Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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On a fait comme si on savait pas | ft. Meryl
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Cal Lawrence
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Jeu 29 Fév 2024 - 23:00
On a fait comme si on savait pas
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« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Le trajet s'était passé plutôt tranquille, un peu plus long que prévu, à cause d’un petit détour, car si l’idée était au départ de ramener monsieur l’agent chez lui en sécurité, le journaliste n’avait rien pu en tirer lors de son interrogatoire. Il n’était pas sûr qu’il vivait toujours à la même adresse, il pouvait s’en passer des choses en un an après tout, il suffisait de regarder Cal qui avait eu le temps de se remarier et de divorcer.

Aussi, n’était même pas sûr que le brun soit capable d’arriver jusqu’à sa porte, le journaliste s'était résigné à le ramener chez lui. Au moins, il aurait la conscience tranquille et Chloé serait contente de le revoir, même s’il avait l’étrange impression de commettre une sorte de kidnapping. Il lui avait bien dit où ils allaient, mais il n’était pas vraiment sûr qu’il l’avait entendu. Cal s'était rapidement concentré sur la route, allumant l’autoradio, le son bas, afin de briser un peu le silence de la décuve qui s'était installé dans la voiture.

Un créneau, ma foi plutôt bien exécutée, il s’était finalement garé en bas de l’immeuble dans lequel il vivait. Le moteur éteint, la ceinture débouclée, il ne sortit cependant pas tout de suite de la voiture. Le regard tourné vers Meryl, il se pencha sur le volant, s’affalant presque dessus en posant sa tête sur ses bras afin de mieux poser ses yeux son visage.

He, tu vas mieux ? Tu penses pouvoir marcher ? Tu veux que je te porte ?

Malgré sa mine inquiète, le ton de sa dernière question dénota d’une certaine taquinerie accompagnée d’un sourire en coin.

Je peux toujours te ramener chez toi si tu préfères. Mais puisqu’on est là, tu es le bienvenu, tu sais. Chloé serait contente de te voir.

Il était dix-neuf heures passé, elle était peut-être en train de dormir, tout dépendait de comment c’était déroulé l’après-midi.
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Meryl Streeb
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Ven 1 Mar 2024 - 12:36
On a fait comme si on savait pas
Le trajet est bien trop court, de ta perception altérée. Tu comptais sur cette accalmie pour te remettre de tes frasques, mais, si ton état ne s’aggrave pas, il ne s’améliore pas non plus. Les manœuvres de Cal ne provoquent aucun soulèvement en toi. Tu aurais cru être suffisamment mal pour ne pas avoir à forcer les choses, mais il semblerait bien que si. Côté conducteur, le pilote s’inquiète de ta capacité à te lever. Tu rouvres les yeux, difficilement. Les tremblements de la voiture ont cet effet-là sur toi, ça te berce. Grommelant, de plus belle, ta sortie hors de cette torpeur, ton dos quitte enfin le dossier de ton siège.

« Je peux toujours te ramener chez toi si tu préfères. Mais puisqu’on est là, tu es le bienvenu, tu sais. Chloé serait contente de te voir. » C’est tout vu. Aussitôt que ton tendre imbécile a terminé de parler, que tu ouvres la portière en trombe. Assis tout au bord du siège, les jambes exagérément écartées, fixées au trottoir en dehors de l’habitacle, tu penches la tête et plonges deux doigts au fond de ta gorge. Ça ne prend pas bien longtemps pour déclencher un réflexe vomitif salvateur. Tu n’en peux plus d’avoir la tête dans le brouillard, si tu te doutes que ça ne va pas tout solutionner dans l’instant, tu trouves du réconfort dans l’idée que ça ne pourra plus être pire.

Tu rends dans le caniveau : ton demi, ingurgité trop vite, le bout de pinte subtilisé à Cal et malgré une certaine habitude à pratiqué, un peu de sang de ton dernier repas s’échappe. Les yeux larmoyants de l’effort, tu craches un excès de salive provoqué par le phénomène. « Ça va. » Essaies-tu de rassurer le père poule à tes côtés. De ta main non-souillée, tu attrapes la même bouteille d’eau que tout à l’heure, te rince la bouche et crache à nouveau, avant de réussir à en boire une petite partie, pour diluer ce qui restera dans ton estomac et donner plus de temps à ton foie de faire son travail, sans te rendre plus malade.

« Il.. Auha.. Urhou.. » Tu soupires, exaspéré. Tu as beau faire tout ton possible pour regagner le contrôle sur toi-même, ça n’est pas encore assez. Frottant frénétiquement ton crâne, comme pour en chasser les maux, par sursollicitation sensorielle, tu finis par reprendre ton souffle. « J’espère que tu as une brosse à dents à me prêter.. » Et tu espères que la petite sera déjà couchée. Il est hors de question qu’elle te voit dans cet état, bien qu’une partie de toi souhaite la revoir au plus vite, sans considération pour ta fierté. « Mais… » Un sifflement sourd, aigu vient te faire taire, il t’arrache un râle de douleur que tu finis par bloquer dans ta gorge, tu continues, en jetant un coup d’œil vers Cal. « C’est vraiment vrai, pour Chloé ?.. Elle serait contente de me revoir ? Elle se souvient encore de moi ?… »

Tes yeux, désormais mouillés d’émotions enfouies, en plus de tes larmes de nausées, la bouche maculée du bave. C’est un miracle que tu n’aies éclaboussé ni la voiture, ni tes vêtements. Dans ton bien piteux état, tu ne peux pas t’empêcher d’exprimer ta vulnérabilité. Une face de chaton malade sur un corps de pochtron, voilà bien tout ce que tu peux évoquer, là tout de suite. Tu es sincèrement inquiet qu’elle ne te reconnaisse pas. Pas que tu puisses avoir radicalement changé, plutôt qu’il te semble que la mémoire des enfants en bas âge est assez floue. Est-ce qu’elle aura peur, si elle voyait rentrer chez elle et son papa, un parfait inconnu, titubant ?
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Dim 3 Mar 2024 - 17:08
On a fait comme si on savait pas
feat. Meryl
« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Il ne s’attendait pas vraiment à cela… Sa main s’était inconsciemment perdue sur son dos, comme si ce geste allait arranger les choses, pourquoi tout le monde faisait ça dans ces moments-là ? Son léger sourire avait totalement disparu laissant place à une mine sincèrement inquiète alors que son vieil ami lui tournait le dos, ne pouvant entendre que sa souffrance alors qu’il subissait les effets de l’alcool. Sa tentative, de le rassurer ne l’avait pas du tout convaincu.

Certes, Meryl ne tenait pas vraiment la boisson, mais vomir après un verre et demi ? C’était nouveau pour Cal, bien qu’après tout, il avait eu une sacré descente ce soir-là, mais pourquoi ? Avait-il souhaité mettre un terme rapidement à leur tête-à-tête ? C’était pourtant lui qui avait arrangé leur rendez-vous après la proposition du blond, c’était même lui qui l’avait contacté ! Cela n’avait aucun sens, surtout maintenant qu’ils étaient devant l’immeuble où vivait le journaliste. Il se gratta nerveusement la tête, cherchant en vain ce qui lui avait échappé, espérant que ce ne soit pas sa simple présence qui l’avait mis dans cet état.

