. Effectivement, il y a du sang, mais on lui a prodigué les premiers soins. Ça n’a pas dû être une partie de plaisir, parce que les bandes de contentions du pansement sont enroulées autour de son crâne n’importe comment, de sorte à ce qu’il a davantage l’air d’une momie que d’un suceur de sang. Tu retiens un pouffement moqueur et, te redressant, tu t’inclines légèrement devant l’homme en face de toi. Tu hausses un sourcil, maintenant que tu prends le temps d’apprécier ses contours. C’est qu’il a la gueule de l’emploi le gus. Une énième armoire à glace, pas bien compliqué quand c’est de ta perspective, m’enfin tout de même.

Tu te racles la gorge et de manière à dégager la gêne dans ta voix, après tout, tu t’apprêtes à t’excuser pour ton protégé. « Je sais qu’il n’a pas dû être évident… Essayez de le pardonner, malgré son comportement, il n’a pas une situation évidente. Ça n’est pas une excuse, je vous l’accorde. C’est pourquoi je suis sincèrement désolé pour la gêne occasionnée. » Si le principal concerné tique à l’écoute de ton laïus, il aura au moins compris lorsque tu le dévisages salement, qu’il vaudra mieux qu’il garde le silence. Tu tends la main au vigile aux cheveux blancs, dans une gestuelle de salutation, comme de preuve de respect. « Agent Streeb, je suis son officier de probation. » Tu marques un tant de pause, tu as beaucoup de mal à saisir sa personnalité.

Il revêt un calme assez olympien, malgré la situation. Il aurait l’habitude de la gestion de crise ? Les pistes que tu évoques en pensées échouent toutes contre ce mur d’indifférence qu’il te renvoie. C’est comme s’il voulait tout simplement ne pas être perçu pour plus que ce qu’il voulait bien être. Les yeux légèrement plissés de perplexité, tu essaies de jauger la situation. « Si je devais retrouver sur lui l’ensemble des articles manquants, est-il prévu d’engager des poursuites à son encontre ? » À nouveau, tu lances un regard assassin à Harvey, par avance, qu’il n’ose même pas te jurer que tu ne trouverais rien sur lui. Son cas est beaucoup plus transparent que celui de l’agent de sécurité et c’est en partie de ta faute.

Il a dû vouloir se faire un pactole pour s’offrir du sang humain sur le marché noir. Toi qui as connu la faim, tu sais à quel point elle peut rendre fou. Tu n’es pas fier de ce que tu auras commis en son nom et tu préfères en ignoré la majore partie. Malheureusement, cette société qui prône l’intégration et l’égalité ferme complète les yeux sur la réalité de ses différentes espèces qui essaient de cohabiter. Et te voilà, toi, son bras armé.
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Jeu 14 Mar 2024 - 18:27

Not my first rodeo

FEAT ☾ MERYL STREEB


Les bras croisés, il restait impassible. Comme un roc que même les vagues les plus ardentes de la mer agitée ne pourrait briser. Scott avait malheureusement l’habitude de ce genre de "cas", si bien qu’il ne faisait plus aucune différence entre les races, bien que ses a priori sur les suceurs de sang n’étaient pas réellement basé sur aucune expérience ; il en avait plusieurs à son compteur pour ancré en lui cette appréhension. Son regard ne quittait pas d’un centimètre le délinquant qui venait d’être ralenti dans son tempérament plus que houleux par une agression de sa part. Scott n’en faisait pas état d’âme : il avait d’abord tenté de l’arrêter avec calme et des paroles plutôt avisées. Il n’en avait été rien, dès lors d’une main ferme, il l’avait assis. Face à la rébellion de la jeune créature, il n’avait pas hésité à lui remettre quelques neurones en place sans retenir sa force. Il savait la résistance physique de ces bêtes là, d’autant plus que celui-ci ne semblait pas avoir été assez éduqué pour se promener de manière civilisée. Depuis lors, il était resté tel une statue non loin de sa "victime", attendant le personnel compétent pour prendre la suite de l’enquête.

