Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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The room where It happens | Ft. Meryl
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Lun 1 Avr 2024 - 1:57
The room where It happens
feat. Meryl
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C’était quelque temps après leur soudaine retrouvaille avec Meryl. Il s’en était passé des choses au cours de cette courte soirée, qui aurait pu se terminer bien autrement si Cal n’avait pas été quelqu’un de hautement raisonnable.

Si tu veux, tu peux emprunter ton propre lit cette nuit… Je n’serais pas contre, l-le partager…

Évidemment une telle proposition juste après que le blond ait finalement réalisé la nature de ses sentiments, avait failli perturber son bon sens, qu’il reprit bien vite en main, malgré les tons rosis de ses joues. “File.” Avait-il dit en faisant la moue. Avant d’aller dissiper ses vilaines tentations en allant concentrer toute son attention dans son travail. Le lendemain, c’était passé étrangement, normalement, réveillé par une Chloé ravie de retrouver son tonton Mery, et d’un petit-déjeuner préparé la veille avant que le journaliste ne s’écroule dans son canapé qu’il n’avait pas pris la peine de convertir en lit.


Il ne s'était pas revu depuis ils s’étaient échangé quelques messages, mais Cal avait été très occupé par le travail. Les actualités allaient de bons trains et il avait également flairé un gros poisson en remontant un réseau d’arnaques bien trop discret pour attirer l’attention des autorités. Une petite mise en lumière sur leur activité réveillerait peut-être l’appétit de Scotland Yard.

Un jour de repos bien maussade, mais Cal avait cette vilaine habitude de travailler sur son temps de libre lorsqu’il planchait sur un gros dossier. Ce qui avait le don d’agacer Chloé et dès son retour de l’école à la fin de la journée, raccompagnée par une gentille voisine, elle ne manqua pas d’essayer d’attirer l’attention de son paternel, avançant le solide et implacable argument de l’heure du goûter.

Un dernier message envoyé à l’escroc, solidement caché derrière un faux profil d’un ordinateur secondaire équipé d’un VPN, et il ferma le tout, se concentrant finalement sur sa vie de famille.

Chloé à présent bien installée sa chaise au comptoir de la cuisine, attendant le meilleur repas de la journée que son papa s'affairait à préparer sous son œil aiguisé. La pile-poil bonne quantité de poudre de cacao, la  pile-poil bonne quantité de sucre, etc, la gamine était bien aussi exigeante que son père, et gare à lui s’il se trompait, elle le saurait.

Tout se déroulait plutôt bien, Cal entendit son téléphone vibrer, mais la personne patienterait, car la petite patronne ne lui laisserait certainement pas toucher à son téléphone. Et elle avait bien raison, puisque cet objet du démon finissait toujours par accaparer son père durant d'interminables conversations téléphoniques pendant que la faim ou l'ennui lui tiraillait les entrailles.  

C’est alors qu’il attrapa le pot à cookies qu’il fut surpris par un son qu’il détestait plus que tout. Le surprenant assez le contenant lui échappe des mains, s’écrasant sur le sol dans un fracas qu’il ignora royalement durant sa courageuse fuite de l’autre côté du comptoir.

Bzz

Une terreur silencieuse l’avait envahie, malgré le fait qu’il se tenait devant Chloé pour la protéger de l’immonde créature qui avait envahi leur domaine. Cal la foudroya des yeux, refreinant une immense montée d’angoisse accompagnée d’une envie de pleurer.

Chloé le regarda incrédule, posant ensuite son regard sur la mignonne petite bestiole jaune et noir, légèrement poilue qui virevoltait dans leur cuisine à la recherche d’une sortie.

Une abeille ! Papa, faut pas la tuer !

Le blond faillit lui hurler un “JE SAIS”, et ciel merci, car il avait réussi à se maîtriser à temps, s’enfermant simplement dans un mutisme qui l'empêchait de partir immédiatement en crise de panique. Sa seule chance, se glisser à nouveau dans la partie cuisine, et atteindre la fenêtre pour l’ouvrir et… Mais d’ailleurs… Comment cette abeille était arrivée là alors que toutes les fenêtres étaient fermées ? D’où est-ce qu’elle sortait ?

Malheureusement le temps que le journaliste ne puisse réfléchir à la réponse à cette question, la créature démoniaque avait eu le temps de se multiplier ! Désormais cerné par une solide armée de quatre soldates, ce fut trop pour le père de famille qui battit en retraite sa fille sous le bras, il ne put qu’attraper en plus son téléphone et ses clefs, bien qu’il envisageait carrément de passer l’acte de propriété de l’appartement aux noms de ces petits insectes protégés.

Lorsqu’il déposa une Chloé confuse sur le palier, derrière la porte désormais close, il s'effondra en se laissant glisser sur le mur, son cœur palpitant si fort qu’il se demandait s’il ne risquait pas l’infarctus.

Mais surtout, il était dans l’impasse, à la porte, ses jambes ne répondaient plus, impossible d’aller quérir l’aide des voisins à moins qu’ils ne croisent son chemin. Il arriva néanmoins à jeter un œil à son téléphone, découvrant les messages reçus plus tôt. C’était Meryl qui lui apparut comme un sauveur inattendu, en lui proposant de passer, ce jour-là. Sans doute, réussirait-il à chasser l’envahisseur.

Le journaliste s’empressa de répondre, mais ses doigts tremblants ne coopéraient pas non plus, c'était comme si tout son corps, cerveau compris, avait décidé de le lâcher perdu dans une angoisse qu’il n’arrivait pas à calmer. Abattu, il laissa tomber sa tête dans ses genoux, qu’il enfouit sous ses bras.

merdemerdemerdemerde

Des vilains mots.

Il en avait presque oublié la présence de Chloé qui fort heureusement pour une fois, resta bien sagement à ses côtés au lieu de vaquer à ses divagations. Sans doute, tenait-elle encore trop à son goûter désormais abandonné sur le comptoir et le sol de la cuisine, pour partir à l’aventure. Elle attrapa même in extremis le téléphone portable de son père qui lui avait lentement glissé de la main. L'écran changea rapidement sans qu’elle n’eût à le toucher, elle reconnut alors un appel entrant, mais ne sut pas lire le prénom affiché, mais l’occasion d’imiter son papa était trop belle pour ne pas la prendre.

Allo ? Si elle n’avait pas reconnu le prénom, elle reconnut cependant la voix de l’homme qui était à l’appareil.  Meryyy ? Papa, il dit des vilains mots.

Véritablement outrée par son comportement, elle ne savait cependant pas vraiment ce qu’elle attendait de son tonton Mery. Est-ce qu’il allait gronder son papa ? En posant les yeux à nouveau sur le blond, qui semblait peu à peu reprendre conscience de son environnement, elle ajouta, un peu plus inquiète.

Et il est par terre. Il va pas bien, je crois.

Peu à peu, en entendant la voix de sa fille, les derniers neurones encore fonctionnels de Cal lui firent réaliser qu’elle était non seulement au téléphone, mais en plus avec Meryl.

C-Chloé, rend mon téléphone. Il eut une pause, il déglutit, essayant de conserver une certaine constance dans sa voix.  S’il-te-plait.

Jugeant bien que la situation nécessitait sa docilité, Chloé lui rendit immédiatement son bien. Mais Cal mit plusieurs longues secondes avant de finalement porter le téléphone à son oreille, se préparant mentalement à faire comme si de rien était.

Meryl… ? Désolé pour ça. Est-ce que tu pourras venir si tu es disponible ? J’aurais besoin d’un coup de main. Sa voix raillait malgré tout, mais l’important était au moins de parler de manière cohérente. On a en quelque sorte été mis à la porte de la maison.

Il avait vraiment besoin d’une clope à cet instant, mais il était hors de question de fumer en présence de sa fille. À la place, il l’invita plutôt à s’asseoir à côté de lui en attendant, puisqu’il ne se sentait toujours pas de se relever.
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Lun 1 Avr 2024 - 1:59
The room where It happens
La journée de travail s’est terminée plus tôt que prévu. Bien qu’il ait plu des chats et des chiens, l'attitude de ton nouveau partenaire au BUR t’auras retiré toute envie de poursuivre ta journée blanche. Blair a ce don de te mettre hors de toi, sans y consacrer plus d’effort que cela et l’idée de le voir étudier sa montre pour s’assurer de quitter son poste à l’heure t’horripiles déjà suffisamment pour préférer disparaître avant que cela n’arrive.