Je dois avoir ça…

Souffla-t-il à nouveau reposé sur son volant, perdu dans ses pensées, alors qu’il allait pousser un soupir destiné à simplement expulser toutes ses mauvaises cogitations, les paroles de Meryl ont pour effet de le redresser sur son siège, pour répondre du tac au tac.

Bien sûr. Tu as quand même fait partie de sa vie.

Mais surtout, il ne lui avait pas permis de l’oublier. Si Chloé réclamait après son tonton Merry les premiers mois, lorsqu’elle avait cessé d’en parler progressivement, Cal avait commencé à ressortir les albums photos de Mérédith, se perdant parfois dessus avec sa fille. Elle aimait prendre des photos avec son entourage, si la majorité était avec lui, Meryl et le reste de ses collègues n’y avait pas échappé.

Il était sorti de la voiture, passant de l’autre côté afin de rejoindre le côté passager, il se pencha vers Meryl en s’appuyant contre le toit de la voiture.

Tu es sûr que ça va ? … En général, je veux dire, tu ne tiens vraiment pas l'alcool ça, je le sais, mais je t’ai quand même rarement vu dans cet état.

Il espérait des réponses, mais peut-être que Meryl n’aurait pas eu envie de lui en parler. Dans tous les cas, il lui tendit son bras, offrant son aide.

Tu peux marcher ?
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Dim 3 Mar 2024 - 18:09
On a fait comme si on savait pas
Une fois de plus, le toucher pulsatif de Cal dans ton dos provoque chez toi une réaction en chaîne. D’abord la chair de poule et les frissons, comme s’il venait de souffler doucement contre la peau de ta nuque. Puis, ton corps s’adapte peu à peu à la différence de température et ce qui était un choc, bienvenu mais surprenant, se transforme en caresse réconfortante. C’est bête de le dire, mais ce sont effectivement ces petits gestes qui réchauffent le cœur quand on se sent mal, tu le sais près de toi et les choses, déjà, vont un peu mieux.

« Bien sûr. Tu as quand même fait partie de sa vie. » La rapidité de la réponse te laisse bouche bée. Toi qui t’inquiétais de ta survie dans les souvenirs de sa fille. Comment peut-il en être si sûr ? Rien dans sa voix ne trahit la moindre hésitation, le moindre doute. Parle-t-il vraiment en son nom ?.. À nouveau, le rose s’installe sur le haut de tes oreilles, plus discrètement qu’au café-bar. Tu es sincèrement soulagé de l’entendre dire, même si tu ne seras pleinement rassurée qu’après l’avoir vu de tes yeux. Après tout, on ne sait jamais vraiment avec les enfants, d’autant plus humains.

Tu le sens s’agiter derrière toi alors que tu regagnes ton souffle, tes esprits. Le journaliste en a peut-être soupé de cet abominable spectacle, duquel tu le retiens otage. Peut-être va-t-il t’annoncer qu’il t’appelle un taxi, maintenant que tu récupères un tant soit peu de cohérence. Il n’en fait rien, il se questionne sur ton état, simplement. Candide, tu lui réponds d’une voix plus posée. « J’aurais pu ne pas vomir, mais ça m’saoulait trop de rester dans cet état. J’ai préféré évacuer ce qui ne m’était pas encore monté à la tête ! » Tu conclus d’une grimace singeant la festivité, tristement, avant de poser ta main sur la sienne, contre le toit de la voiture.

L’attitude inquiète et grave de Cal te fend le cœur. Il faut dire qu’il doit être moins habitué que toi à ce genre de stratégie. Quand on est un vampire qui boit, fume et mange même de la nourriture humaine, ça devient une seconde nature. Tu prends conscience que ça n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus sain, dans l’absolu. Tu préféreras éviter en sa présence, à l’avenir. « Puis, j’avais aucune envie de gâcher nos retrouvailles, j’espérais ça depuis trop longtemps. » Tu lui lâches ça, la bouche en cœur. Dominé de cet homme, debout, de toute sa hauteur, penché vers toi par considération pour toi.

De gêne, tu baisses la tête, alors que tu l’entends te demander si tu peux à nouveau te déplacer. Digérant mal ta propre mièvrerie, exposée à ses oreilles depuis ta dernière sortie, tu décides de poursuivre dans cette voie, peut-être qu’en te rendant ridicule, il n’y fera pas plus attention que ça. « Si je te dis non… Tu me portes comme tout à l’heure ? » Tu trépignes un peu, laissant transparaître l’appréhension positive que tu as d’une telle expérience, bien que ton visage, dont tu as davantage retrouvé le contrôle, esquisse un sourire railleur. Sais-tu seulement de qui tu te moques et est-ce bien de lui ?
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Lun 4 Mar 2024 - 18:01
On a fait comme si on savait pas
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« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Cal fronça les sourcils dans un premier temps, Meryl n’avait pas vraiment répondu à sa question, et il n’arrivait pas à savoir si c’était volontaire ou non. “Mais qu’est-ce qui t’as mis dans cet état ?”, aurait-il voulu lui demander à ce moment. Mais la mine soudainement bienheureuse du brun avait immédiatement balayé cette intention.

Si le ton de sa dernière déclaration l’a plutôt surpris, un sourire malicieux s’étira sur son visage, alors qu’il ne détourna pas un instant son regard.  

Pfft, je pensais pas que tu y prendrais goût. Il marqua une pause d’un rire léger. Et bien ce n'est pas comme si j’allais te laisser ici, on est en plein hiver.

Surtout, pour un cul gelé comme lui, il n'osait même pas imaginer dans quel état il le retrouverait. Et une scène digne d’une bromance était à nouveau prête à se dérouler, cette fois devant chez lui. Le voisinage allait jaser, à peine divorcé voilà que le blond ramenait déjà une nouvelle conquête chez lui, comme des jeunes mariés. Évidemment que la scène prêterait à confusion. Est-ce que Cal en avait quelque chose à faire ? Absolument pas, au contraire pour une certaine raison ça l’amusait. C’était d’ailleurs ce que montrait le grand sourire qu’il adressa à une voisine, qui l’avait dévisagée pour ensuite ne plus savoir où se mettre.

La blague se termina une fois devant la porte de chez lui, ou il reposa délicatement par terre. Le soutenant s’il avait besoin, mais il avait au moins besoin d’une main libre pour ouvrir la porte, derrière laquelle le.a babysitter était déjà pret.e à prendre congé après avoir reçu le message du journaliste un peu plus tôt.

Un court échange entre eux, contre-rendu de la soirée, tout s’était bien passé durant la soirée, mais la petite fille n’ayant pas fait de sieste l’après-midi à l’école était allée se coucher assez tôt et dormait à poings fermés.

T’en fais pas, tu la verras demain matin.