Une surprise lorsqu’un homme bien moins grand que lui s’avance pour se porter garant, à défaut tuteur, du jeune voyou. Cette stupeur ne se remarque qu’à peine par un léger plissement des yeux sur son visage dénué de toute émotion pour l’heure. Ses iris se baissent alors sur la main tendue. Aucune hésitation ne s’empare de l’agent alors que sa main calleuse s’accroche à la fraîcheur de celle du vampire en face de lui. Son regard grisé est cependant remonté pour croiser celui du brun et bien l’ancré dans cet échange ; silencieux encore pour sa part ; jusqu’à ce qu’enfin, il brise cette froideur qui pourrait ériger dix murs de glace.

« Scott Whiteheel, agent de sécurité, et responsable de l’état de votre... protégé. »

L’hésitation n’avait pas été volontaire, mais son regard s’était porté sur l’individu qui semblait plus agité de par la tournure de la conversation. Enfin, la main lâchée et les bras à nouveau croisés, Scott inspire lourdement. Ce n’était pas qu’une impression ; la situation l’agaçait fortement. Pour plusieurs raisons, mais la plus importante était qu’il avait du simplement demandé à la personne en charge de son enfant de rallonger le temps de garde, au détriment de son argent mit de côté pour les occasions particulières. Il rentrerait plus tard ce soir et cela faisait monter en lui une colère aigre, qu’il maîtrisait avec beaucoup trop de dextérité pour ignorer les conséquences ravageuses de son état non-maîtrisé.

Le blanc s’avance alors vers l’homme responsable et le surplombe de quelques centimètres évidents, sans en profiter pour autant.

« Je suis persuadé qu'il n’a rien sur lui. »

Scott plissa légèrement les yeux, laissant un fin sourire en coin se dessiner sur son visage.

« Mais je ne suis pas stupide. Les caméras de surveillance démontrent sa culpabilité. Malheureusement, nous n’avons aucune trace de ce qu’il a volé, et son visage n’apparaît jamais à découvert. Mêmes vêtements cependant, et même... attitude désinvolte. Nous allons devoir trouver sa planque de fortune, ou bien, nous n’en resterons pas là. »

Et par "nous", il entendait bien sûr, eux deux. Le reste des agents surveilleraient le jeune homme pendant ce dur labeur. D’autant plus que les autorités compétentes étaient déjà en train de régler les questions administratives. Le temps était peut-être finalement compté pour éviter les dégâts, et, comme pour soulager l’homme en face de lui autant que sa propre personne, il ajouta dans un discours plus feutré et discret.

« Je tiens également à rentrer chez moi avant que la lune ne se lève. »

Passer la nuit ici, ne l’enchantait en rien. Il espérait que l’inconnu fraîchement rencontré, comprenne et accepte cette phrase comme le début d’une alliance passagère pour régler l’altercation rapidement.  

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Sam 16 Mar 2024 - 18:23
Not my first rodeo
Le géant se décide à te serrer la main, dans une poignée assez rude. La simple pression de ses doigts contre ta peau est écrasante. Tu ne te sens pas plus fier que le roseau face au chêne, bien qu’à la différence de l’arbre, il est tout à fait capable de te rompre. Lorsqu’il se retire, sans plus cérémonie, tu perds le contact involontairement chaleureux de ton interlocuteur. Dans un geste machinal, tu frottes ton pouce contre ses compères. Le contact a été rugueux, digne d’une personne qui travaille de ses mains. Qu’est-ce qui pourrait s’en rapprocher pour lui ? Peut-être le signe qu’il fréquente les salles de sports pour entretenir son physique de gorille. Tu penses ça, sans le moindre jugement de valeur. Il t’arrive de te retrouver, sporadiquement à travers l’année, dans de tels lieux.