De retour chez toi, plutôt dépité, tu constates l’état catastrophique de ton appartement. Tu n’as pas grande motivation à ranger pour le moment, il te faudrait définitivement dormir. La taille de tes cernes, reflétée contre ton miroir de l’entrée, te le montre bien, mais tu préféreras continuer d’ignorer ta fatigue. Après tout, tu as vaguement sommeil, mais aucune envie d’aller te coucher.

Tu fermes la porte derrière toi et peut-être par paranoïa, laisses la clef sur la serrure. Tu t'affales mollement sur ton canapé. Il faudrait vraiment que tu te dépatouilles avec ces nouveaux rétroprojecteurs. Si la télé n’est pour toi qu’une insulte au vrai cinéma, ce petit bijou de technologie est bien l’un des seuls qui trouve grâce à tes yeux. Un bras en travers de la tronche, tu tournes ton visage vers la verrière juste de l’autre côté de la baie vitrée.

Il te faudrait prendre soin de tes plantes… Le coup d'œil suffit à appréhender le bordel que tu auras à gérer. Cela fait déjà trop longtemps que tu n’as pas connu un pic de productivité divin, de ceux qui te font récupérer les grilles de la hotte aspirante et lessiver les murs. Il y a du terreau un peu partout, qui jonche le sol. Ton dernier projet ne s’est pas bien fini. Voilà déjà deux semaines que tu n’as pas réussi à le terminer. Une composition qui ferait bonne figure dans l’appartement d’un certain reporter.

Tu soupires. Le moment serait peut-être venu de s’y remettre. Réussir à en faire quelque chose te permettrait peut-être de retrouver l’envie d’arranger ton antre et par la même occasion fatiguer suffisamment ton corps pour te permettre d’aller fermer les yeux, d’épuisement. Tu n’as pas fait deux pas dans l’espace envahi d'arbustes de pots plus ou moins vides - les compositions florales et les bonsaïs ne sont pas en manque - que tu comprends le nœud du problème.

Plus aucun agrément en stock et tu hésites sur la fleur que tu associerais à l'ancolie blanche. Un lys blanc, ne conviendrait-il pas davantage qu’un arum ? Perplexe, tes pensées inexorablement tournées vers lui, tu tires ton téléphone de ta poche et lui adresse un premier message. Pas de réponse, tu soupires. Pas particulièrement patient lorsqu’il s’agit de s’avouer vulnérable, de tendre une main dont tu ignores si elle sera saisie ou non, tu pestes, seul, dans ton atelier.

Un second message ne tarde pas à être envoyé, c’était peut-être un peu trop direct comme approche. Puis un troisième, l’idée n’est pas de lui mettre la pression. Mais, tu te retrouves maintenant, en l’espace de moins de dix minutes à lui avoir envoyé trois messages, consécutifs, toujours sans aucune réponse. C’est beaucoup trop pour toi, tu râles de plus belle. Il n’aura qu’à se contenter d’un arum, puisque c’est ça ! Tu jettes ton portable sur ton plan de travail.

Un petit tour à la boutique pas loin de chez toi te ferait du bien, passer chez la fleuriste, trouver quelques pièces qui te conviennent, ça devrait te changer les idées. De rage, tu renvoies un dernier message qui ô surprise, trouve une réponse. « hhhrrllé », ça ne lui ressemble pas de se ficher de toi aussi éhontément. Y aurait-il un problème ? Partagé entre l’inquiétude et l’agacement, tu préfères l’appeler sans chercher à comprendre davantage. Si c’est une blague, il devra en affronter les conséquences - ça fait déjà quelque temps que lui aussi aurait pu te relancer, pourquoi faudrait-il que cela vienne toujours de toi !?

Tu toises la fleur sur laquelle tu auras jeté ton dévolu, assuré que celle-ci correspondrait finalement le mieux à la situation. Quelques tonalités plus tard, c’est la voix de Cholé que tu entends au travers du haut-parleur. Intrigué, mais ravi, tu lui réponds. « Chloé ?.. Comment tu vas, ma puce !? » Le ton que tu emploies transparaît ton enthousiasme. « Oh? Il s’est fait mal quelque part ? » Comment ça par terre ? Pour quel personnage de mauvaise comédie se prend-il, en présence de sa fille, de surcroît ? « Ah… Est-ce que tu peux lui passer le combiné ? »

Tu ne fais pas attention, mais tu vas enfin réentendre sa voix. Sans même t’en rendre compte, tu entortilles ton doigt autour de la chaînette qui pend à ton clapet, comme on le ferait avec le cordon d’un téléphone de la bonne époque. Ton cœur se resserre un peu dans ta poitrine, tu te languis des mots qu’il n’a pas encore formulés, de ce qu’il pourrait vouloir de toi, dans quelle mesure. L’anticipation crépite au creux de tes bras, dans ce foyer grandissant d’affection pour lui.

Tu te surprends un instant à repenser aux débuts. Le visage, plus poupon qu’aujourd’hui, du jeune journaliste dirigé vers ta collègue, sa femme. Le regard qu’il lui adressait à elle et à elle seule. C’est encore ce visage-là qui apporte pour toi sa définition au mot amoureux. Pourfendu d’un éclair, ton cœur quasi-bi-centenaire s’était réveillé d’un trop long sommeil, tiré de sa sieste par une bien étrange inclination. Il te semblait avoir lu quelque part que l’amour avait la couleur de l’évidence, c’est celle-là que tu retrouvais dans les yeux de Cal, dans son sourire, ses gestes et ses attentions.

Si aucun n’était dirigé vers toi, par le passé, force est de constater qu’au présent, tu es de nouveau autorisé à rêver, et même plutôt deux fois qu’une. Certes, ta dernière sortie avait été osée, force est de constater qu’il ne s’était pas laissé tenté par tes sirènes. Par pudeur, candeur, étourderie, dégoût ? Aucune, fichtre, idée. Il s’était contenté de rejeter ta proposition scabreuse, en faisant peu de cas. Mais il ne t’avait pas repoussé lors de ton étreinte avinée. Il t’avait porté à deux reprises dans ses bras, à la façon d’une mariée. Une cuite ne t’avait jamais été aussi profitable, quand bien même l’embarras aura menacé ta vie.

Finalement, tu l’entends, sa respiration, puis ton nom. Ton dos se redresse d’un mouvement, tu t'en pourpres un petit peu, agitant frénétiquement ton doigt contre le filin de métal. « Allo?.. » Contraint de clarifier ta voix, tu toussotes de sorte à ne pas t’étouffer. Tu en profites pour prendre appui sur ton établi, tu n’as aucune idée de ce qui explique cet enchaînement pour le moins étrange. « Comment ça à la porte ?.. Tu sais quoi ? Cherche pas. J’arrive. »

Tu comprends que Cal n’est pas à l’aise d’en discuter tout de suite, tu ignores complètement ce qu’il est en train de vivre, mais il vient de solliciter ton aide, c’est plus qu’il n’en faut pour toi pour agir. L’idée de les trouver tous les deux sous la pluie, mal abrité sous un porche, te déprime beaucoup trop pour rester planté-là. Tu trouveras l’inspiration plus tard pour ta composition, l’Ikebana est pour toi une affaire de calme et de canalisation du sacré. Ignorant ton épuisement, tu retournes au-dehors.

Tu hèles le premier taxi qui passe. Arrivé devant l’appartement, tu retrouves Cal et Chloé. « Il t’arrive quoi ? » Lâches-tu, pique planté devant lui. Tu te précipites vers Chloé pour lui faire un câlin et plusieurs bisous sur les joues.
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Lun 1 Avr 2024 - 2:47
The room where It happens
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Il resta assis là de longues minutes, Chloé l’avait rejoint, elle resta sage, ce qui apaisa un peu le journaliste. Petit à petit, ses forces lui reviennent, c’est alors que Meryl fit irruption devant lui, le faisant presque sursauter pensant une demi-seconde être attaqué par une abeille géante.

T-T’as fait vite !

Il aurait vraiment préféré le revoir dans de meilleures circonstances, c’était d’ailleurs ce qu’il avait prévu lorsqu’il aurait sorti sa tête du guidon. Un cinéma, un restau, peu importe, juste qu’ils se revoient. Mais pas comme ça, dans une situation aussi embarrassante.

