Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Ca n'arrive pas qu'aux autres ft.Megumi Shirai
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Profession : Médecin du SMUR
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Callioré Howell
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Dim 4 Fév 2024 - 13:02
Le soucis de ce métier c'était avant tout la disponibilité. Je n'étais jamais à l'appart ou bien j'avais trop peu de temps pour ma vie privée. Mais quelque part, je l'avais choisit et c'était mieux ainsi. Je regardais une énième fois mon téléphone où mon dernier sms était encore esseulé, sans réponse. Oui, au final, je préférais avoir un métier qui occupait l'essentiel de ma vie plutôt que de me morfondre sur des réponses qui ne viendraient jamais. Mais cela aussi, je l'avais choisit. Lui, je l'avais choisit quelque part. J'étais tombée sous son étrange charme et je m'étais enfoncée dans cette spirale infernale qu'il représentait. Avoir de ses nouvelles était quelque chose d'ardu, même lorsqu'il s'agissait d'urgences. Et je me surprenais à me chercher des excuses pour tenter de le joindre, de l'appeler. Dans la grande majorité des cas, je tombais sur le répondeur, mais quoi de plus normal pour un homme qui avait tant à gérer ? Cependant, j'aurais aimé qu'en cinq ans et quelques de relation, il me considère un peu plus et ne me laisse pas de simples vus.

Je soupirais doucement avant de reposer mon téléphone sur mon bureau. Je venais de prendre mon service et pour l'instant, je fixais simplement mon écran afin de lire les rapports de l'équipe de jour. Nous avions eu un débriefing lors de la transmission de service, mais je trouvais cela toujours plus intéressant de lire l'entièreté des rapports lorsque je le pouvais.
Et je profitais de ce court instant de répit, bercée par le calme si rare du centre de régulation, pour commencer ma soirée doucement. Je ne pu retenir un bâillement qui fit sourire mon collègue. Après tout, les horaires décalées, le rythme effréné commençait doucement à avoir raison de moi.

Il ne fallut pas longtemps, cependant, pour que l'action se rappelle à moi. L'agent régulateur, après un bref appel, nous indiqua notre prochaine mission. Sans plus tarder, j'embarquais avec moi mon équipe, empruntant le véhicule médicalisé. Une intervention dans le quartier de Waterloo, un arrêt cardiaque semblait-il. Nous n'avions pas une seconde à perdre et ça, notre ambulancier le savait parfaitement. Toutes sirènes hurlantes, il roulait aussi vite qu'il le pouvait dans la circulation chargée de la capitale Londonienne. Certains se poussaient, d'autres non. Et bien que la politique actuelle fusse de réduire le nombre de véhicules en ville, cela ne déchargeait pas les axes qui s'engorgeaient toujours autant lorsque l'heure de rentrer du travail sonnait. Pour ne rien arranger, la nuit était tombée, nous imposant son noir manteau en reine de l'hiver. Je soupirais de nouveau tout en me concentrant sur le récapitulatif de mission.

Un homme, assez jeune, atteint d'un arrêt cardiaque depuis cinq minutes environ. A en croire mon petit papier imprimé rapidement, les pompiers seraient déjà sur place pour lui prodiguer les premiers secours. Que ferions nous sans eux ?
Mais leurs gestes ne suffiraient pas à sauver le pauvre homme, nous devions intervenir.

Après des minutes qui me parurent des heures malgré l'adrénaline, nous arrivâmes enfin sur les lieux de l'accident. Les gyrophares des pompiers éclairaient la scène. L'homme avait été retrouvé par des passants à la sortie d'une ruelle, déjà en arrêt cardiaque. Après avoir prit les informations nécessaires auprès d'un pompier, je m'affairais, avec mon équipe, à tenter de le réanimer.
Le soucis, c'est que nous ne s'avions pas depuis combien de temps il était ainsi. Bien que mon ordre de mission indiquait cinq minutes, il semblait que cela fasse plus. La faible luminosité bien que nous avions nos phares pour éclairer, ne m'aidais pas à voir correctement le corps. Au toucher, cependant, il semblait étrangement trop froid et la pâleur de son visage n'augurait rien de bon. Après de longues minutes à tenter le tout pour le tout, je pris la très dure décision de stopper la réanimation.