Satisfait de la probabilité de ton hypothèse, tu relèves jusqu’au sommet de ton front, tes lunettes de soleil. De sorte à ce que les deux lunes opalines qui lui servent d’yeux puissent saluer brièvement tes disques d’obsidienne. Tu aurais vraiment envie de croire qu’une entente est possible. « Scott Whiteheel, agent de sécurité, et responsable de l’état de votre... protégé. » Il eut été difficile de se tromper davantage… La déclaration factuelle du colosse te désarçonne, de façon à ce que tu ne saches pas quoi lui rétorquer. Pure audace ou de la simple désinvolture ? A-t-il conscience qu’il aurait bien mieux valu que cela arrive lors de l’appréhension, pas un coup direct dont la pertinence va être nettement plus compliquée à justifier ? Tu lances un regard furtif à Harvey, qu’il continue de se taire.

Il pourra toutefois trouver dans ton regard que l’éclat d’une plus grande compréhension y brille à son égard. En face, bras croisés, le mastodonte lâche un soupir, lourd de contrariété. Tu n’es pas certain de bien tout comprendre. Il ne se rend réellement pas compte qu’il pourrait très bien avoir des problèmes, lui aussi ? La chose semble complètement être ignorée par le dénommé Scott, à moins qu’il n’en ai juste rien à faire ou pire, qu’il se sente inattaquable, dans son bon droit. Bien peu de chose savent te mettre plus en colère que les abrutis qui se croient au-dessus des lois. Qu’il s’agisse de puissants ou de péons, de membres de la police, de magistrat ou de politiciens. À cette pensée, tu ne peux t’empêcher de tiquer, inconsciemment. Ta langue vient percuter le dos de tes dents, avant de se rétracter dans un bruit de succion caractéristique de ta désapprobation.

Cela pourrait vouloir dire que, malgré le portrait sérieux que ton collègue avait brossé des agents de sécurité, ta théorie d’être tombé sur des cow-boys demeure plausible. Décidément irrité par la perspective d’avoir à gérer une situation aussi délicate avec un bestiau de cette taille comme interlocuteur, tu pestes d’avance, intérieurement cette fois. Il s’avance vers toi et fait peser sur toi toute la démesure de ses mensurations. S’il avait essayé de t’intimider, ça n’avait pas marché. Mais bien que la pensée te traverse, ça n’a pas l’air d’être le cas. « Je suis persuadé qu'il n’a rien sur lui. » Plus que pour maintenir le contact visuel, tu aurais l’envie de simplement jeter tes pupilles au ciel. Comment ça, persuadé ?

Le dos cambré vers l’arrière, légèrement, tu inclines imperceptiblement la tête sur le côté, dubitatif quant à ce que te raconte l’agent. Mais, par quel truchement absurde est-on persuadé qu’il aurait bien commis le méfait alors ? Les images doivent être éloquentes sur sa culpabilité, dans ce cas. Pris la main dans le sac, ce manque de finesse ne te surprendrait pas du spécimen toujours installé à côté de vous. Tu attends un instant, histoire de t’assurer qu’il n’ait plus rien à dire, mais il sourit à demi en se précisant ne pas être stupide. Tu ne connais que deux catégories de personnes à tenir de tels propos. Les génies mégalomanes et les imbéciles heureux. Retenant tes pulsions de le scruter de bas en haut dans une attitude hautaine, tu l’associes plutôt à la seconde.

Perplexe, tu écoutes patiemment ses arguments, sans broncher. Tout ce que tu entends, ce sont des présomptions, mais aucune preuve, encore moins concrète. Si tu gardes pour toi ton analyse de la situation, il n’aurait même pas réellement de mobile clair pour commettre un tel acte. Dans l’ensemble, tu as la sensation que la situation t’échappe complètement et ça ne te plaît pas du tout. Ce que tu sais, en revanche, c’est que le groupe que l’homme représente compte, en effet, tenir Harvey pour responsable de ce vol de.. ? Le grand dadais n’aura pas eu l’amabilité de te préciser de quoi il était question, exactement. Tes sourcils se froncent sous les maux de tête qui commence à t’enserrer le crâne, gentiment.