Pendant que Chloé lui courait dessus et fut réceptionnée par l’agent du BUR, Cal se releva, difficilement, mais il tenait à nouveau sur ses jambes. Embarrassé de ne pas vraiment savoir comment s’expliquer, parce qu’il était hors de question que Meryl sache pour sa phobie des insectes, Meredith était la seule au courant et c’était déjà trop alors que celle-ci n’était plus de ce monde.

J’ai heu On… Bon.

Il se massa l’arrière du crâne, réfléchissant en vitesse à une explication, avant d’être suffisamment agacé de lui-même pour jouer cartes sur table.

On a des abeilles qui ont investi la cuisine.

Il se rendit compte de la stupidité de la situation d’un point de vue extérieur au sien, il ne savait plus vraiment où se mettre. Heureusement, il avait une excuse bien réelle toute trouvée.

J’y suis très allergique. Alors heu… Il marqua une pause, et pose enfin ses yeux sur son sauveur espérant assez fort pour qu’il ne se foute pas de lui. J-j’ai déjà du mal à en gérer une sans risquer ma vie, mais là elles sont quatre, tu vois. Une nouvelle pause, et ne voulant surtout pas instaurer un silence gênant, il continua. J’ai juste besoin qu’elles sortent… Je comprends déjà pas comment elles sont arrivées là… Navré de t’avoir fait venir pour ça, je te revaudrais ça.
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Lun 1 Avr 2024 - 23:26
The room where It happens
Si ta première phrase à son égard ne transpire pas l’amabilité, la réponse du blond est au moins aussi énigmatique. C’est comme si tu le surprenait la main dans l’sac, il s’interroge sur ta promptitude. Comme s’il te fallait une raison pour agir vite lorsqu’il te demandait explicitement de l’aide, lui, le parangon de stupidité, à ne demander de l’aide qu’au porte de la mort, et encore, avec quelques remords. Il se redresse maladroitement, ce qui te laisse songeur quant à son état réel, bien qu’il fasse tout pour garder bonne figure. Tu ne souhaiterais le voir ainsi qu’au lendemain d’une nuit en ta compagnie, si tu avais le loisir de penser à ce genre d’âneries.

Cal n’a pas l’air particulièrement à l’aise… Vraiment, son cas t’intrigue de plus en plus. Il a l’air de ne pas vouloir en dire plus qu’il ne le devrait. « J’ai heu On… Bon. » Plus clair que ça, tu meurs. Il parvient finalement à t’expliquer que des abeilles ont lancé un raid sur sa cuisine. Tu arques un sourcil, circonspect. En quoi la présence d’abeilles devrait-il justifier une retraite stratégique de cette envergure ? Se retrouver à la porte de chez soi pour quelques insectes, c’est quand même fort de café, non ? Connaissant Cal, il doit y avoir une explication logique à tout ce cirque. Y en aurait-il une large flopée, craint-il le choc anaphylactique pour sa jeune fille ?

C’est la réponse que tu imagines à cette attitude énigmatique de la part du journaliste. Lui qui ne parvenait pas à confronter ton regard, voilà qu’il plante finalement ses orbes céruléens dans tes yeux. Il rassemble son courage et admet son allergie, le reste doit entrer dans l’histoire. « J-j’ai déjà du mal à en gérer une sans risquer ma vie, mais là elles sont quatre, tu vois. » La mâchoire t’en tombe. Comment ? Le grand Mr. Lawrence, inquiété, par une armée indénombrable de quatre soldats ? Tu ravales du mieux que tu peux un sourire d’adoration, retroussant tes lèvres, tu te tends de tout ton corps, juché sur la pointe des pieds, un frisson remonte le long de ta colonne.

« J’ai juste besoin qu’elles sortent… Je comprends déjà pas comment elles sont arrivées là… Navré de t’avoir fait venir pour ça, je te revaudrais ça. » Un éclat fait briller plus fort qu’à l’accoutumé tes pupilles, ce dont tu es témoin est un véritable don du ciel. Tu t’empêches difficilement de trépigner sur place, dans une danse de la victoire improvisée que la situation mériterait amplement. Le vent vient aider tes cheveux à se redresser sur ton crâne, tandis que la pluie s’abat à nouveau sur une moitié de ton visage. Tu n’en as que faire, retournant sous le couvert de l’appentis, tu te rapproches de celui qui fait battre mieux ton cœur.

Éclaircissant ta voix, reprenant davantage ton sérieux, bien que tu n’auras prononcé nul mot – si ce n’est porter à ta bouche tes mains jointes dans un geste de prière silencieuse, tu lui réponds finalement. « Écoute, je vais voir ce que je peux faire… Je reviens de suite. » N’ayant aucune envie de faire culpabiliser l’être aimé, tu rentres sans plus de cérémonie. « Je récupère ton chocolat, au passage, tu n’as même pas de moustache alors qu’il va être 16h30, c’est intolérable ! » Lâches-tu, en refermant la porte derrière toi, à l’enfant. À l’intérieur, la scène ferait pâlir même l’agent le plus expérimenté. Il y a mensonge sur les chiffres ou le problème s’aggrave de minute en minute.

C’est désormais plutôt une vingtaine d’insectes bourdonnants que tu aperçois. S’ils sont tous plutôt regroupés dans la cuisine – certain profitant du goûter de Chloé, d’ailleurs – d’autres, plus aventureuses s’avancent jusque dans le salon. Tu restes interloqué par la découverte, ne sachant pas quelle réaction donner à ce spectacle ubuesque. Tu fouilles dans un placard et sort un par-dessus épais, l’enfile et enroule un foulard autour de ta tête pour t’avancer bravement vers la cuisine. Sans geste brusque, tu essaies de sauver le chocolat de la précieuse enfant, sans succès. Les abeilles se sont déjà attaquées au festin sucré…

Tu inspectes au mieux les environs et décides d’ouvrir la fenêtre de la cuisine et détermines l’origine du problème. L’aération de l’immeuble est prise d’assaut par la construction d’un nid d’abeille flambant neuf ! C’est très beau, vraiment du grand art, mais ça n’arrange en rien les affaires de notre agent du BUR préféré, à moins que… Bien sûr que si tu y es gagnant ! Tu vas pouvoir l’inviter à séjourner chez toi ! Du calme, il va peut-être falloir reporter la situation auprès du capitaine avant d’en arriver à des conclusions aussi hâtives. Après tout, peut-être que les autorités compétentes vont pouvoir agir sans trop de délais. Sait-on jamais… Ça te donnera toujours le prétexte parfait pour t’inviter à manger chez lui, c’est une win-win situation.

Tu réapparais à l’extérieur, dans ton accoutrement improbable. « Je crois qu’on va avoir un problème… » Les yeux clos, dos contre la porte, tu les rouvres seulement pour adresser un regard déconfit à Chloé. « Je n’ai pas pu sauver le choco… »  Tu te retournes, pas bien convaincu vers Cal alors que tu te débarrasses de ton turban de fortune. « Elles sont bien plus nombreuses que quatre, par contre… Il te faudrait peut-être contacter quelqu’un pour les déloger, j’ai cru remarquer leur nid depuis la fenêtre de la cuisine… »
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Mar 2 Avr 2024 - 1:28
The room where It happens
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Un peu piqué par ce qu’il devinait comme un sourire qui se dessinait sur les lèvres de Meryl, pendant qu’il commençait à se moquer de lui, après tout, il y avait de quoi, Cal fit la moue en détournant le regard, à nouveau, il ne savait plus où se mettre. Mais il se résigna à être le bouffon du jour puisqu’après tout, il requérait son aide.

Aide que Meryl lui offrit à nouveau de bon cœur, ce qui eut l'effet d’agiter les papillons nichés dans son estomac, fichue insectes. Mais l’agent du BUR était toujours là quand Cal en avait besoin, et sans jamais rien demander en retour. Si le blond avait pour ignoble habitude d’abuser de la bonne volonté d’autrui, en particulier à son travail, sans aucun remords, Meryl était une immense exception à la règle. Il se sentait plus que redevable envers lui.