Je notais alors l'heure et le jour du décès du cadavre inconnu dans un carnet. Il fallait désormais appeler la police afin de faire constater le décès. Je m'approchais encore du corps de l'homme, débraillé, et je remarquais alors un détail qui m'avais échappé. Nichées au creux de son col, de discrètes plaies étaient visibles. Sans toucher plus le corps, je remarquais ensuite une affreuse tâche de sang derrière son crâne. Comment avais-je pu louper ça ?

Sans plus attendre, en plus de la police, je pris l'initiative d'appeler la BUR. En effet, ces marques n'avaient rien de naturel et j'avais la désagréable impression que nous étions désormais sur une scène de crime.
J'en informais mes collègues ainsi que le centre de régulation. Dans ces moments là, nous ne pouvions pas quitter les lieux avant l'arrivée des forces de l'ordre. Je restais donc adossée au camion des pompiers, les bras croisés et le regard fixe. Je n'avais que très rarement été confrontée à des attaques de surnaturels, mais la plupart du temps, cela ne finissait pas bien. Mécaniquement, je touchais alors l'endroit où d'affreuses cicatrices marbraient ma peau. Puis, avec un peu plus de convictions, j'envoyais un énième message à mon homme, plus par habitude que par réelle nécessité.

"Je rentrerais tard demain matin"

Et je retournais à ma morne attente tout en fixant le vide et en répondant parfois aux questions des pompiers ou bien de mon équipe.
Profession : Agent spécial du BUR
Taille : 171 cm
Age : 500 ans
Prestiges : 35
Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche de Lexington
Megumi Shirai
Les Crocs
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Sam 10 Fév 2024 - 22:23
Megumi ouvrit les yeux. Elle était assise en tailleur  au milieu de sa chambre. La vampire tourna doucement le tête pour fixer de son regard azure le réveille qui trônait sur la petite table de chevet. 20h00 ! Il était temps de se préparer. En hiver, la nuit arrivait plus vite. Bien qu'elle vivait ici depuis longtemps, la femme à l'allure adolescente avait encore du mal avec le cycle jour/nuit de l'Angleterre et ce système de changement d'heure deux fois par an. Tel un félin, avec grâce Meg' se releva. Cette petite heure de transe méditative lui avait fait le plus grand bien. Quittant son kimono pour enfiler des vêtements plus en adéquation pour son travail, Mi-chan prit le temps de se coiffer  avec une queue de cheval qu'elle tressa. Un coup d'œil dans le miroir pour s'assurer que tout était bon. La vampire portait un jean 501 basique avec un sweat à capuche  gris foncé ainsi qu'une paire de basquettes noires. Elle prit son arme de fonction qu'elle rangea dans son étuis et enfila son blouson en cuir. Clic ! La lumière fut éteinte et la porte se referma. Megumi quittait sa chambre de la ruche de Lexington pour rejoindre son bureau au BUR.

La vampire avait prit l'habitude de marcher pour se rendre sur son lieu de travail. Cela lui permettait de regarder ce monde étonnant qui se dévoilait à chaque fois de manière incroyable à ses yeux délavé par le temps. Avec un demi millénaire, on devrait normalement ne plus être étonnée par la vie et ses méandres, mais ce n'était pas le cas de Mi-chan. Elle se sentait même parfois, pour ne pas dire souvent, en marge de ce monde qui évoluait trop vite. Alors, elle se contentait d'observer cette étrange évolution. Elle, la spectatrice silencieuse de ces temps nouveaux, ne pouvait s'empêcher de comparer tout cela à ce qu'elle connaissait, à ses origines, à sa vie d'avant, à celle qu'elle fut et qu'elle ne pourra plus jamais être. A ce moment, une certaine mélancolie la prenait mais elle continuait à avancer dans les rues illuminées de Londres de manière mécanique même si sa démarche restait féline. Meg' était une prédatrice et tout en elle le suggérait. Avant d'arriver au BUR, elle faisait une halte dans un petit café où elle avait ses habitudes. Invariablement, la "jeune" femme prenait un thermos de thé, un autre de café et quelques viennoiseries pour ses collègues humains.