L’appartement de Cal était plutôt simple, un grand salon avec une cuisine ouverte, deux chambres, une salle de bain et une pièce qui servait de bureau. Les deux chambres étaient un peu isolées au fond d’un couloir. La salle de bain était leur destination dans un premier temps, dans laquelle il prépara une brosse à dents neuve, et une serviette et des vêtements propres s’il souhaitait se mettre plus à l’aise.

Fais comme chez toi. N'hésite pas si tu as besoin de quelque chose.

Dit-t-il dans un sourire franc, alors qu’il allait rejoindre le salon.
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Lun 4 Mar 2024 - 22:33
On a fait comme si on savait pas
Les traits du diurne s’apaisent au gré de ta voix. La malice vient s’immiscer dans ses yeux, sournoisement, il répond sans rompre ce regard qui plonge en toi. Te délivrant sa taquinerie vaine, tu enfles des joues, dans une moue boudeuse. Tu ne trouves rien à lui rétorquer, il n’est pas complètement exclu que tu y prennes goût. Une nouvelle fois, tu quittes le confort du plancher des vaches pour la chaleureuse étreinte de Cal. Théâtral, comme tu sais l’être, tu lèves un bras vers les cieux, dans un mouvement circulaire, tout en tendant une jambe, mimant une pose de cabaret.

Ça n’est que lorsque que tu te rends compte que vous étiez épiés que la honte t’assaille de toute parts. Cal, lui, salut d’un sourire aimable la voisine qui vous déshabille des yeux, alors que tu te cramponnes à sa clavicule, silencieusement paniqué. Parfaitement gêné, tu plantes tes iris contre le visage du grand blond, réclamant son attention, son soutien, il n’en fera rien. Tout pressé contre lui, tendu d’inconfort, tu ne sais pas comment traiter l’information. Le pire, ça n’est peut-être même pas d’avoir été vu dans de telles circonstances, mais plutôt l’attitude du journaliste face à ça. Stoïque, parce que ça n’a aucune espèce de signification pour lui ou plutôt parce que ça lui semble tout naturel ?

Le tourment de ce questionnement se poursuit jusqu’à ce que tu retrouves la terre ferme. Quand tu pensais aller gentiment fusionner avec le canapé, dans l’espoir d’y rassembler suffisamment de force pour faire quelque chose d’a peu près présentable de toi, tu fais face à la baby-sitter. Forcé par sa présence à conserver une certaine tenue, tu te caches dans le dos du géant qui prend le temps de se renseigner sur la soirée de sa fille. Une main attachée à la manche de sa veste, tu restes immobile comme un gamin puni, avec pour seule activité la contemplation de cet appartement. Impeccablement tenu, comme on pouvait s’y attendre de la part de Cal.

D’une oreille distraite, tu entends la courte conversation qui a lieu, non sans capter que Chloé, trop fatiguée, est déjà couchée. Une voix en toi s’encanaille. Celle qui prédisait plus tôt qu’il n’y aurait personne pour s’interposer entre vous n’avait pas tort. Au bout du compte, tu l’as ta chance, elle est juste là. Sauras-tu trouver le courage d’en faire, d’en dire quelque chose. Il te rassure sur le fait que tu pourrais revoir l’enfant demain. Sincèrement ravi, bien qu’un peu déçu de devoir remettre à plus tard, tu prends la décision de te laver les dents avec la brosse fraîchement sortie de son emballage.

Une première fois ne te suffit pas, alors tu réitères l’opération, jusqu’à ce qu’une épaisse fraîcheur soit la seule chose qui émane de ton haleine. Satisfait, tu fais couler un bain, brûlant. Il faudrait au moins ça pour rehausser la température désastreuse de ton épiderme. Parce que tu estimes qu’il pourrait te toucher ? Tu éclabousses ton visage d’eau fraîche pour dissiper ces idées et te glisses rapidement dans la baignoire qui continue de se remplir. Tes vêtements jonchent le sol, plus ou moins en boule, à l’exception de l’écharpe, elle, respectueusement pendue. Alors que l’eau, qui pourrait aussi bien bouillir, de ce bain délasse inexorablement chacun de tes muscles, tu ne te sens pas partir.

Tu n’auras eu le temps que de vaguement te frictionner les bras, de couper l’eau. Tu infuses dans ton écrin, assoupi, l’eau jusqu’aux lèvres, une fine couche de mousse apparaissant çà et là, résultat d’une tentative ratée.
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Sam 9 Mar 2024 - 22:06
On a fait comme si on savait pas
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« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Cal se laissa tomber dans le fond de son canapé, ce ne fut que lorsqu’il fut seul avec ses pensées qu’il réalisa à quel point les choses s'étaient enchaînées très vite. Le rouge le montant des joues jusqu’aux oreilles, il fourra son visage dans son visage en marmonnant. Qu’est-ce qu’il lui avait pris ? Il était certes impulsif, il était certes protecteur, mais au point d’agir ainsi avec un de ses amis ? Qu’est-ce que c’était ces picotements qui le parcouraient ? Pourquoi était-il heureux et surtout pourquoi il n'avait pas pu détacher ses yeux de Meryl de la soirée ? Il poussa un énorme soupir, s'affalant sur le dossier, ses yeux se perdant dans le plafond.

Après quelques secondes de méditation inutile, le journaliste se leva, il entra doucement dans la chambre de Chloé vérifiée que tout allait bien. Elle dormait à poings fermés et voir le visage paisible de sa petite fille l’apaisa un petit peu. Il ne s’attarda pas plus longtemps, ne voulant pas la réveiller et retourna dans le salon.

Lorsqu’il revint, Cal alluma la télé, dans l’idée de se tirer de ses pensées revenues à la charge, dont il ne savait pas quoi conclure. Mais il n’eut aucun moyen de se concentrer dessus… Il zappa les diverses chaînes, poussa un grognement lorsqu’il aperçut le visage de ce collègue qu’il ne pouvait pas blairer à l’écran, il s'arrêta que lorsqu’il tomba finalement sur une rediffusion d’une émission de cuisine.

Presque en train de somnoler devant l'émission qui pourtant avait réussi à le captiver, il jeta un œil à sa montre, depuis combien de temps Meryl était-il dans sa salle de bain ? Il avait entendu l’eau couler, mais cela faisait un moment qu’il n’entendait juste… Plus rien. L’inquiétude commença à gagner le blond qui s’approcha de la porte de la salle de bain, toquant doucement à la porte.

Meryl ? Tout va bien ?

Aucune réponse, un silence pesant qui déroula un ensemble de scénarios catastrophiques dans la tête du journaliste, qu’il calma presque instantanément par sa rationalité. Il n'avait pas entendu de chute, ni de cri… Meryl avait bu, et était malade, il s'était probablement juste endormie. Pour en être sûr, il toqua à nouveau, un peu plus fermement.

Meryl ? Un nouveau silence… Et si… ? J’entre.

Dit-il sans patienter une seconde de plus, découvrant la princesse en pleine sieste dans sa baignoire… C’était finalement le scénario plus probable. Maintenant sûr qu’il était vivant, Cal poussa un soupir de soulagement.

Ne me fais pas flipper comme ça.

