TW : sexualitéChaque chose a une fin, sauf que tu pensais pas que ça arriverait si tôt, pas comme ça…
Dans le feu de l’action, l’homme allait enfin retirer cet élément qui te dérangeait tant, c’est sans compter la vibration que tu sens contre ta jambe, une vibration caractéristique d’un téléphone en train de sonner. En temps normal tu t’en fiches, tu ignores même, sauf que ce n’est visiblement pas le cas de ton partenaire qui l’attrape pour vérifier qui était en train de l’appeler, te faisant signe de ne pas émettre le moindre son. Pas grave, cela ne t’empêcherait pas d’en profiter, serrant tes jambes autour des siennes pour l’emprisonner, garder ces deux parties de vos corps collés l’un à l’autre alors que lui-même te taquine en même temps de répondre à son appel. Tu entends la voix de l’autre côté de la ligne, à l’aide de ton ouïe plus fine. Au début tu ne cherchais même pas à savoir ce qu’il se disait, bien trop occupé à l’observer, détaillant les tatouages sur son corps, ceux que tu n’avais pas pu voir lorsqu’il avait encore son haut, aperçu brièvement avant que son corps ne vienne se coller au tien peu avant. Ces serpents qui enlacent son corps, bien plus présent que celui que tu as, un style similaire, coïncidence amusante.
Occupé à détailler chaque parcelle de son corps, du haut jusqu’en bas de son ventre, tes yeux ambré se lèvent au moment où tu entends l’autre voix au téléphone parler de “le ramener”. Ça, ça n’annonçait rien de bon. Tu ne le quittes pas des yeux, ton attention désormais focalisée sur les expressions de son visage et de sa conversation téléphonique. Il raccroche et tu comprends que votre petit moment de partage allait devoir s’arrêter précocement. Un grondement frustré s’échappe de ta gorge bien malgré toi à ses paroles. Pensant qu’il allait te planter là, tu fus surpris lorsqu’il ouvrit ton pantalon ainsi que le sien…
Quelque peu essoufflé, tu l’écoutes t’expliquer la raison de votre moment écourté. Tu l’observes un moment, ne sachant pas si tu devais être agacé, frustré ou juste compréhensif. Peut-être un peu de tout ça, après tout, il t’avait offert un avant goût de ce que tu aurais pu avoir si vous aviez pu aller plus loin. Frustrant…
Un soupir.
“ J’ai cru comprendre que t’avais un môme ouais. T’inquiète, je comprends.Tu comprends, mais c’en est tout autant frustrant quand même.
Un petit rictus en coin sans le quitter du regard puis tu te redresses, t’asseyant, tu secoues doucement la tête à ses paroles, te levant ensuite pour attraper ton t-shirt.
“ J’ai une chambre dans une auberge. T’as ton p’tit à t’occuper et s’il est malade, il va avoir besoin de toute ton attention. Avoir un inconnu à la maison risque juste de le perturber. Ah oui désolé, j’ai un peu l’ouïe fine.Tu jettes ton t-shirt sur ton épaule en t’approchant de lui, posant ta main une dernière fois sur son torse nu puis y approche tes lèvres. Tu mords l’un de ses pecs afin d’y laisser une marque rouge avant de te reculer pour observer ton œuvre en hochant la tête.
“ Voilà Папа*. Un petit souvenir de ma part, mais aussi une promesse, qu’il faudra te rattraper pour ce soir. Tu as rendu ma curiosité encore plus grande.T’ignores s’il cherchera à te rencontrer de nouveau mais tu lui fais comprendre ainsi que tu souhaiterais renouveler l’expérience, jusqu’au bout cette fois-ci. Tu enfiles ton t-shirt après avoir reboutonner ton pantalon.
“ Je ferais mieux de filer avant son arrivée. Bon courage avec le p’tit, j’espère qu’il a rien chopé de grave.Tu lui offres un petit clin d'œil en sortant de la chambre pour te rendre dans le salon afin de récupérer tes affaires. Tu n’as aucune envie de te retrouver entre un père et son fils, c’est un moment bien trop intime que tu ne peux partager avec un plan d’un soir. T’as plus qu’à rentrer “chez toi”. Tu verras bien ce qu’il en sera par la suite…
Папа* : papa en Russe, se prononce Papa