En arrivant, Mi-chan déposa ses achats sur le bureau de l'accueil. Avec un sourire solaire, elle salua ses collègues présent et s'engouffra dans l'ascenseur pour rejoindre l'étage où se trouvait le bureau de sa section. Le calme régnait dans cette petite boite qui la menait vers les hauteurs du bâtiment. Quand la porte s'ouvrit, elle fut assaillie par le bruit et le chaos ambiant. Le BUR était un organisme particulièrement vivant et cela qu'importe l'heure du jour ou de la nuit. Megumi échangea quelques salutations et deux ou trois mots avec ses collègues avant d'arriver à son bureau. Son partenaire, un jeune humain d'une trentaine d'années, n'était pas encore arrivé. Cela faisait environ 3 ans qu'ils formaient une équipe de travail plutôt efficace. Cela faisait trois qu'il essayait de la surprendre et jamais il n'avait réussit à prendre en défaut la japonaise. Immanquablement, il finissait par se retrouver le nez sur le bureau et maîtrisait par une clef de bras avant d'être relâché.

- Salut Meg' ! Ca va bien ?

Il semblait toujours avoir la forme, être toujours de bonne humeur, ce qui contrastait avec la vampire qui était plutôt du genre taciturne. Elle le salua à la mode japonaise d'une légère inclinaison de son buste et de sa tête. Alors que le jeune homme allait reprendre la parole, le téléphone sur le bureau de Megumi se mit à sonner.

- Moshi Moshi !

Quelques secondes suffirent à transmettre les informations à la "jeune" femme. Elle raccrocha le téléphone et fit signe à son collègue d'y aller. Il prit les clef de la voiture. C'était lui le conducteur. Mi-chan n'avait jamais exprimé l'envie d'apprendre à conduire, même si elle avait dû le faire pour intégrer le BUR. Elle n'appréciait pas ce moyen de transport, alors la japonais préférait laisser le volant à son partenaire. Pendant le trajet, Meg' briefa le conducteur.

- Un jeune homme décédé par arrêt cardiaque apparemment. On nous a prévenu qu'il y avait suspicion d'une attaque vampirique. Deux marques ont été trouvées sur le cou de la victime.

Malgré la lumière de la ville, il était facile de trouver le lieu de l'agression avec tous les gyrophares qui balayaient le nuit de leur lueur. Le voiture se gara à proximité de la supposée scène de crime. Meg' descendit sans attendre que la moteur soit arrêté. De sa démarche féline, elle se fraya un passage parmi toutes les personnes présentes sur zone. En chemin, elle interrogea deux ou trois personnes pour avoir des informations supplémentaires. Finalement, Megumi arriva devant la personne qui avait déclaré le décédé de la victime ainsi que celle qui avait prévenu le BUR.

- Docteur Howell ? Agent spécial Shirai du BUR.

Elle fixa son interlocutrice, mine de rien la détailla. De loin, elle avait semblé perdu dans le vide ou le temps. Mi-chan présenta son badge d'agent. Le partenaire de la vampire arriva et se présenta à son tour. Pendant ce temps, Megumi tourna son regard vers la corps de la victime. Il sentait la mort à plein nez, puis il y avait cette légère odeur ferreuse qui flottait autour de la dépouille. Il semblait avoir perdu beaucoup de sang. Sans regarder le docteur, la japonaise posa sa question avec son léger accent.

- La victime est mort d'un arrêt cardiaque ou par exsanguination ?

Elle huma discrètement l'air avant d'ajouter.

- La victime semble avoir perdu beaucoup de sang.

Etait-ce un crime d'un vampire qui s'était nourrit sauvagement sur un pauvre innocent ou bien un crime d'opportunité sur une victime d'agression qui avait finalement servit d'encas à un vampire attiré par l'odeur du fluide vital ?
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Dim 17 Mar 2024 - 23:03
Evidemment, je ne pouvais guère compter sur une réponse rapide de sa part. Je soupirais doucement avant de ranger mon téléphone dans ma poche et de m'intéresser un peu aux autres personnes autour de moi. Tous discutaient, visiblement embêtés de devoir attendre l'arrivée de la BUR. Il y avait un manque d'empathie assez visible sur tous les visages. Pas que nous nous fichions du mort, plutôt que nous prenions nos distances pour ne pas être pris dans cette spirale infernale des sentiments.
Me décollant du camion, je m'approchais d'un homme plutôt grand. Il portait l'uniforme réglementaire des pompiers. Je le saluait d'un mouvement de tête avant de prendre la feuille qu'il me tenait. Un rapport rapidement griffonné entre deux sièges. L'essentiel à transmettre à la police qui arrivait. Laissant échapper un merci, je m'éloignais pour reprendre en main mon rôle dans cette affaire. J'étais en effet le médecin qui avait constaté le décès. Evidemment qu'ils appelleraient un confrère légiste, mais pour l'heure, j'étais la seule personne habilité à faire cette constatation.