« Je tiens également à rentrer chez moi avant que la lune ne se lève. » Tu as beau essayer de repasser les éléments à ta disposition dans tous les sens, rien ne t’apparaît très clairement. De plus, tu n’arrives définitivement pas à jauger qui se dresse en face de toi. Est-ce une personne censée et intuitive qui se sera pris pour un justicier, mais qui aurait à cœur de bien faire, ou s’agit-il d’un malade pour qui la violence est un loisir et qui cherche seulement à écraser un de tes congénères ? Ça n’est pas parce que tu n’as pas les tiens en haute estime, que tu fermerais les yeux sur les exactions d’une brute. De plus, les victimes de la soif ont une place particulière dans ton cœur et bien que tu aies des scrupules à le reconnaître, ça pèse son poids dans la balance pour déterminer à qui tu souhaites faire confiance.

Tu retiens un soupir, l’atmosphère n’a clairement pas besoin de ça et remarques, enfin, des collègues à toi, s’affairer un peu plus loin avec une réceptionniste. Si la cavalerie est déjà arrivée, il a bien déjà été fouillé une première fois ? C’est peut-être bien justement ce qu’essayait de dire le grand bonhomme baraqué tout à l’heure… Le cerveau toujours à la sieste, il est peut-être tant de se réveiller, te dis-tu. « En premier lieu, serait-il possible de demander à quelqu’un un café ? » Oui, ça rend malades les vampires de boire des spécialités humaines, mais peu importe, tu as trop envie des effets de la caféines pour avoir se genre de scrupules. « De préférence avec du lait et du sucre.. » Tu prononces cette seconde phrase avec moins d’aplomb que la première, conscient de peut-être abuser un peu sur ta nonchalance, au vu de ce que risque ton protégé.

Tu avais déjà commencé à te pencher vers Harvey et ne te seras retourné vers Scott que pour compléter ta demande initiale. Tu l’inspectes à nouveau, plus méticuleusement. « Il m’a pété la gueule ! Et il en a rien à foutre, ce fouuu... » Tu enfonces tes doigts dans les joues du jeune vampire, en lui attrapant le visage, ce qui le force à s’arrêter dans sa nouvelle tirade. Sans ménagement, tu inclines sa tête dans différentes directions pour mieux l’étudier. Il n’a été victime que d’un seul coup, ses pupilles révèlent sa faim latente, mais il n’en est pas au stade de la folie furieuse, causée par l’appel du sang. Même s’il se plaint beaucoup, qu’il parle trop, tu ne saurais dire si Harvey à ça en lui. Oui, il pourrait avoir ce genre d’idée fumeuse d’améliorer sa situation par de telles méthodes. Mais est-il allé au bout, peut-être a-t-il seulement considéré la chose trop sérieusement ? De là à affirmer qu’il est passé à l’acte…

Il te faut tout de même préférer croire qu’il a effectivement commis un tel méfait. Dans le cas contraire, il te faudrait prouver son innocence en démasquant le vrai coupable, ce qui n’est pas tout à fait aligné avec les désidératats de ton vis-à-vis… « Je suis complètement d’accord avec vous sur le fond. Il me faudra simplement m’assurer que nous soyons sur la même longueur d’onde sur la forme. » Faire en sorte que chacun puisse rentrer chez soi au plus vite, oui. Accusé à tort un innocent, sur la seule base de présomption de culpabilité, certainement pas. Accroupi à côté du déviant, tu relèves tes prunelles sur l’homme à côté de vous, dans une diction aussi neutre que formelle. « Vous serait-il possible de me dire ce qui a été volé, où et quand ? Ainsi que de me laisser accéder aux enregistrements concernés ? » Tu adorerais tirer les vers du nez d’Harvey, le questionner davantage sur sa version des faits. Mais, avec le don qu’il a pour se tirer d’un faux pas pour plonger dans le suivant, tu préférais qu’aucune autre oreille que les tiennes ne soit témoin de ses élucubrations.
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Jeu 21 Mar 2024 - 21:00