Intolérable ! Lui répondit Chloé avec assurance en écho aux paroles du brun, heureuse qu’au moins une personne ici prête attention aux choses importantes. Lorsque celui-ci entra dans l'appartement, elle se tourna finalement vers son père qui affichait à nouveau à une mine déconfite. Papa ça veut dire intolérable ?

Quelque chose qui ne se fait pas. Comme mon manque de nicotine.

Termina-t-il en marmonnant. Une clope avait vraiment besoin d’une clope, là tout de suite, maintenant que l’asiatique, n’était plus dans son champ de vision. N’arrivant pas à rester tranquille, il attrapa Chloé pour la portée dans ses bras, plus pour se rassurer lui que pour la réconforter elle à ce moment.

Il ne fallut pas longtemps avant que Cal n'entende à nouveau la porte de son appartement, enfin ! Enfin, il pouvait retourner chez lui, et inviter son bienfaiteur à la même occasion, et pourquoi pas le garder pour le dîner en remerciement pour l’intervention.

Mais il déchanta très vite, face au drôle d’accoutrement de Meryl… Est-ce qu’il venait de l’exposer à des abeilles alors que lui aussi y était sensible… Quelle horreur. Non ? Comment ça un problème ? Alors que sa fille affiche une mine scandalisée à la très mauvaise nouvelle de Mery, Cal lui n’arriva même pas à le laisser terminer de parler, la panique commençant à lui gripper la gorge, il reposa l’enfant agité.  

Hein ? Mais combien ? On peut pas juste les faire sort-... Ah…

Il s'était interrompu lorsqu’il entendit le mot “nid” qui lui fit passer sa couleur déjà bien pâle au translucide, il se laissa à nouveau tomber contre le mur, l’image terrifiante de son appartement transformé en ruche géante envahissant son esprit. C’est un cauchemar. Au moins cette fois-ci, il arriva à rester à peut prêt sur ses deux jambes, bien qu’il aurait bien besoin de s’asseoir à ce moment. Sentant sa gorge obstruée par une immense boule d’angoisse et son estomac se retourner comme une machine à laver.

Heu… Oui, je vais contacter le syndic. Dit-il en essayant par tous les moyens de garder bonne figure, pinçant l'arrête de son nez pour cacher sa mine plus déconfite que jamais, la sueur qui commença à humidifier son front. Tu veux bien garder un oeil sur Chloé ?

Malgré ses jambes flageolantes il sortit du bâtiment, ce ne fut pas son téléphone qu’il sortit en premier, mais son paquet de cigarette. Enfin. Ça n’allait absolument pas le calmer, mais à ce moment-là il s’accrochait à n’importe quoi pour juste garder bonne figure. Ce ne fut qu’après deux ou trois inspirations de nicotine, profitant du calme temporaire que cela lui procurait, qu’il contacta, le syndic et leur expliqua la situation.

Après quelques minutes de conversation, il revint vers Chloé et Meryl l’attendant sur le pas de l’appartement maudit.

Ils vont contacter un apiculteur et les pompiers mais ça risque de prendre quelques jours. Expliqua-t-il avec un peu plus de contenance. Et mon goûter ?! Intolérable ! S’exclama Chloé en faisant la moue.

Ca y est il allait entendre ce mot à toutes les sauces dès que la gamine aurait quelque chose à revendiquer.

Il faudrait déjà qu’on récupère des affaires déjà, et qu’on trouve un hôtel je suppose...

L’idée de devoir entrer la dedans le terrifiait, finalement est-ce qu’il n’allait pas simplement faire une session shopping dans le quartier ? Beaucoup trop de choses à penser à cet instant.

Merci Meryl. Termina-t-il en se massant la tempe, les yeux clos essayant de mettre en ordre ses idées de survie pour les prochains jours.
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Mar 2 Avr 2024 - 2:35
The room where It happens
À raison, le divin enfant est scandalisée par le triste sort qu’a connu son goûter. Elle regagne le sol, Cal ne semblant plus capable de soutenir son poids, ou n’importe quel point en réalité… La nouvelle lui est particulièrement difficile à digérée, apparemment. La confusion t’emplit encore davantage alors que tu ne comprends rien aux comportements de plus en plus inquiétant de ton aimé. Il peine à trouver les mots, bloque sur l’idée de faire, simplement, disparaître les vilaines bestioles, comme si le dire suffisait à rendre ses désirs réalisables.

Il se saisit de ta proposition et s’engouffre dans la cage d’escalier, hors de son palier. Le couloir est beaucoup plus calme soudainement. « Bien sûr.. » Lui avais-tu glissé, le regard aussi soupçonneux, qu’effrayer par la sortie cahin-caha de la grande tige blonde. Il est en train de suer à grosses gouttes, ou ça n’est que ton imagination ? Tu espères juste que Chloé ne s’en formalise pas, elle doit bien se rendre compte, elle aussi que son père n’est pas dans son assiette. Tu t’agenouilles à sa hauteur et procèdes à la faire raconter le dérouler de sa journée.

Évidemment, tu prends son parti lorsqu’il s’agit de déterminer qui avait raison entre elle et cette peste de Stéphanie sur la conduite à suivre dans le bac à sable. Qui oserait penser que c’est un lieu adéquat au nouage de tresses ? Forcément qu’un accident de projection de sable peut arriver, pas la peine de chouiner. Elle n’a même pas le temps de terminer l’ensemble du récit palpitant, que son père s’en revient du dehors. Il n’a pas l’air plus détendu qu’à son départ. Le gratte-papier découvre sur le pallier de son appartement ta personne, assis en tailleur, l’écolière confortablement installée sur une de tes cuisses, elle t’explique la vie comme savent le faire les enfants.

Tu braques immédiatement tes iris d’obsidienne vers lui. Il partage avec vous les informations qu’il est parvenu à glaner auprès du syndic. « Et mon goûter ?! Intolérable ! » Tu éclates de rire, la petite à ce don de te faire oublier tes tracas. C’est une boule d’énergie qui transforme les énergies négatives en arc-en-ciel. Si seulement ce tour de magie pouvait fonctionner sur Cal, présentement, ça réglerait nombre de vos soucis. Il se pourrait que la plaisanterie ne soit pas au goût de son géniteur qui pourrait plus rapidement que toi perdre patience avec ces mots-là…

Quand tu écoutes les divagations de Cal, tu ne peux t’empêcher de faire des gros yeux. Tu le laisses continuer son délire dans son coin et demande gentiment à la petite de bien vouloir se relever. Tu enroules une dernière fois le foulard autour de ta trombine dans ce même turban approximatif. Tu soupires lourdement, avant de tenter de répondre à l’autre ahuri complètement perdu dans ses pensées, il finit par te remercier, venu de nulle part. « Arrête.. » Tu ne comprends rien à ses propos troublés, pas plus qu’à leur origine réelle. Il ne s’agit tout de même pas que d’insectes…

Avait-il un rendez-vous galant de prévu dans la soirée… ? Peut-être le retour des besoins honteux de l’homme aux yeux bleus. C’est ta théorie la plus probable pour le moment. « Tu me diras merci quand j’aurais récupéré vos affaires… » Tu prends une grande inspiration et rentres à nouveau dans l’appartement, sans chercher à en comprendre plus. « Va pas chercher un hôtel, évidemment que je vous héberge. » Tu grommelles avant de claquer la porte. À l’intérieur, la situation est réellement critique. Ça n’est plus une bonne vingtaine d’abeilles qui te font face, plutôt près d’une centaine… Si ça n’est plus.

Première étape de la mission commando, la salle-de-bain. Pas encore touchée par l’invasion, tu t’y engouffres sans trop de soucis et t’y barricade sommairement, en placardant une serviette au bas de la porte. Tu prends le temps de constituer deux trousses de toilette aux olibrius qui t’attendent – tu l’espères – toujours devant l’appartement. Une fois cette première étape accomplie, tu te replies stratégiquement dans la chambre de Chloé. Hors de question qu’elle se tape la honte devant les autres élèves. Tu lui récupères son cartable, y fourres absolument tout ce qui se rapproche de cahier de cours et de manuels et y ajouter, dans le doute, quelques feuilles simples, crayons de couleur, corde à sauter. Tu récupères un drap que tu transformes en baluchon et y fourres tout un tas de vêtements dépareillé et un pyjama expertement sélectionné.