Il détourna la tête, immédiatement les joues rouges qui commençaient à lui monter jusqu’aux oreilles, qu’il essayait maladroitement de cacher derrière sa main. Les insectes étaient de retour, qu’est-ce que c’était cette journée, pourquoi en arrivait-il à trouver Meryl aussi sexy et pour la seconde fois de la soirée, en était complètement sobre.

Désolé d’être entré comme ça. Ne traîne pas trop, tu vas attraper froid.
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Lun 11 Mar 2024 - 17:29
On a fait comme si on savait pas
Une voix s’élève dans le lointain. Tu crois reconnaître la tessiture de Cal, mais le vent souffle trop fort pour en être certain. Tu arpentes la toundra, sans trouver âme qui vive sur ton chemin. La faim te dévore, elle te lance jusque dans tes os. Soudain, au détour d’un tronc, tu repères un faible éclat. Quelqu’un a fait un feu. Tu t’approches de la bâtisse, dont tu devines de mieux en mieux les contours. Tu ressens l’appel du sang, l’impériosité d’étancher cette soif qui te déchire les entrailles. Tes yeux roulent frénétiquement sous tes paupières closes. Tu sais ce qui va arriver, mais tu n’es que spectateur de ce corps qui s’en va saisir ce dont il a besoin.

Tu as beau hurler, tes membres continuent de se déplacer. Plus clairement, cette fois, tu entends à nouveau la voix de ton journaliste. Terrifié, tu te supplies d’arrêter, de renoncer, de préféré n’importe quelle autre maisonnée, mais rien n’y fais. Alors que tu imagines Chloé et son père à l’intérieur, sans défenses, tu éclates en sanglots, te maudissant. Lorsque ta main s’accroche à la poignée, Cal entre dans la pièce, te réveillant. Le sursaute provoqué lance une onde jusque contre le mur d’en face, puis revient contre toi pour se déverser en direction du propriétaire des lieux. Comme à ton habitude, tu ne te rappelles de rien. Il n’y a bien que ton rythme cardiaque emballé et une larme au coin de l’œil qui te renseigne sur le fait que tu viennes de faire un cauchemar.

Une main à ton visage, tu l’y portes pour essuyer cette larme et dissimulé ton excessive anxiété, en ce réveil brusque. Tu l’entends soupirer et t’adresser une molle remontrance, ça ne manque pas de te tirer un sourire assez idiot. Autant enfouir ces mauvaises pensées dans la petite boîte que tu leurs à dédié dans ton cerveau. Tu fermes les yeux un instant, visualises le couvercle se soulever, y plonger la nouvelle sensation désagréable qui t’accable. Le contenu se débat avec violence, ça déborde. Tu n’en démords pas et rabats avec fureur le couvercle sur ces tentacules obscurs. En tassant bien, on trouve toujours la place de tout renfermer proprement.

Revenant au royaume des vivants, tu rouvres les yeux pour découvrir la face cramoisie du grand blond. Tu t’étonnes un peu, clignant des yeux lentement. Machinalement, ta tête s’incline sur un côté, comme pour appuyer davantage ton incompréhension. Puis, tu remets les éléments dans l’ordre, l’alcool toujours présent dans ton sang semble ralentir la fluidité de tes réflexions. Il est entré vérifié si tu ne t’étais pas noyé dans ton bain, t’as découvert dans ton eau nu comme un ver et en est fort embarrassé, voilà tout ! Il te faut terminer ce chemin de pensée pour te rendre compte du problème. Spontanément, tu précipites tes mains sur toi, une autour de ta poitrine et l’autre au bas-ventre pour en bloquer la vue.

Le visage terriblement échaudé, tu produis de grandes éclaboussures, sans regard pour le caractère éminemment maniaque de Cal. Tes yeux continuent de s'écarquiller, désespérément, sans savoir lâcher l’armoire à glace du regard. Ta bouche déconfite ne sait que mieux trahir encore que tes iris déconcertés, l’ampleur de ta gêne. « P-Pardon !!.. » Lorsqu’il te conseille de ne pas trop traîner, tu l’entends comme un ordre de sortir du bain – culpabilisant de ta bévue – et te redresses sur tes deux pieds d’un bond. Si tu y parviens sans encombre, c'est à la fois une réussite et un nouvel échec. D’une part, si tu voulais prendre ce bain, c’était aussi pour réchauffer ton épiderme et ne pas alerter les possibles suspicions de Cal.

Tu auras royalement échoué, puisque tu en es revenu à l'état de glaçon, actuellement. Il faut dire que ton corps, ruisselant de centaines de gouttelettes d’eau, ça n’aide pas. Précipitamment, tu enjambes la paroi de la baignoire, manquant à chaque pas de glisser sur le carrelage de la salle de bain, tu reprends appuis sur tes vêtements du soir pour trouver l’équilibre. « Tu… Tu pourrais sortir !?..  » Tu te jettes dans un coin de la salle de bain, face au mur, auprès du sèche-serviette pour en récupérer une dans laquelle t’emmitoufler. « A-Attends !.. Faudrait qu’tu m’trouves un truc à me foutre sur l’dos, si tu peux.. Un hoodie, n’importe quoi. S’il te plaît… » Tu essaies de garder au mieux ton calme, de ne pas élever la voix plus que nécessaire.

Mais irrémédiablement, la tonalité de tes interventions glisse vers les aigus. Tes courbes maigrelettes se font mordre par le froid et tu frissonnes de tous tes os dans ton coin de murs. Il ne faudra pas te retourner d’un certain temps. Tu n'aurais pas cru être de ces gens-là, mais force est de constater que... Si.
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Jeu 14 Mar 2024 - 17:35
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« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Il fit volte face, la main déjà posée sur la poignée, prêt à sortir de la pièce quand le bruit significatif d’une chute l'arrête, prêt à accourir en panique. Finalement fausse alerte qui le fit un instant soupirer de soulagement avant de se rendre compte que la situation devenait de plus en plus embarrassante. Alors qu’il détourne le regard à nouveau le visage rouge jusqu’aux oreilles.

Tu… Tu pourrais sortir !?..  Ma- Mais attend que je sois sorti cr- !

CRETIN ! Pensa-t-il assez fort pour espérer qu’il l’entende alors que les deux abrutis s'étaient mis à paniquer en chœur. Mais il ne se formalisa pas plus que cela, à nouveau prêt à quitter la pièce, alors qu’il fut à nouveau arrêté par un Meryl qui avait manifestement la mémoire courte à cause de l’alcool.

Je t'ai déjà tout préparé là, sers-toi, tu peux mettre tes vêtements dans la machine.

Le journaliste pointe une pile de vêtements soigneusement pliés dans un coin de la pièce, et cette fois-ci avant de partir, il attrapa une autre serviette, plus grande, beaucoup plus grande, en même temps, c’était une des siennes. Semblant avoir oublié tout le côté cocasse de la scène, malgré sa tronche empourpré, il s'approcha à grand pas de l’agent du BUR dont les frissonnements du au froid ne lui avaient pas échappé. Sans plus de cérémonie, le brun fut enroulé dans une seconde serviette, avant d’être finalement laissé à lui-même dans la salle de bain.

