Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Aurore Tamisée
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Forgive me, Father ∆ ft. Winifred Martins
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Lun 8 Avr 2024 - 23:30
Forgive me, Father
Une fois n’est pas coutume, tu t’es défait de tes atours. Ni parfum lourd de cigarette, ni smoking bon marché, complètement froissé. Tu te présentes à l’église comme le gendre idéal. Un col roulé neutre, un chinon cintré d’une belle ceinture de cuir. Le tout rehaussé par une paire de lunettes rondes, translucide, pour une fois. Rien, dans ta présentation ne trahit qui tu es. Que ce soit ton rasage à blanc, impeccable, l’eau de Cologne que tu as soigneusement déposé dans ton cou, tu as tenté de soigner ton apparence jusque dans les moindres détails.

Le pied posé sur les dalles du bâtiment consacré, tu tends, le plus naturellement du monde, ta main vers le bénitier pour y récupérer quelques gouttes d’eau sacrée. Sobrement, sans bruit, ni soupir, tu poses un genou à terre et réalises ton signe de croix. Te relevant, tu rouvres les yeux pour découvrir les âmes qui peuplent les lieux. Un homme, visiblement prêtre, attire particulièrement ton attention. Il te faudra jouer plus finement que tu en as l’habitude, ça n’est que ton instinct qui te dicte d’approfondir tes connaissances sur cette communauté religieuse. À bien y regarder, quelques-uns des bénévoles des banques alimentaires près de chez toi on cesser leurs dons.

Plusieurs d’entre eux sont connus pour fréquenter ce groupuscule, dont les idées te sont encore parfaitement étrangères. Voilà pourquoi, dans le plus grand anonymat, tu viens en personne enquêter pour déterminer les raisons de ces désistements progressifs et si ce pasteur y était ou non pour quelque chose. Si tes dernières représentations de Kabuki remontent trop loin pour que tu en gardes une image vibrante en mémoire, il y a des choses qui ne s’oublient pas. Feindre le trouble, l’incertitude. Tu émanes rapidement une aura indécise et en proie au doute, le cocktail, parfait – te semble-t-il – pour appâter un homme de Dieu en mal de brebis égarées.

« Pardonnez-moi, mon Père, pourrais-je vous importuner, un instant ?.. » Derrière ces carreaux qui laissent beaucoup trop la luminosité ambiante écorcher tes rétines, tu lui tends un regard saint, dépourvu de vice. Serais-tu suffisamment convaincant pour lui tirer les vers du nez, le bonhomme est-il abordable, au point de se laisser alpaguer de la sorte ? L’heure n’est pas à l’office, mais peut-être a-t-il d’autres impératifs que de rassurer une ouaille potentielle.
Profession : Pasteur
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Winifred Martins
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Mer 10 Avr 2024 - 22:01

How's the castle built off
people you pretend to care about?
Si Dieu lui a offert l'amour, en son absence, l'antithèse la plus parfaite est la haine :
Disait-on qu'elle est carnassière, issue des vices et des viscères humaines. Si cela s'était avéré vrai, Winifred en était arrivé à une conclusion : c'est qu'elle était le testament de la vulnérabilité humaine de ressentir. Il le sait car il la connait et l'a tordu sous toutes ses formes les plus abjectes : jusqu'à en devenir la victime lui-même. Celle de Winifred s'était muée en mépris. Comme la rose flétrissait avec le temps, les sentiments envers les autres fanaient en quelque chose d'insignifiant.

Alors peut-être qu'il ne ressentait plus grand chose. Dans la rigueur de sa haine, il se cantonnait à ne punir que les pêcheurs et ceux qui seraient tentés dans une vulgaire indifférence. Ni un regard, ni une approbation. Le néant dans ses yeux dénudés d'émotions.

L'inconnu frappe à sa porte et il lui offre un sourire brillant de toutes ses dents, sa voix est monotone mais chaque mot et articulé avec soin et attention. Je ne saurait être importuné si l'un de mes enfants quête encore mes vieux préceptes ou quelques bons conseils. C'est un brasier au combustible pourtant factice qui rend brillant ses yeux de curiosité.

Ce visage lui est inconnu; aussitôt il lui offre un salut mécanique et une intonation faussement intéressée. à ses yeux, c'était un passant comme un autre. Appellez-moi Martins, mais comme vous l'avait déjà fait, vous pouvez m'appeler Père si vous êtes un dévot. D'un mouvement vif il lui tend une bougie à la lumière qui défaille : il l'invite à allumer la mèche d'une de celles qui se tenait sur le petit présentoir.

Je vous prie. L'odeur des cierges était capiteuse.
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Mer 17 Avr 2024 - 1:34
Forgive me, Father
Le regard reconnaissant, de l’intérêt qu’il te témoigne, tu étudies les traits de ce visage afin de l’imprimer, indélébile sur le fond de ton œil. Abuser est une seconde nature, pour une créature de ton genre. « Vous êtes trop bon.. Mon père. »

Il te donne l’impression de te dévisager. Cela te semble raisonnable, bien que désagréable, étant donné que tu n’as jamais approché les lieux auparavant. Son regard sur toi ne t’inspire rien de bon, tu regretterais d’être venu ? L’homme de Dieu se présente sommairement, précisant ses préférences, puis te tend un objet. Pris au dépourvu, tu te saisis de la bougie, en fin de course et dans ta précipitation, un goutte de cire viens glisser jusqu’à ton doigt, ce qui te tire une grimace d’inconfort – pas si méconnu.

Que peuvent-ils bien faire de toutes cierges, ces gens ayant fait vœu de célibat ? Tu éclaircis ta voix, en décollant ton index de la base du tube, fracturant le bras de cire le reliant à la bougie. « Je ne sais pas si j’oserais me considérer dévot… » Tu exécutes la tâche qui t’a été confié, docile. Comme il te l’a été ordonné, tu allumes les tiges inertes sur le brûloir, une à une. « Je crois. Mais je n’ai jamais laissé la foi me guidé, jusqu’ici.. »

Une ouverture que le Père saurait exploiter ? Tu te dois faire violence pour ne pas lui jeter un regard en coin et t’assurer de sa réaction. Il te faut garder la tête froide et en tête, l'idée que tu joues ici un personnage vaguement énigmatique. Il n’y pas de raison de presser la conversation. La face, toujours aussi agitée que possible, tu souffles ces derniers mots, contemplant les flammes, abbattu. Tout est fait pour donner l’impression que tu ne veux pas t’épancher trop librement, que tu fais preuve de contrition sur le contenu des vicissitudes qui t’accablent, dans ce portrait que tu dresses d’un autre toi.

« Je me présente à mon tour, veuillez me pardonnez, Père Martins… Felix Evans. »
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