Le second objectif est sécurisé. Une abeille à réussi à te suivre jusqu’ici !? Tu manques de te casser la gueule et te vautres sur le lit de l’enfant, brisant une latte. De stupeur, tu restes là, sans bouger un instant. L’animal sauvage se pose contre le mur. N’écoutant que ton courage et le refus de voir l’élu de ton cœur s’éloigner une nouvelle fois, tu te rues à sa chambre, mais le nuage d’insecte se fait plus dense. Tu ne bouges plus d’un iota. Précautionneusement, tu déglutis sous le linge qui couvre tes voies respiratoires. Malgré les petites pattes qui te grimpent dessus, aucune de leurs propriétaires ne te pique. Il te semble que ces bêtes-là, ça sent les menaces et le danger, alors tu fais les gestes les moins brutaux possibles quand tu t’approches de l’ultime tâche qui t’attend.

Tu retrouves la commode de Cal, mais ne trouves que des sous-vêtements. Certaines amies à six pattes déambulent sur tes paupières, ce qui ne facilite pas ton œuvre. Tu verses le contenu d’un, puis deux tiroirs dans un nouveau drap de fortune, transformé en fourre-tout. Espérant au moins qu’il ne manque pas de chaussettes et de sous-vêtements, tu tentes de capturer ce qui te semble être un ensemble de travail, une chemise, un haut de costume, un pantalon et une paire de chaussures, seraient-elles neuves ? Le cuir à l’air de l’être… Au toucher. Les yeux désormais clos, tu avances à tâtons dans cet espace que tu connais mal.

Tu te prends plusieurs murs, meubles, bouscules une lampe, aussi, mais ne casse heureusement rien de plus ici. Les abeilles s’excitent un peu de ce voyage chaotique, mais ne passent pas à l’acte, pas encore. Tu passes peut-être pour un objet inanimé aux yeux de la colonie, au vu de ta température corporelle. Ne sachant comment procéder, tu toques à la porte de l’intérieur. « Il faudrait que vous sortiez tous les deux, je descends dans pas longtemps. » Tu prends le temps d’attendre d’être certain qu’ils aient quitté le pallier et sort de l’antre des démons jaunes. Tu ouvres machinalement la fenêtre au bout du couloir et te défais de tes armures que tu jettes pas la fenêtre, délicatement en criant : « Attention en bas ! »

Après une ou deux bonnes minutes, la plupart des abeilles doivent s’être envolées, il te semble. Tu ne peux pas être sûr, mais tu as avec toi l’ensemble de tes trésors de guerre. Triomphal, tu retrouves tes deux compères au rez-de-chaussée. « J’ai fait du mieux que je pouvais ! J’espère que ça ira… Je dois juste aller récupérer le foulard et la veste que je t'ai empruntés, derrière la résidence. » Tu affiches un grand sourire satisfait, pas peu fier de ton exploit digne d'un aventurier du dimanche.
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Cal Lawrence
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Mar 2 Avr 2024 - 3:38
The room where It happens
feat. Meryl
« No one else was in
The room where It happens »
Il rouvrit les yeux et releva la tête lorsqu’il entendit les paroles de Meryl. C’était étrange de constater comment les rôles avaient été inversés vis à vis de la dernière fois qu’ils s'étaient vus.

La tournure des événements ne déplaisait pas à Cal, après tout, il y avait le pire dénouement que de se retrouver chez la personne qu’on aime, même s’ils n’avaient encore jamais eu l’occasion de parler de leur sentiment respectif. C’était ce qu'aurait pu penser Cal s’il n’était pas totalement sous la surprise d’un Meryl qui avait agi aussi connement qu’un personnage de film d’horreur.

Att-

C’était déjà trop d’avoir été exposé à une invasion d’abeilles une fois, mais Cal était incapable de l’arrêter, car juste incapable de le suivre, terrorisé à l’idée de ce qu’il pouvait trouver derrière cette porte. Imaginer Meryl face à quatre abeilles était totalement gérable, parce que tout le monde pouvait gérer quatre abeilles à part le journaliste, mais là, c’était une tout autre histoire.

Il était terrorisé, n’importe qui pouvait faire un choc anaphylactique lorsqu’on était victime de multiples piqûres d’abeille. Cal n’avait jamais voulu qu’il prenne de tel risque pour lui, c’était même hors de question. À son angoisse, la terreur était revenue, ajoutée à une profonde colère. Cette journée était définitivement horrible.

Son état ne s’arrange pas lorsqu’il entendit à nouveau la voix du brun, comment ça, il fallait descendre… ? La situation avait encore empiré ?

Quoi ?! Tu vas bien ?!

Il n’avait pas le luxe de rester s’en assurer, après tout, il lui suffisait que d’une piqure à Cal pour finir aux urgences, et peut-être était ce le cas pour Chloé aussi, et même sans ça, il ne prendrait pas le risque qu’elle se fasse piquer. Il s'exécuta, rejoignant l’entrée de l’immeuble, accompagné de son flot d’émotion sur le point d’exploser à tout moment. Lorsqu’il réapparut enfin, le blond lui fonça dessus, s’assurer qu’il n’avait rien.  

T’es vraim-... !!!

Un profond abruti, inconscient, débile, plein d’adjectif sur le point de sortir qui furent stoppés soudainement par une expression de surprise mêlée à de la peur, dans un mouvement de recul, il s'engouffra dans un mutisme, il était statufié, il avait carrément cessé de respirer.

▬  Mery y a des abeilles dans tes cheveux. Finis par dire Chloé en levant les yeux vers l’agent du BUR Faut pas les tuer ! S’exclama-t-elle, c’était la maîtresse qui l’avait dit.

Quand Cal se souvient que ça servait à rien de faire de l’apnée pour ne pas se faire remarquer par l’ennemi, il finit par juste prendre la fuite.

... Je vais chercher le foulard et ma veste !

Il partait à grand pas faire le tour du bâtiment récupéré les affaires complètement trempées par la pluie.
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Mar 2 Avr 2024 - 5:02
The room where It happens
L’Anglais se précipite vers toi. Est-ce le remake d’une scène kitch de série Z ? Il court au ralenti, le fond se floute, mettant l’accent sur ses volumes avantageux. Il pourrait déclarer sa flamme pour toi et vous partiriez courir sur la plage, main dans la main, en riant bêtement, simple d’esprit, mais heureux d’être amoureux. Pourtant, son visage ne t’inspire rien qui vaille et il a plutôt l’air furieux. La boule de nerf commence une phrase qu’il ne terminera pas. Il semble t’indiquer à quel point il te trouve époustouflant, mais avec le ton de quelqu’un en colère.

Confus, tu comprends à son regard que cette histoire d’abeille n’est pas terminé. Il s’est figé, complètement pétrifié. C’est Chloé qui vend la mèche et qui t’apprend que tu as des copines coincées dans les cheveux. « Bien sûr ! » Assures-tu à la demoiselle, tu n’as que de la sympathie pour cette espèce, surtout qu’elle est présente en un nombre bien plus tolérable que précédemment. Tu portes la main à tes cheveux, et les petites bestioles y grimpent assez docilement. Tu t’éloignes de Chloé en lui indiquant les raisons de tes précautions. Tu relâches les créatures démoniaques vers l’extérieur et elles s'en retournent à leur ruche, par le biais du système d’aération. Si tu avais fait plus attention, cette situation ne serait pas arrivée…

Il aurait peut-être mieux fallu que tu refuses qu’ils s’approchent de toi avant d’être absolument sûr qu’aucune intrépide ne demeurait sur tes contours. Le couard, lui, c’est enfui une nouvelle fois. La supercherie trompe de moins en moins de monde, les raisonnements qu’il tient sont de plus en plus bancals. Il n’y aurait donc aucun motif alternatif à son désarroi que la simple présence de ces abeilles… La face qu’il vient de tirer en détalant ne peut laisser subsister aucun doute. Il est tout bonnement terrifié à leur vue. Il faut dire que tu aurais du mal à lui en vouloir, ça serait comme te reprocher de bouder le soleil, compliqué de remédier à un désamour aussi naturel.