***

Dans la cuisine ouverte, faisant face à une bouilloire devenant de plus en plus bruyante, Cal s’efforça de chasser les multitudes de scènes de plus en plus ambiguë qui se déroulaient dans sa tête. Essayant plutôt de se concentrer sur l’eau qui était en train de bouillir devant lui. Une pensée de se fracasser la tête sur une des portes de placard qui lui faisait face lui traversa l’esprit pensant naïvement que ça ferait quoi que ce soit. A la place il préféra se perdre dans les boîtes parfaitement rangées sur le plan de travail, à la recherche d’un thé qui plairait à son invité.
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Ven 15 Mar 2024 - 15:26
On a fait comme si on savait pas
Les mains accrochées sur le rebord du lavabo de la salle de bain, tu peines à apaiser le feu inextinguible qui s’est emparé de ton bas-ventre. Tu repenses à la voix troublée de cet imbécile et ne peut réfréner l’apparition de nouvelles nuances sur ta face. Le spectacle de ta propre déchéance, juste en face, dans le miroir n’aide en rien. Tu baisses les yeux, préférant t’éviter de souffrir davantage ton propre regards. Sous le rideau de tes fins cheveux bruns, tu prends le temps de reprendre une respiration décente, ce qui a pour effet de ralentir ton rythme cardiaque.

Pour un être moitié mort, tu te sens décidément beaucoup trop vivant en compagnie de Cal. C’est aussi inconfortable, que c’est un plaisir coupable auquel tu ne pensais plus goûter. Tu dois t’y reprendre à plusieurs reprises pour chasser, à coup de projection d’eau glacée sur ton visage, tes dernières ardeurs. C’est vrai qu’il avait déjà tout préparé… Irrémédiablement, une pointe de rose s’immisce sur le haut de tes pommettes, tu ignores cette incursion. Il est décidément très organisé… Non, ce n’est pas tout à fait ça. Il est même attentionné avec toi, et pas qu’un peu.

Bien plus facilement qu’à Chloé, il aura cédé à ton caprice – celui de revivre ce moment princier dans ses bras. Il s’inquiète – trop, pour sûr – de ton état, c’est un peu étouffant, mais ça fait aussi son charme… Tu manipules nerveusement une mèche de cheveux devant tes yeux, a défaut d’autre chose sur quoi poser ton attention. Il est beaucoup plus ouvert qu’avant, ça ne va peut-être pas durer, cela dit. La faute à l’euphorie de vos retrouvailles ? Une incartade vite rattrapée par la dure réalité, il ne t’aime pas. Tes lèvres se froissent dans un air abattu.

Quelle est cette fâcheuse manie de te perforer le cœur sitôt, tu le constates palpitant ? C’est comme si tu appréhendais d’être à nouveau, vraiment vivant. Comme si t’autoriser à vivre revenait à réellement prendre le risque de tout perdre. Tu te contentes de faire semblant, dans la vie de tous les jours, mais tu ne sais pas faire semblant avec lui. Tu aurais beau même essayé, il n’y a qu’à voir comme tu bondis, comme tu cries, ris, pleures et… Tant d’autres choses, quand il s’agit de lui. Sur ces réflexions introspectives assommantes, la sensation désagréable de dégouliner du crâne te revient en pleine face.

Tu dissipes les deux d’un ébrouement vigoureux, maculant ton reflet et son décor de dizaines de gouttes d’eau. Pas plus perturbé que ça, tu décrètes avoir suffisamment traîné pour que ça devienne suspect du point de vue de ton hôte. Machinalement, tu fais comme chez toi et choisis dans la pile de vêtements qu’il t’aura laissés un hoodie ample – le saint Graal – et l’enfiles après t’être séché le corps. Il est aux couleurs de son université ? Tu crois reconnaître le logo d’une école, c’est vrai qu’il a l’air vieux… Mais terriblement confortable, c’est parfait. Satisfait du résultat, tu te diriges vers la porte.

C’est là que ça te saute aux yeux, marchant entre ton ligne sale et les flaques d’eau. Tu regardes autour de toi et écarquilles les yeux. Si ce n’est pas une scène à laquelle tu sois étranger, tu réalises enfin que le journaleux, lui, ne prendrait peut-être pas les choses avec autant de légèreté. Tu déglutis lentement, rien que de penser au savon qu’il te passerait s’il devait – à ce point – repasser derrière toi. Bien que l’inventivité de ton esprit donne à la perspective de recevoir une punition de sa main quelque chose d’enviable, tu reprends le contrôle de ta psyché et commence à arranger la pièce, plus convenablement.

Si tout n’est pas à l’étiquette, c’est suffisant pour que Chloé se reconnaisse chez elle quand elle passera par là, le lendemain matin. « Ça devrait suffire… » Pas bien convaincu, mais démotivé par la perspective de te plier à nouveau en deux pour récurer le sol, tu déclares forfait face à l’alcool. Pensée à soi-même, tu te rappelles que tu n’es pas censé sentir une brise sur tes fesses quand tu te déplaces, aussi, tu décides de finalement ajouter à tes emprunts un dessous. Fin prêt, paré à toute éventualité, tu retournes au salon, sur la pointe des pieds.

Tu te racles la gorge en cherchant Cal du regard, de sorte à lui signaler ta présence. L’agitation de la bouilloire dans la cuisine vend la mèche, tu tends le cou dans cette direction. « Je peux t’aider ?.. » Conscient d’en avoir déjà suffisamment fait pour la soirée, tu préférerais qu’il te dise non, mais politesse oblige, tu te proposes quand même. Après tout, seule l’idée de t’effondrer sur le canapé à côté de toi t’appelle, mais tu aimerais quand même pouvoir parler plus sérieusement de ce que le blond aura abordé plus tôt.

Passant une main sur le comptoir de séparation entre le salon et le coin cuisine, tu éclaircis une nouvelle fois ta voix avant t’attaquer les choses sérieuses. « Un divorce, donc… Ça n'a pas été trop compliqué pour toi ?.. Surtout que c’était quand même une amie très proche à la base. » La subtilité, ça serait pour une prochaine fois, tu veux réellement avoir le fin mot de cette histoire.
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Ven 22 Mar 2024 - 18:32
On a fait comme si on savait pas
feat. Meryl
« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Lorsqu’il le rejoint, le journaliste avait finalement trouvé la boîte de thé Genmaicha, le sachet scellé était prêt à aromatiser l’eau qui avait terminé sa complainte. Lorsqu’il lui demanda s’il pouvait l’aider, le blond lui répondit en posant simplement sa tasse désormais prête, sous son nez en étirant un sourire.

Du thé, très peu pour Cal, il appréciait de temps en temps une tasse pour le réveiller lors des semaines les plus intenses dans son travail, mais s’il en avait chez lui, c’était surtout pour ses invités. À la place, il se tourna vers sa casserole de lait qui mijotait tranquillement, commençant à y incorporer quelques cuillères de cacao en poudre et juste assez de sucre, lorsque finalement Meryl reprit de plus belle leur conversation délaissée au bar un peu plus tôt, ce qui le prit un peu de court, lui faisant arquer un sourcil. Mais sans se détourner de sa préparation afin de ne pas la laisser sans surveillance, il reprit également leur discussion là où elle s'était arrêtée.