Not my first rodeo

FEAT ☾ MERYL STREEB


Scott observa l’homme avec attention. Il a l’air de réfléchir... et vient-il réellement demander un café ? Avec du lait et du sucre ? L’étonnement ne se cache pas sur le visage du porte-clés. Il ne comprend pas l’attitude soudainement exigeante et presque hautaine, mais, soit, cela est propre à sa race après tout. Le contraire l’aurait plus étonné que ce comportement, muté de stéréotypes envers les siens. Le blanc inspire fortement et se retient de soupirer tout aussi lourdement, pour ne pas paraître plus agacé qu’il ne l’est par ce comportement puritain. Scott voulait juste faire avancer les choses, et rapidement. L’idée de passer le reste de sa soirée à débattre sur la volonté ou non de ce jeune délinquant à se nuire lui-même ne l’intéressait guère. Malgré tout, son regard ne quittait pas l’attitude des deux vampires. Il était attentif au moindre changement. La situation devient encore plus ridicule quand on lui apporta le café demandé, pour cette fois, arrachant à l’homme de la sécurité un bref passage de main sur le visage témoignant de son agacement de la situation. Il ne l’avait même pas initié, en plus de cela. Même si les apparences montraient une «victime», à ses yeux, il n’en était rien. La victime était bien lui, condamné à rester sur les lieux d’un crime à peine exploré.

Enfin, la situation avance quand la créature daigne s’éloigner de son protégé pour venir lui parler à nouveau. Avec une attention particulière, Scott tendit l’oreille pour écouter ses paroles, trop peu confiantes à son égard pour que l’homme ne retienne un grognement, ne laissant qu’une grimace désapprobatrice sur son visage.

« Bien. »

La déception est grande, visible et notable. Dans son ton, dans son regard. Il montre alors du menton vers la station de sécurité nullement cachée de par sa porte dont l'inscription dénote du reste avec un «Sécurité» en gros sur la devanture.


« Les vidéos sont là-bas, je vous laisse les voir.»

Sous-entendu, il restera ici. Il les avait visionnées, et que sa parole ne soit pas prise pour acquise  et compte rendu, le rendait d’une humeur encore plus terrifiante que précédemment. Il attendit le retour du vampire pour lui tendre un papier avec le rapport de ce qui avait «disparu» ; principalement des objets en or et une bague ornée d'un diamant. Le tout pour une somme totale de quelques milliers tout de même. Maintenant, avec l’expression semblable à une gargouille mal luné, Scott attendait de savoir si la créature de la nuit avait d’autres exigences ou si Monsieur avait fini son café qu’ils puissent partir en exploration.  


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Ven 22 Mar 2024 - 21:12
Not my first rodeo
Oh, ce serait réellement de trop ? Réclamer un café pour commencer sa nuit, ça n’a pourtant rien de bien surprenant de la part d’un vampire, du moins de ton point de vue. Il semblerait que l’homme face à toi en soit pourtant assez largement surpris. Tu peines à déceler le fond du problème. N’y aurait-il aucune nuance à ses yeux entre accomplir rapidement son travail et complètement bâcler le boulot ? Toi-même, tu ne sais sur quel pied danser. Serait-ce le début d’une valse, bien mal amorcée, par ton partenaire de la soirée ? L’une où l’on manque de se ramasser à chaque pas, où l’on écrase les pieds de l’autre, par manque d’expérience, où l’on ne sait jamais si l’on est trop loin ou trop proche.

L’agent de sécurité, du haut de toute son immensité te donne l’impression nette de retenir un commentaire sur la situation – ou peut-être même sur ta personne. L’impatience serait bien la seule chose qui le caractérise actuellement, ça et la maîtrise exceptionnelle de son sang-froid. Aucun humain ne se renfrogne à ce point en ta compagnie. Ça a d’ailleurs tendance à t’inquiéter, ne sauras-tu jamais si tu es un comique né ou si ça n’est que ton charme magnétique qui fait son œuvre ? Tu préfères croire en un savant mélange des deux, mais soudain, ça te frappe. Tu as déjà ressenti ce décalage, inexplicable, cette absence de lubrifiant social, cette difficulté à accorder tes violons avec autrui. Seulement, ça n’arrive qu’avec les sacs à puces.