L’unique bémol à cette situation, de ton point de vue, ce sont toutes ces simagrées pour se garder d’assumer son inconfort. N’aurait-il pas le droit d’être faillible ? C’est vrai qu’il en a été longtemps empêché, devant subvenir, seul, aux besoins de sa fille, devant faire bonne figure, au travail, à la maison, auprès de ses proches – qu’il ne fréquente même plus aujourd’hui. Le tout représente une somme colossale de responsabilités et de charge mentale que tu es soulagé de ne pas savoir imaginer, mais… Ne pourrait-il pas s’autoriser à être qui il est avec toi ? Fermement résolu à entendre clairement le fond de sa pensée – quitte à le faire sortir de ses gonds - tu te prépares aux orages de ton bien-aimé.

Le voilà qui revient, sa veste et le foulard qui allait de pair, sous le bras. « Tu voulais me dire que j’étais vraiment.. ? Vraiment phénoménal, n’est-ce pas ? » Un sourire insupportable étire tes traits. Tu es on ne peut plus capable à épuiser la patience des gens, cela fait partie de ton arsenal pour faire craquer les suspects mûrs. C’est certainement stupide de ta part, même peut-être carrément suicidaire. Mais, si tu as vraiment fait quelque chose qui soit susceptible de le mettre en rogne, tu préfères encore lui laisser champ libre d’exprimer sans aucun remord son opinion, plutôt qu’il ne s’en garde par soucis de conformisme.

« J’étais sûr que ça te ferait plaisir ! » Tu plisses les yeux dans un rayonnement benêt, dont tu as le secret. Complétant par la même, la collection de réactions horripilantes que tu peux avoir, tu mets toutes les chances de ton côté.
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Mar 2 Avr 2024 - 5:52
The room where It happens
feat. Meryl
« No one else was in
The room where It happens »
Il pensait avoir le temps d’un petit peu se calmer durant sa fuite, mais absolument pas bien au contraire. Et cela se confirma lorsqu’il revint vers un Meryl qui le mettait plus hors de lui que jamais. Il était vraiment fier de lui ce bouffon.

Phénoménalement con. Lâcha sèchement Cal.

Qu’est-ce qui pouvait bien se passer dans sa tête ? Est-ce que le blond s'était fait des idées sur Meryl ? Est-ce que ses sentiments étaient réellement réciproques ? À ce moment, Cal commença à profondément douter. Car il était inconcevable pour lui de se comporter de cette manière avec l’être aimé, lui faire volontairement du mal.

Qu’est-ce qui t’as pris de faire ça ?! On pouvait juste demander aux pompiers de récupérer nos affaires, ils seront équipés pour !

Où acheter ce qu’il fallait pour les prochains jours, Cal pouvait largement se le permettre financièrement. Beaucoup de solutions étaient infiniment moins risquées que ce qu’il venait de se passer.

Est-ce que t’es bien conscient que ça aurait pu très très mal se terminer ?! Il grimaça, imaginant le pire. Un Meryl aux urgences, des urgences qui interviendraient peut-être trop tard. Et surtout comment réagissait quelqu’un comme… lui… Comment réagissait quelqu’un dans sa… Condition. Cette condition qu’il préférait ne même pas nommer. Encore moins à cet instant.

Je t’ai demandé de m’aider, mais pas au point de risquer ta vie ! Sa voix, déformée par la colère, était désormais tranchée par une profonde peine. Pas au point de risquer de te perdre toi aussi

Sa voix se mura dans la tristesse, il se tue. Poussa une grande inspiration, beaucoup trop de souvenirs qu’il souhaitait oublier venait de lui revenir.

▬  Je te confie Chloé. Dit-il, d’un ton certes plus posé, mais désormais dénué d'émotion, tout en le débarrassant tout de même des diverses affaires qui avait été récupéré dans l'appartement, dans l'intention de les ranger à l'abri dans sa voiture.

Il s'accroupit à la hauteur de sa fille qui s’était mise à pleurer silencieusement face à la scène qui l’avait à la fois surprise et peut-être un peu apeurée. Ça va aller chaton, désolé d’avoir crié. Il l'étreint légèrement et brièvement contre lui. Tiens, prends-toi ce que tu veux au café où on va d'habitude. Il tira un billet de son portefeuille qu'il conservait dans sa poche et étira un sourire voulant la rassurer, mais un sourire amer et triste.

▬  Je vous rejoins… Plus tard. Dit-il en voyant les pompiers enfin arriver sur place. C’était le timing parfait. Il avait besoin de temps un peu seul, pour se recentrer sur tout ce qui venait de se passer et surtout loin de Meryl au moins une petite heure peut-être.
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Mar 2 Avr 2024 - 10:08
The room where It happens
« Phénoménalement con. » Le blond arrive, finalement, au fond du problème. Il lance cette insulte en l’air, visiblement enragé. La nature de sa colère demeure bien mystérieuse à tes yeux, mais le fatras d’émotions intenses sur le visage de Cal t’indique qu’il est, on ne peut plus, sérieux. Sans quoi, tu aurais été capable de lui pouffer au visage. Il a l’air de remettre complètement en question ses choix de vie, de souffrir. Il est blessé ? Émotionnellement blessé. Peut-être que la suite t’en apprendra davantage… Pour l’heure, tu déglutis du mieux possible, laissant le mauvais temps s’abattre à grands fracas contre toi.

« Je… » Le front marqué de craintes et d’incompréhension, tu voudrais lui dire que c’est son indécision qui t’a poussé à agir… Il avait l’air si perdu, tu n’as pas l’habitude de le voir dans cet état-là, tu souhaitais simplement les voir tous deux au plus vite, installés confortablement dans ton appartement. Chloé aurait sans doute documenté la découverte de ce nouvel environnement, peut-être aurais-tu pu rendre un peu la pareille à l’autochtone sur la qualité de son accueil dans son domaine. En effet, tu avais agi impulsivement et cela aurait pu être réglé avec l’aide des professionnels déjà en route.

Ne devait-il pas mettre plusieurs jours à intervenir ?.. Tu ne te souviens plus bien de votre discussion de toute à l’heure et à vrai dire, c’est sans importance. Le mal est fait et tu n’as aucune idée de comment te racheter à ses yeux. Même si ça ne fait aucun sens pour toi, le fait est de constater qu’il est intensément bouleversé. Toi qui souhaitais qu’il soit lui-même, voilà qui Cal pouvait être. Un être émotif et vulnérable qui finit par se confier sur le point central de sa colère. Un peu dramatique sur les côtés, c’est à voix basse qu’il crache le morceau.

« Hey… » Tu essaies d’avancer une main vers lui, de le rassurer sur le fait que tu comprenais – malgré tout – qu’il s’emporte de la sorte s’il avait vraiment cru pouvoir te perdre. Que tu ne t’étais pas rendu compte, que tu ferais plus attention à l’avenir. Mais tu n’as le temps de rien, il déclare froidement te laisser Chloé qui sanglote entre vous. Mais qui est cette personne ? Tu le dévisages, terrifié à ton tour. Il se pourrait que cet être pour qui tu voues un amour sincère, depuis des années maintenant, tu l’aies un tantinet idéalisé.

Tu n’as pas le loisir de t’attendrir sur les raisons qui le pousse à exploser de la sorte. Il vient de faire pleurer sa fille dans son tumulte et s’il sait y faire pour lui changer les idées, il n’en aura pas moins élevé la voix. Tu récupères l’enfant dans tes bras, rapidement, décontenancé. Tu fais tout pour lui parler le plus normalement possible. « Prends ton temps. À tout à l’heure.. » Moitié sec, moitié étourdi par la brutalité de cet ascenseur émotionnel, tu ne sais plus sur quel pied dansé et tu te retrouves à lui répondre aussi aléatoirement que tu perçois ses interventions.

Tu quittes finalement l’enceinte de l’immeuble pour rejoindre la boutique où les deux Lawrence ont leurs habitudes. Un excellent endroit pour commander un chocolat chaud, pour sûr. Tu fais la conversation à la petite, terminant cette sombre histoire de cours d’école et finissant le récit épique de la journée qu’avait passée Chloé. Elle évite soigneusement de parler de ce qui vient de se passer, mais ça ne durera peut-être pas si longtemps. Tu la sens tendue, elle aussi et tu ne sais pas combien de temps, tu vas pouvoir retenir cette envie de pleurer qui te saigne la poitrine.
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Dim 7 Avr 2024 - 23:47
It start with sorry
feat. Meryl
« That's your foot in the door,
one simple sorry
Spoken straight from your core »
Seul avec lui-même, il avait laissé les pompiers et les apiculteurs vaquer à leur rôle, ayant pris soin de leur expliquer la complexité de la situation.