Non, ça a même été beaucoup plus simple que je l’avais imaginé. Ça m'a permis de remettre de l’ordre dans à peu près tout.

Avoir coupé tout contact avec ces trois pestes avait été la libération de sa vie malgré les complaintes de sa mère. Mais de toute façon, ce n’était pas négociable, il ne voulait simplement même plus en entendre parler. Quant à elle, et bien, il était sûr que son plus gros regret était d’avoir perdu une amitié qui lui avait été chère, mais ce n’était pas cher payé pour retrouver Meryl qui était un ami qu’il regrettait plus encore.

On récolte ce que l’on sème, même quand il s’agit de perdre une amitié.

Avait-il ajouté, car il endossait tout de même toute la responsabilité de ce qu’il s’était passée. Il acceptait le fait d’être haï pour cela, de toute façon, ce n’était pas quelque chose qui le touchait particulièrement, généralement. Aussi, il conclut en haussant les épaules, alors qu’il avait finalement terminé sa tasse de chocolat chaud.

C’est bien mieux ainsi, pour Chloé, pour elle et pour moi. Ce mariage n’avait juste aucun putain de sens.

Une technique de manipulation courante, celle ou on nous répète un bullshit de manière tellement insistante et répétitive qu’on finit par y croire, ou par se persuader d’y croire pour avoir la paix. Le journaliste avait finement joué le jeu de ses sœurs persuadées de vouloir son bien.

Comme tu l’avais dit.

Dit-il un sourire en coin en s’installant sur le canapé, invitant Meryl de le rejoindre.
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Sam 23 Mar 2024 - 22:54
On a fait comme si on savait pas
Les arômes de riz grillé viennent te chatouiller les narines. C’est fou comme une odeur peut avoir le don de vous ramener aussi loin. Sans même être un souvenir clair et précis, pour toi, ce thé à l’odeur d’un foyer. Aujourd’hui, à tes yeux, c’est vrai que c’est sans doute cet appartement qui se rapproche le plus de ce concept, la maison. Lorsque inévitablement, tu rouvres les yeux, tu découvres le plus charmant de tous les reporter, qui te tend un mug d’eau chaude, un sachet de thé y infuse déjà. Ce sont ces petits détails anodins qui te manquent le plus. Qui d’autre saurait que ce breuvage n’a - presque - besoin de rien de plus ?

L’amabilité de cet homme produit un pincement à ton cœur amoureux. Tu sais pourtant qu’il te faudra aller chercher une petite cuillère, tu as toujours aimé remuer tes décoctions, peut-être un simple mimétisme. Pour l’heure, tu repasses une mèche de cheveux derrière ton oreille, comme pour mieux l’entendre. « Non, ça a même été beaucoup plus simple que je l’avais imaginé. Ça m'a permis de remettre de l’ordre dans à peu près tout. » Le dos éloigné de Cal, niché dans l’alcôve de la cuisine, pour seul interlocuteur, tu le trouves trop seul pour l’y laisser. L’y rejoignant au prétexte de quérir ton outil de pressage, non sans agripper avec malice les hanches de Cal, au passage.

Si tu avais contemplé l’idée de lui saisir les épaules, dans un geste se voulant beaucoup plus réconfortant, la différence assez monumentale de stature entre vous t’en auras dissuadé. Il poursuit, assez sévère envers lui-même. Tu fronces les sourcils, pas très convaincu par la morale de son histoire. « C’est bien mieux ainsi, pour Chloé, pour elle et pour moi. Ce mariage n’avait juste aucun putain de sens. » Sidéré par l’emploi d’un mot vulgaire sous ce toit, tu ne peux t’empêcher de te retourner, les yeux gros, vers Cal. Mais depuis quand, jeune homme, tenez vous un langage aussi charretier ? D’accord, Chloé n’est pas plus présente qu’éveillée, mais tout de même !

« Comme tu l’avais dit. » Il t’arrache un rire bref. Par ces nombreuses pirouettes, tu en oublierais presque la rudesse de cette épreuve pour lui et sa – ô combien précieuse – fille. Pourtant, rapidement, tu te renfrognes. Si la perspective d’un grand blond qui assume frontalement ses erreurs te laisse hilare, tu aurais préféré qu’ils n’aient jamais à vivre cette situation. Si seulement, lui aussi, il pouvait le voir, cet avenir que tu vois auprès de lui. S’il avait ce pouvoir, d’imaginer à quel point vous pourriez faire un couple plutôt bien assorti et une famille joyeuse. Toutefois, tu es le seul à voir la lumière de cette potentialité briller sous tes paupières closes.

Ça ne te paraît pas bien compliqué, néanmoins il n’y a que toi qui ressentes cet écorchement de l’âme, cet enlisement dans la vallée des morts, ce regret indigne. C’est à ça que tu penses, alors que tu t’installes à la suite de Cal sur le canapé qui trône au milieu de son salon, Chloé dormant paisiblement dans sa chambre, juste au fond du couloir. Il te faut mieux te rappeler qu’auparavant, tu avais déjà vécu tout ça et que ça n’avait pas empêcher aux choses de s’arrêter, sans crier gare. Alors que tu reportes ton attention sur ton étrange compagnon, son sourire en coin te laisse songeur. Tu aimerais à nouveau, croire en la faisabilité de ta douce étourderie.

« J’aurais aimé me tromper, crois-moi. » Tu soupires, remuant machinalement le contenu de ta tasse. Lentement, tu te perds dans la spirale ainsi créée et ton regard dérive. « Je ne pensais pas que la vie quotidienne avec moi était si insoutenable… » Les mots ont franchi le seuil de tes lèvres. Il est trop tard, maintenant, tu fermes les yeux et fronces les sourcils, comme pour être sûr de n’avoir pas à affronter son regard, qu’il te laisse le courage – au moins – de lui dire ça. « Je trouvais qu’on avait un bon équilibre tous les trois, pas toi ? » Tu relèves, enfin, tes iris d’ébène contre les cieux céruléens qui s’étendent devant eux.

Ainsi planté devant lui, tu déglutis difficilement. Effectivement, tout courage, ses yeux te les auraient ôtés. Pendu à ses lèvres, tu n’as qu’une hâte, qu’il trouve quoi te répondre ou te donner raison.
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Dim 24 Mar 2024 - 0:16
On a fait comme si on savait pas
feat. Meryl
« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Je ne pensais pas que la vie quotidienne avec moi était si insoutenable…

Lorsqu’il entendit ces mots, Cal se figea. Se demandant s’il avait bien compris cette phrase qui n’avait aucun sens à ses yeux. Car ce quotidien, qui lui semblait aujourd’hui terriblement nostalgique, n’avait rien d’insoutenable bien au contraire.

Q-Quoi ? Mais ??