C’est étrange, tu ressens pourtant cette faible attraction, ce lien de confiance imperceptible avec lui. N’est-il pas diurne, réellement !? Peut-être une transformation trop récente, ou bien un caractère de cochon… Il t’en aura fallu, du temps, pour réaliser qu’il y avait un je-ne-sais-quoi qui ne collait pas dans cette histoire. Comme quoi, tu ne dois pas te plaindre suffisamment de ton nouveau partenaire, pour continuer à ignorer les signes évidents d’une affiliation avec ces bestioles. Tu blâmeras le manque de caféine dans ton système et un réveil intempestif, une fois de plus. Ce manque de pif dans une situation pourtant si banale, il vaut mieux que tu te convainques que ça n’est que cela.

De ce qu’il en dit, de comme il agit, Scott ne semble pas douter une seule seconde de la culpabilité de ton protégé. Sale temps pour Andrew, ça a tout de même le mérite d’attiser tes suspicions – déjà présentent. Pour l’heure, tu émets autant de doute sur le sérieux de l’éventuel clébard en face de toi que sur la stupidité de ton suceur de sang attitré. « Merci.. » Tu récupères, penaud le mug qui t’es tendu par un autre employé du centre commercial et prends bonne gorgée du liquide tiède qui réveillera, espères-tu, tes neurones. Le dernier rictus abattu du golgoth ne donne qu’à voir l’immensité de sa lassitude. Tu n’es pas dupe, mais décides de lui tendre un sourire, plus amical.

« Dis donc, Whitehell, j’vais finir par le prendre pour moi.. C’est un tel supplice que de partager ma compagnie ? » Un rire bref conclu cette tirade, tu ne t’attardes pas, le trait est hasardeux, tu crains de sa réception. « Vous êtes attendu ailleurs, peut-être ? » Le ton de ta voix révèle ton sincère questionnement et la sincérité de ton inquiétude, le cas échéant. Si tu ne comptes en aucun cas expédier cette affaire, il n’est pas dans tes plans de gâcher la nuit de qui que ce soit. Après tout, un gaillard de cette espèce, ça doit avoir des donzelles à rejoindre, ou peut-être même toute une maisonnée, un gosse, le labrador et tout l’tintouin. Tu te laisses distraire par cette idée, un instant.

Promptement, tu attrapes l’épaule d’Andrew, lui demandant silencieusement de te coller aux basques, et suivant les indications de celui à la chevelure blanche, tu entres dans la salle des caméras. Les mains liées du déviant devraient le dissuader de tenter quoi que ce soit, mais tu aimerais le confronter à la réalité, observée plutôt par ton drôle d’acolyte. « P’tain.. » Tu voudrais repasser les images du moment du crime, mais n’y parviens pas. Après tout, la technologie et toi, ça fait deux. Le bout de papier de Scott entre les doigts, tu colles déjà ça sous le nez d’Andrew, que tu auras assis à une nouvelle chaise. « Ça fait beaucoup, là, tu crois pas ? Une belle somme à rembourser… Sans compter d’éventuels dommages et intérêts. »

Enfin, il déglutit plus difficilement qu’à l’accoutumé. La pointe de suspicion que dégage ton visage inquisiteur le renvoie à la case départ. « Non, mais, Meryl ! Crois-moi, j’t’assure, j’suis pas comme ça... J’y ai même jamais pensé, merde… » Il baisse la tête, dans une posture désespérée. En effet, il va se retrouver dans de beaux draps, si c’est avéré. « Excusez-moi, quelqu’un saurait faire marcher le… Machin, pour qu’on puisse voir les images de ‘vol’ sur le… Bidule. » Tu te frottes l’arrière du crâne, bien désappointé de ne pouvoir t’en tirer tout seul, mais ce n'est pas aujourd’hui que tu combleras plus de cent ans de refus de se mettre à la page avec les dernières inventions humaines.
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Jeu 9 Mai 2024 - 10:45