Très rapidement, on m'interpella pour me poser quelques questions. Des banalités. C'était triste à dire mais nous avions, en quelque sorte, l'habitude de ce genre de situation. Le monde surnaturel n'était plus un secret depuis bien longtemps mais les récentes années semblaient avoir lâchés un nombre impressionnant de déviants et solitaires en tout genre. Comme si le monde de l'internet avait fait réalisé à tout ce beau monde que vivre seul était également une solution tout aussi enviable que de servir un maitre.
Les mots échangés furent brefs mais surtout interrompus par l'arrivée d'une voiture supplémentaire. La BUR n'avait pas vraiment de sigle visible sur ses véhicules. Ils roulaient très régulièrement en voitures banalisées, mais à la brutalité du chauffeur, on pouvait aisément les reconnaitre. Du moins, c'était la conclusion que j'avais eu en côtoyant un peu les collègues d'Hayden. Peut-être que j'allais en croiser un ce soir ?

La perspective de peut-être parler à une personne connue m'enchanta. Cependant, je déchantais vite lorsque je vis le visage d'une femme sortir de l'habitacle. Cette dernière s'approcha de moi rapidement et, afin de garder un semblant de sympathie, je lui offris mon plus beau sourire maladroit. Je n'avais qu'une envie, partir d'ici et retourner à mes affaires habituelles. Je n'aimais pas être impliquée dans ce genre de situation. Cela demandait toujours beaucoup de paperasse et frayer avec le surnaturel c'était un peu trop pour moi bien qu'un loup partageait ma vie. Un loup un peu distrait, pas forcément toujours très attentif. Cependant, il avait le mérite de garder son côté surnaturel bien rangé lorsque nous étions ensemble.

- Enchantée, m'entendis-je dire alors que je lui tendais la main.

Puis je posais sur elle un regard intrigué. Si effectivement sa première question faisait sens, sa seconde affirmation me laissais perplexe. Comment pouvait-elle savoir cela sans avoir vu le corps ? Sans répondre tout de suite, je la menais vers la victime. J'enlevais le drap qui la recouvrait, laissant apparaitre un corps livide et effectivement exsangue, chose que je n'avais pas tout de suite remarquée. Cela permettrait peut-être de faire avancer l'affaire plus rapidement.

- Hé bien, dans un premier temps, nous avons pensé à un arrêt cardiaque. Mais comme vous pouvez le constater au sang derrière son crâne, il semblerait qu'il soit mort d'une commotion cérébrale. Ou bien victime d'un vampire, murmurais-je ensuite plus pour moi avant de reprendre, il faudrait confirmer cela lors d'une autopsie et je ne suis malheureusement pas médecin légiste.

Je fis une légère pause avant de reprendre :

- Vous n'en avez pas dépêché un du BUR sur l'affaire ?

Etrange façon de procéder. J'avais cru comprendre qu'à chaque crime, un médecin légiste était appelé. Peut-être qu'il était simplement d'astreinte et n'est pas encore arrivé ?

- De quoi avez vous besoin pour poursuivre l'enquête ? Devons-nous rester avec mon équipe ?

L'envie de partir était palpable dans mon ton. Plus encore celle de reprendre mon service afin de m'éloigner de tout cela. Mais l'agent aurait peut-être encore besoin de notre présence pour commencer quelques expertises légistes bien que cela ne soit absolument pas mon domaine. De plus, je la trouvais étrange, assez pour vouloir mettre de la distance entre nous bien qu'elle n'ait eu aucun comportement bizarre si ce n'est celui d'affirmer la grosse perte de sang. Depuis mon agression avec ce... suceur de sang, j'avais du mal à côtoyer les personnes étranges. Une forme de paranoïa s'était emparée de mon esprit et chaque comportement sortant un peu de la norme était un signe de danger potentiel pour moi.
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