C’était donc ce qu’il pensait tout ce temps ? Qu’en se remariant, il tirait un trait sur leur amitié et le quotidien qu’ils avaient installé ? C’était avec une expression de stupeur, qu’il dévisagea Meryl qui le regardait droit dans les yeux. Il se sentit à cet instant, profondément merdique.

Attends. Avait-il dit, peut-être un peu sèchement en se pinçant l'arête du nez. Ça n'avait rien à voir avec ça ou plutôt ça n’avait rien à voir avec toi !

À ce moment, il paniqua un peu, se rendant compte que son cœur était en train de s'emballer, sa poitrine se contracta. Est-ce qu’il n'était pas en train d’empirer les choses en employant les mauvais termes ? Comment pouvait-il rattraper cet énorme malentendu ?  

Enfin… Je veux dire…

D’abord, il fallait qu’il se calme un minimum, il s’adossa sur le canapé en poussant un long soupir. En fait, il n’y avait qu’un moyen d’apaiser tout cela, assumer, accepter et lui dire la vérité. Il se redressa, mais bascula très vite en appuyant ses bras sur ses genoux, fixant le vide. À ce moment, il n'osait même plus le regarder.

On m’a mis une pression quotidienne. Avoua-t-il enfin. Il marqua une courte pause avant de reprendre. J’avais au moins 6 appels par jours de mes pestes de sœurs, elles débarquaient chez moi à l’improviste, au début, elles remettaient sans arrêt mon autorité parentale en question, la façon dont je m'occupais de Chloé. Le fait que j’étais seul. Cherchait la moindre petite raison pour poser leur critique, jusqu’à finalement aborder le sujet du mariage comme une évidence et une responsabilité que je devais assumer pour ma fille.

Se souvenir de cela en particulier faisait remonter une profonde colère nappée de tristesse, il sentit dangereusement ses pommettes se contracter, allant jusqu’à lui piquer les yeux. Il bascule la tête en arrière, posant son bras sur ses yeux désormais clos, se concentrant pour dissiper le flot d'émotions qui l’avait envahi.

Elles ont été jusqu’à parler au nom de Meredith.

Souffla-t-il en m'empêchant de justesse de craquer. Mais il avait fini par reprendre ses esprits en se remettant en tête que maintenant tout cela était derrière lui. Il était libre et il avait même retrouvé Meryl même si maintenant, il se rendait compte que c’était sans doute temporaire, à cause, de sa propre stupidité.

J’ai juste fini par penser qu’elles avaient raison. Ou alors j’avais juste envie qu’elles arrêtent, j’en sais rien.

À ce moment, il se redressa à nouveau, attrapant sa tasse de chocolat, il se perdit dedans.

Je… Je suis désolé que tu aies pu penser que je t’ai sorti de ma vie de cette manière… Ce n'était… Ce n'était pas ce que je souhaitais.

Cal n’arrivait toujours pas à le regarder, cependant, il avait fini par la reposer sans en boire une seule goutte.

Vraiment pas.
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Dim 24 Mar 2024 - 16:20
On a fait comme si on savait pas
Il est bien rare que tu t’adonnes à de telles confidences. Cela fait un moment maintenant, que tu retenais toute cette frustration en toi. Ça n’est qu’une infime partie de ce que tu ressens vraiment, mais déjà, tu ressens la culpabilité s’enrouler à ton cou. Vulnérable, c’est un doux euphémisme pour décrire ton état actuel. L’incompréhension complète de Cal à le mérite de te rassurer, un peu. Tout juste le temps que ton cerveau trouve une nouvelle façon de retourner la situation. Ton aimé n’est-il pas simplement démuni face à ta déclaration ? Tu lui balances tes émotions, puéril, comme si ça devait représenter quoi que ce soit à ses yeux. Pathétique.

L’inquiétude te prend de nouveau à la gorge. Il te demande d’attendre avec tellement de lassitude... Un instant, tu t’indignes d’avoir cru tes rêves être une réalité plausible, tu prends les choses trop à cœur. C’est absolument vrai, le journaliste à raison, après tout, il ne s’agissait pas de toi. Sale égoïste, doublé d’un sacré hypocrite. Tu te targues de t’inquiéter de son sort pour mieux t’apitoyer sur le tien, ridicule. Mordillant l’intérieur de tes joues, nerveusement, tu demeures dans l’attente d’une réponse développée.

Tu n’auras que très exceptionnellement vu Cal dans un état pareil. Le pauvre ne sait pas trouver les mots pour s’exprimer, le comble, n’est-ce pas ? Un partie de toi aimerait le railler à ce propos et l’entraîner vers une autre conversation. Mais, quand bien même tu le voudrais, les mots refuseraient de sortir de ta bouche, la chose mérite un meilleur traitement qu’une mauvaise blague et on repart pour un tour. Tu le voulais, non, le fin mot de l’histoire ? À toi d’assumer que la vérité vienne mettre un terme définitif à cette affection singulière, digne de Mme. De La Fayette. Il ne tolère même plus de poser les yeux sur toi, de ton avis, la sentence est toute entendue, il te faudra pourtant l’entendre de sa bouche, ou tu continueras à donner du petit-bois à ce foyer au fond de ton cœur.

Il se lance. « Elles ont été jusqu’à parler au nom de Meredith. » Ton visage s’était déconfit au fur et à mesure des révélations de celui que tu aimes. Tu imagines son quotidien terrorisé par l’omniprésence de ces vautours autour de lui, tu avais bien remarqué qu’il y avait souvent du monde chez lui, du passage, tu étais loin de t’imaginer le contenu de leurs conversations. Lorsque tu t’entends dire qu’elles avaient remis en cause sa qualité en tant que père, tu fulmines. Comment pouvait-on, humainement, formuler de telles infamies !? Cal, pas le meilleur papa que tu connaisses ? Tu leur en donnerais, tiens, un mauvais père, si elles en avaient manqué. Alors que tu croyais que la longue liste de remontrances était terminé, maintenant assis tout au bord de l’assise du canapé, prêt à bondir de colère, il ajoute cette phrase toute bête.

Ton visage reste impassible, un moment. À la machine, on pourrait lire un encéphalogramme plat. Impossible de trouver les mots justes, impossible de s’indigner à la juste mesure. À cet instant précis, une haine si viscérale te prit dans les entrailles que tu aurais préféré les épandre sur le sol. Faire un choix entre vivre avec le meurtre de ses vipères sur le dos ou les laisser respirer le même air que cet ange qui t’accompagne, impossible. La fragilité notable de Cal te met dans un état de détresse que tu n’auras que très rarement connu. Tu as envie de mettre le feu à la ville, de pleurer avec lui, de manigancer sa revanche sur elles, les choses tournent trop vite dans ta tête.