Not my first rodeo

FEAT ☾ MERYL STREEB


Scott était déjà passé à autre chose. En réalité, il ne gardait pas en tête les mauvais instants, les ressentit qui le gardaient dans un mal constant : il constatait que la vie était trop courte pour se prendre la tête avec les émotions négatives. Ainsi, donc, par chance, il avait cette faculté à occulter tout ce qui pourrait rentrer dans ce cadre, et les caprices du nocturne pour avoir un café lui était passé déjà au-dessus des épaules et de l’esprit, oubliant même cette demande dès lors qu’elle était passée. Il préférait se concentrer sur le positif de la situation : celle-ci avançait. Pour le mieux, et ainsi donc il ne rentrerait pas trop tard.

Borné, buté sur un objectif, Scott ne laissait presque rien au hasard. Il n’aimait d’ailleurs pas les imprévus. Une fête surprise ? Très peu pour lui. En réalité, il n’appréciait guère tout ce qui pouvait le sortir du chemin qu’il s’était mentalement tracé, bien qu’il ne montrait rien en apparence. Toujours dans cette histoire de façade. Sans jamais laché. Cela finira par l’épuiser, il le sait.

Revenant à la situation devant ses yeux, après s’être perdu dans ses vagues pensées.

« Non. »

Réponse honnête. Aucune présence n’est un supplice pour lui, sinon la présence n’en serait plus une, tout simplement. Il hoche la tête en signe de réponse, restant vague. Inutile de prévenir de la présence de son fils quelque part, si tant est que cette information pourrait être trouvée plus tard. Pour le moment, il n’y voyait pas d’intérêt d’étaler sa vie privée et laissait l’inviter se faire des pensées vagabondes sur sa vie privée. Son regard, lui, ne quittait pas l’homme debout devant lui.

Il finit par rentrer en entendant le sanguin semblant totalement être désarmé face à la technologie moderne. Ce qui a pour effet de lui décrocher un rictus pouvant s’y méprendre à un début de sourire. Nullement moqueur, il était lui-même très peu familier de ce genre de choses. Il observait ce qu’il se passait avec une prestance toujours évidente, mangeant l’air de la pièce à lui seul sans ouvrir la bouche et n’émettre aucun son. On guida Meryl sur l’utilisation des caméras, lui montrant toutes les images qu’il souhaitait voir, autant de fois que nécessaires, ce qui finit par faire soupirer lourdement Scott pour démontrer son agacement de la situation.

Massant ses tempes, il observait l’heure perchée sur le mur de la salle de vidéo surveillance, avant de reposer son regard trop bleu pour être naturel sur le suceur de sang.

« C’est bon ? On peut commencer les recherches ? »

La mâchoire contractée, il se demandait s’il allait encore demander un énième café ou si, simplement, ils pourraient se mettre en route. Au final, sans même attendre de réponse à sa question, Scott fit volte-face et commença à marcher dans les allées, ayant eut le temps de regarder les vidéos et en déduire l’espace entre les allées ou les magasins où ce voleur du Dimanche aurait pu poser son butin. Il n’était pas compliqué de voir qu’il manquait des éléments sur certains passages des vidéos de la présence de son «butin» improvisé. Ce qui restait, théoriquement, une allée et cinq magasins. Ce qui allait être long s’ils n’étaient pas efficaces.

Les lieux du possible butin ? Un magasin de sous-vêtements féminins. Un magasin de presse et tabac. Un magasin de chaussures. Un studio photo, et pour finir, un magasin de vêtements pour gosses. Un autre soupir lourd passa les lèvres du diurne. Il posa le regard sur, il l’espérait, le coureur rapide qui l’aurait rejoint.

« Et vous, vous êtes attendu ? »

Question tardive sur la sienne, il faut l’avouer. Mais il s’était rendit compte que peut-être, la réponse l’intéresserait aussi.


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