Se dirigeant vers sa voiture, il s’y engouffra se mettant à l’abri de la pluie, posant le butin de cet idiot sur le siège passager à côté de lui. Il poussa un profond soupir, alignant toutes les pensées qui pouvait apaiser ce flot d'émotions qui continuait de stagner après l’explosion de tout à l’heure. Meryl allait bien, le scénario catastrophe qui hantait Cal n’était pas arrivé, les professionnels était présent et était en train de prendre en main la situation, Chloé était finalement en train de prendre son goûter qui avait été abruptement interrompu plus tôt, ils avaient un endroit ou dormir le temps de retrouver leur appartement.

Petit à petit, tout semblait se remettre en ordre dans sa tête avec l’aide d’une bonne dose de nicotine, les trois clopes qu’il venait d'enchaîner pour l’aider à se calmer, il le paierait sûrement plus tard avec sa santé. Néanmoins, il ne comprenait toujours pas ce qui avait bien pu prendre l’Asiatique pour le pousser à bout dans un moment pareil.

Il y en aurait pour quelque temps avant qu’il ne puisse récupérer les quelques affaires qu’il avait demandées, pour compléter celles que Meryl avait récupérées plus tôt, que le blond, c’était finalement décidé à examiner.

Il n’avait pas vraiment envie d’être complètement ingrat envers l’agent du BUR, mais il n’avait pas vraiment pour idée de se présenter à son travail le lendemain avec un t-shirt Snoopy si adorablement offert par la prunelle de ses yeux et un vieux jean très usés dont il s’était servi récemment pour s’occuper de la plomberie de sa salle de bain. Il n’avait pas non plus l’intention d’emmener Chloé à l’école avec un bas de pyjama. Bon, il avait essayé, c’était l’intention qui comptait, même si l’intention était complètement stupide et irréfléchie. L’examen des deux ballotins de vêtements hasardeux avait au moins eu pour effet d’amuser un peu le journaliste.

Est-ce qu’il y avait été un peu fort ? Non. La seule chose malheureuse dans cette histoire, c’était que Chloé avait été présente, elle avait encore une fois été un dommage collatéral malgré lui. Si Meryl ne l’avait pas poussé, peut-être aurait-il mieux choisi ses termes, et les aurait exprimés de manière moins émotionnelle et agressive. À vrai dire, il ne savait pas vraiment, avec des si on refaisait un monde.

Il avait eu tort de s'être emporté, d'avoir joué son jeu, il y avait d'autres manières de signifier à quelqu'un qu'il avait merdé.

Désormais recentré sur lui-même, bien qu’épuisé par toutes ses émotions à présent redescendu, Cal rangeant le reste des affaires que les pompiers lui avaient récupéré. Ils avaient réussi à évacuer une grande majorité d'abeilles de l’appartement et à plus ou moins bouché les entrées pour limiter l’invasion, mais le nid serait retiré d’ici trois jours. Un frisson de terreur parcourut le journaliste, lorsqu’il imagina le nombre de cadavres d'ouvrières qu’il allait retrouver chez lui lorsqu’il rentrerait. En fait, il valait mieux ne pas y penser.

Il repère rapidement Meryl, en terrasse du café où le journaliste avait l’habitude d’aller, et d’emmener Chloé. C’était un bon endroit pour prendre un chocolat au soleil pendant que sa fille profitait de l’aire de jeu voisine. La petite ne s'était d’ailleurs pas fait prier pour faire profiter de cette habitude à l’Asiatique, qui seul à sa table, gardait un œil sur elle pendant qu’il profitait à son tour d’une bonne dose d’une nicotine dont il devait lui aussi avec besoin après tout ces événements. Lorsqu’il s’assit en face de lui, faisant un signe de la main à Chloé en étirant un sourire plus détendue, il sortit à son tour une cigarette, qu’il n’alluma pas tout de suite.

Je suis désolé, je n’aurais pas dû hausser le ton.

Qu’il ne se méprenne pas. Cal ne lui avait pas pardonné son comportement et n’était pas prêt de le faire, il était seulement désolé de s’être laissé dominer par ses émotions au point de blesser ce qui l’entourait.

Tu n’as pas été piqué ?

Car c’était finalement la première question qu’il aurait dû poser lorsque le brun l’avait rejoint, ensuite, il aurait dû lui expliquer à quel point il avait été stupide.
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Dim 7 Avr 2024 - 23:50
It start with sorry
La bise glacée de ses phalanges aurait été plus agréable sur ta joue. S’il y a bien une sensation que tu exerces en ce monde, c’est le sentiment désagréable d’avoir déçu quelqu’un que tu chéris. De l’avoir déçu, lui. Les plus pures intentions, la plus tendre affection ne te garde pas de faux pas, il faut croire. Inconsciemment, tu raffermis ton étreinte sur le pauvre enfant, victime de la situation, perchée dans tes bras. Tu n’as pas le cœur à la faire marcher et, pour l’heure, elle ne semble pas s’en plaindre.

Sur le chemin qui mène à l’établissement, tu ressasses en boucle la suite d’événements. Comment en êtes-vous arrivés là ? Tu n’as pas la légèreté oisive de d’habitude vis-à-vis de la situation. Il faut dire que le regard ombrageux et l’amertume des propos de Cal te renseignent sur le sérieux avec lequel il te faut aborder cette histoire. Se pourrait-il que, du haut de ton grand âge, tu demeures adolescent pour les choses de l’amour ? Si tu dois, à ton tour, te questionner sur les raisons de ton comportement, où atterris-tu ?

Tu cherchais maladroitement à l’impressionner. Tu souhaitais, à toi seul, d’un coup de baguette magique, résoudre une partie de ses problèmes. Il n’avait pas demandé ton aide, pas sur cette question, pas dans cette mesure. Un problème de proportionnalité, alors ? S’engouffrer dans un appartement envahi de bestioles ne t’étais pas apparu comme un risque mortel, en tant que tel. Tu trouvais l’affaire plutôt grotesque, ça ne voulait pas dire grand-chose pour toi, mais pourquoi ?

Tout simplement parce que tu ne fais pas grand cas de ta propre existence, Meryl. Cela fait bien longtemps que tu arpentes cette Terre. Tu as foulé un bon moment son sol, sans but. Compter pour quelqu’un, tu ne sais plus ce que cela peut vouloir dire. Tu as tout fait pour ne dépendre de personne, pour ne t’attacher à personne, pas pour de vrai. Tu as réussi, dans une certaine mesure. Il n’y a bien que Meredith qui ait percé ton armure… Une inspectrice admirable. Vraiment ? Si ça n’avait pas été pour le soleil tiède qui lui servait de mari, aurais-tu daigné la laisser t’approcher ? Lui, la lumière faite homme, un sourire fade qui irradie de mille malices, un rire - rare - et infiniment précieux qui retentit lorsqu’elle lui glisse une blague qu’il est le seul à comprendre.

Es-tu tombé amoureux de lui ou de leur amour ? L’objet de tes tourments est toujours bien présent. Même à distance, une pensée vers lui embrase ton corps. Pressé contre toi, tu perds toute consistance. Indolent, liquéfié, tu voudrais t’abandonner à ce goût de paradis perdu et, jusqu’à la fin, te baigner dans cette infinie béatitude. Non. Tu es bel et bien tombé amoureux de Cal Lawrence.

En terrasse de cette boulangerie, tu as laissé Chloé te guider. Tu fumes une clope, nonchalamment installé à une table, les jambes croisées. Ton mal-être s'appesantit sur ton estomac, en rocher de Sisyphe, il n’y a qu’une conversation avec le principal intéressé qui saura te soulager de ton fardeau. Tu trépignes du pied, impatiemment. Ton esprit nébuleux peine à formuler une pensée cohérente, des excuses dignes, la culpabilité ne te sied pas, tu n’es pas fait pour te tenir de ce côté de la barrière.

Le regard vissé sur la petite, tu ne le vois pas arriver. Lorsqu’il s’installe, tu manques de bondir de ton siège. Naturellement, il salue sa fille et lui sourit faiblement. Il t’a l’air mieux disposé qu’auparavant. Si l’idée de le retenir tout à l’heure t’avais traversé l’esprit, c’eût été pour le mieux que tu t’abstiennes. Aussi avilissant que ce soit de le laisser seul aux remous de ses sentiments, c’était pour le mieux, semblerait-il.