Il te prend de court. Il ajoute, en substance, qu’il voulait simplement que cela cesse. Réussir à pousser à bout un homme de cette trempe, tu dois dire que tu leurs tire le chapeau. C’est un exploit qu'elles auraient mieux fait de ne pas réaliser, mais il faut reconnaître l’effort fourni à la tâche. Elles y sont allées de bon cœur, les garces. Dans un mouvement davantage destiné à se raccrocher au réel, au présent plutôt qu’aux souvenirs douloureux, celui dont tu es persuadé, toujours, qu’il ne t’aimera jamais, poursuis. « Je… Je suis désolé que tu aies pu penser que je t’ai sorti de ma vie de cette manière… Ce n'était… Ce n'était pas ce que je souhaitais. » Il y a une erreur.. Tu dois mal comprendre. « Vraiment pas. »

Le regard obscurcit par cet ultime revirement de situation, toi non plus, tu ne peux souffrir de le trouver dans ton champ de vision. Ton visage est ravagé par un nouvel incendie, celui-ci prend son origine dans ce petit foyer, que tu entretenais bon gré, mal gré, de ton côté, sans même la présence de son objet à tes côtés. Celui-là où Cal vient de jeter une tripotée de bûches. Tu es si crédule, dès qu’il s’agit de lui, que te savoir apprécier, pas détester à au moins autant d’importance pour toi qu’un "je t’aime" pour quelqu’un d’autre.

Sans quitter des yeux ce coin de fenêtre, tu rapproches ta main de la sienne. D’abord timides, tes doigts effleurent le dos de sa main, puis se liguent pour mieux saisir leur sœur dans une étreinte empli de compassion. Tu ne sais plus tolérer ton manque de courage et décides d’agir convenablement. Tu fais volte-face, sans vraiment l’observer, par respect pour lui, par pudeur aussi et l’enlace sans chercher à savoir s’il te rejetterait ou non. C’est peut-être, ce fond témérité, accordé par ce cul-sec bu un peu plus tôt, qui te permet d’aller au bout de ton action, cette fois-ci.

Dans une respiration vibrante, tu inspires à son oreille, accueillant à plein poumon le raffinement de son eau de Cologne, l’odeur de sa peau et tu l’espères aussi, un peu de sa peine. Une de tes mains posée sur son avant-bras est jalouse de l’autre dont les doigts se perdent agréablement contre ses cheveux, dans une caresse réconfortante. « Si tu savais, comme je suis heureux d’être ici à nouveau, avec toi... » Le tremolo de ta voix trahit l’émotivité évidente de ta personne, présentement. « J’aurais tellement aimé que tu n’aies pas à affronter tout ça seul… »

Joue contre joue, tu te retiens par un miracle innommable d’une divinité païenne d’embrasser sa tempe, dans une gestuelle englobante.Tu trembles, comme une feuille contre lui, ce trop-plein d’émotions, tu ne sais pas quoi faire, alors ton corps trouve pour toi. Tu niches plus loin le bout de ton nez glacé contre son cou, faisant fi du col de sa chemise. Tu fermes les yeux à te les fendre, aucune envie de revenir en arrière, aucune envie de renoncer à cette chaleur si particulière qui émane de lui. Si tu avais déjà étreint des personnes par le passé, jamais ça n’aura prit ce degré d’intensité. « On ne t'a pas laissé le choix.. Ça a dû être atrocement dur.. Tu as fait de ton mieux. »
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Mar 26 Mar 2024 - 18:25
On a fait comme si on savait pas
feat. Meryl
« Et si le soleil se lève sur les autres,
Je sais que c'est moi qui ai chassé les roses »
Tout commença par une main étreignant la sienne, le prenant par surprise, son contact eut pour effet de progressivement l’apaiser. Il ne s’attendait pas à être aussi émotif en se confiant ainsi à Meryl. Tout ce que Cal souhaitait, c’était éclaircir cet odieux malentendu qui se mettait en travers de leur amitié. Amitié ? Vraiment ? Si le blond émettait quelques doutes depuis déjà bien longtemps, et d’autant plus depuis ce début de soirée, il était temps de se poser les bonnes questions une bonne fois pour toutes.

Est-ce qu’il était vraiment du genre à accepter une telle étreinte d’un ami ? Non. Clairement pas. D’autant plus qu’à cet instant, Cal se surprit à en vouloir plus dans un besoin soudain de refermer son étreinte contre lui. C’était clair maintenant. Meryl n’était pas qu’un simple ami à ses yeux.

Ah. C’était pourtant si évident.

Il ne s'était pas seulement rendu compte de ses propres sentiments à l'égard de Meryl, il s’était surtout rendu compte de la réciprocité de ces derniers. Il fallait dire que l’agent du BUR n’avait pas été des plus subtiles, surtout ainsi blotti contre lui. Cependant, à cet instant, il sembla plus raisonnable pour le blond de garder le statu quo, l’un comme l’autre étant dans des états bien trop vulnérables à leur manière, pour que ce genre de conclusion se termine sainement.

Cependant, il n’avait pu s'empêcher de perdre l’une de ses mains dans ses cheveux bruns, encore bien trop humide à son goût. C’était déjà un glaçon sur patte, il cherchait vraiment à attraper la mort et c’était bien sûr hors de question.

Son regard se perdit un instant sur l’une des photos de Mérédith posée sur un meuble du salon, pour une raison qui lui était obscure, il avait à cet instant pas du tout l’impression de la trahir contrairement à ce qu'il aurait cru. Il ne ressentait pas la culpabilité qui l’avait pourtant envahi lors de son remariage. Non, à cet instant, le blond n’avait aucun mal à l’imaginer sincèrement soulagée et heureuse du tournant que prenait la vie de sa famille.

J’ai coupé tout lien avec elles. Je vais bien maintenant. Même si je regrette d’avoir fait subir toute cette situation à Chloé.

Il avait essayé du mieux qu’il pouvait de la préserver des disputes ou des altercations tendue entre son ex-femme et lui, puis de ses conflits avec ses ainées. Il pensait aussi à sa mère et à sa plus jeune sœur qui se retrouvaient malgré elles au milieu du conflit. Chaque famille avait ses drames et ses ruptures, parce qu’on ne choisit pas sa famille, les Lawrence n’échappaient pas à cette règle, et ce, depuis bien des années déjà dès lors que le père de famille avait décidé quitter le foyer sans se retourner.

Si Cal s'était promis de ne jamais reproduire le comportement de son géniteur avec sa propre famille lorsqu’il avait prononcé ses vœux de mariage à Mérédith, il ne se serait jamais douté que ce serait elle qui partirait aussitôt la première et encore moins de cette manière.

Sèche-toi correctement les cheveux.

Grommela-t-il en lui ébouriffant légèrement l’arrière de la tête tout en se décollant délicatement de l’étreinte, partant à la recherche d’une serviette. Ce ne fut pas très long avant qu’il ne revienne avec une prévue à cet effet, mais qui avait été royalement ignoré par son invité, qu’il lâcha sur le haut de son crâne commençant à éponger l’humidité glaciale de son cuir chevelu.

Si tu es fatigué, tu peux prendre ma chambre, les draps sont propres. Je vais bosser encore un peu ce soir.

Il dormirait sur la partie convertible, mais peu confortable de son sofa, mais qui faisait très bien l’affaire pour une nuit. Il était sobre, il était tôt, c’était bête de ne pas en profiter.
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