« Je suis désolé, je n’aurais pas dû hausser le ton. » Comme tout à l’heure, il parle le premier. Te prendra-t-il toujours de court ? Penaud, ton regard peine à soutenir celui du présentateur. Les lunes voilées qui te servent d’iris se préfèrent tournées vers d’autres horizons que les siens. Dieu sait que ça n’est pourtant que sous ces globes-là que tu te veux briller. Inconsciemment, tu lui tends une lippe misérable. Comment peut-il s’excuser le premier, n’est-il pas celui des deux que la colère avait consumé ?

Pourtant, les mots sont parfaitement maîtrisés. Il ne s’excuse que de la forme et ne renie en rien le fond. Comment lui en vouloir ? Ce n’est pas comme s’il était en tort. Après un coup d'œil désapprobateur vis-à-vis de la mort en tube qu’il attache à sa main, tu recraches la fumée de tes poumons. Un nuage nauséabond s’élève au-dessus de votre tablée. Tu tends une main hagarde vers le grand blond, glissé contre le plateau en bois. Il craint, une fois de plus, pour ta santé.

Assassiné par une attitude aussi mature, tu t’étends, dans le même mouvement que celui de ta main, sur la table. Le bout de tes doigts vient rencontrer son torse. Une fois le contact établi, tu te crispes, puis abandonnes, laisses ta main se ramollir, amorphe. Tu râles lamentablement, grommelles, peste même, dans cette obscurité factice dans laquelle tu t'abîmes. « … Je vais bien… » Comment faudrait-il le lui dire ?.. La honte est un obstacle difficile à surmonter, plus que tu ne l’avais imaginé. Lentement, tu te redresses et t'installe proprement sur ta chaise.


C’est pourtant évident. « Je t’en pris.. Je ne mérite pas tes excuses.. » Ton regard, qui s’était rapproché de lui, se détourne en direction de Chloé. « Elle, oui. À la rigueur. Et ça ne serait pas à moi de te le dire. » Ta mine se renfrogne. C’est visiblement coûteux pour toi de t’exprimer. « C’est moi qui te présente mes excuses, Cal. » Tu affrontes le mâle en face. « J’ai voulu bien faire et… Et j’ai pas réfléchi… Ça n’est pas une excuse, j’en ai bien conscience. » Tu commences à t’embrouiller, tu le sens, tu vas t’épandre en explications désastreuses, si tu te laisses faire. Ton capharnaüm interne, il est certain qu’il se lit sur ton visage. Tu passes une main sur ta face, comme pour te débarrasser de pensées parasites et reprends, après avoir soupiré un peu.

« Je n’ai pas l’habitude qu’on s’en fasse pour moi ! » Tu accuses une pause, un rire mal à l’aise et pourtant, bizarrement sonore. Un regard en côté, tu souffles : « C’est vrai que si ça avait été toi à ma place, ça ne m’aurait pas plu… C’est ça de compter pour quelqu’un ? » Tu relèves sur lui ton regard le plus tourmenté, tu es désolé jusqu’au fond de tes pupilles. La gorge serrée, tu ajoutes, non sans devoir te la racler brièvement. « Ma proposition tient toujours.. Si tu as besoin, je peux te laisser mon appartement pour la durée de ta convenance. Je veux juste être sûr que vous soyez confortablement installés, tous les deux. » Nouveau regard vers Chloé, retour au nœud de tes désespérances. « Si tu n’y veux pas de moi, c’est entièrement possible ! J’ai plusieurs collègues qui pourraient m'héberger au pied levé. » Tu mens, mais trop bien que ça ne se lise pas sur tes traits ou dans ta voix.

Qui voudrait accueillir un gus qui se traîne la réputation que tu te coltines ? Tess, peut-être.. Sur un coup de chance.
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Cal Lawrence
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Lun 8 Avr 2024 - 0:31
It start with sorry
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Il le regarde un peu confus lorsqu’il s’étale sur la table… Est-ce qu’il avait bu pendant qu’il n'était pas là ? Non, il n'y avait aucun signe de consommation sur la table, et il avait assez confiance en Meryl pour ne pas se laisser aller en présence de Chloé. Il le regarda intrigué, un peu inquiet, est-ce qu’il s’était fait piqué comme il le craignait ? Non d’après ses dires.

Il l’écouta dans un silence religieux, durant lequel il n’avait toujours pas allumé sa cigarette demeurant entre ses lèvres. Cal était quelqu’un de rancunier, mais faible face à un Meryl qui admettait non seulement ses fautes, mais qui témoignait également d’une solitude avec laquelle le journaliste ne pouvait qu’empatir. Est-ce que lui-même n’était-il pas capable d’être d’une impulsivité stupide et dangereuse dans le seul but de protéger ses proches ? Peut-être pas de façon absurde comme l’avait démontré Meryl plutôt, mais la réponse était bien oui.

C’est ça de compter pour quelqu’un ?
Ravi, que tu le comprennes. Répondit-il en attrapant finalement son briquet pour allumer son poison.

Il soutient son regard, mais il s'attarda bien vite son attention sur Chloé, car il fallait garder un œil sur elle. D’autres enfants l'avaient approché et ils jouaient au marchand de gâteaux en sable humide dans les structures. Cal se prépara au moment où elle allait revenir vers eux pour leur offrir à chacun le résultat d’une de ses dernières recettes de palet de sables, sur laquelle elle s'était surpassée. Sans détacher son regard de la petite, il fronça les sourcils lorsque les dernières absurdités de l’agent du BUR lui arrivèrent aux oreilles. Lorsque ses yeux bleus se tournèrent à nouveau vers lui, il croisa les bras, étendant son dos sur sa chaise.

Tu m’offres un chocolat et on oublie tout. Il n’y a pas que Chloé qui a dû abandonner son tea time.

Comme s’ils allaient rater cette occasion de passer à nouveau du temps tous les trois, voire tous les deux pour quelque chose d’aussi grotesque. Il lui adressa finalement un sourire, puis poursuivit.

Tu vas devoir nous supporter pour les trois prochains jours, j’espère que tu as un coin à me dégager pour que je puisse travailler, c’est tout ce dont j’ai besoin.

Puis imaginant à quoi pouvait bien ressembler l’endroit où il vivait, il ajouta :  

Et de quoi préparer le dîner pour Chloé.
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Lun 8 Avr 2024 - 0:36
It start with sorry
Vraiment ? L’Anglais reste distant, en dépit de son discours. Les bras croisés, souhaite-t-il se donner des airs ou est-il réellement toujours fâché ? Aucune idée, mais il semblerait qu’une boisson chaude suffise à redorer ton blason. « D-De suite !!.. » Tu te lèves, précipitamment, sans le lâcher des yeux, ton regard à retrouver son éclat, un sourire peinant à s’exprimer reprend place sur ton visage. Il poursuit :

« Tu vas devoir nous supporter pour les trois prochains jours, j’espère que tu as un coin à me dégager pour que je puisse travailler, c’est tout ce dont j’ai besoin. Et de quoi préparer le dîner pour Chloé. » Diable. Tu n’avais pas pensé à ça… Un coin pour que Cal puisse travailler ? Pire encore, de quoi préparer à manger pour Cholé ? Tes petits yeux sots trahissent l’absence de pensées entre tes deux oreilles lorsque tu avais lancé cette proposition en l’air, avec toutefois, beaucoup plus de conviction qu’il ne l’aurait fallu.

Tu tousses, pour ne pas montrer que la nouvelle te décontenance. « Je vais chercher ton chocolat, je suis à toi dans un instant… » Tu t’éclipses sans demander ton reste et prends le temps de la commande pour réfléchir à un plan d’attaque. Il te faut lui demander de t’attendre là, un petit moment. Ne serait-ce que le temps que tu rendes ton appartement présentable. Il te faudrait une heure ? Peut-être deux, si on est réaliste… Puis racheter des vivres pour faire manger les deux diurnes… Quoique cela puisse attendre, pour ce soir, tu peux te permettre de commander chez un restaurateur pas loin de chez toi.

Lorsque tu reviens vers Cal, les différentes listes de ce que tu ne dois surtout pas oublier tournent dans ta tête. Tu places devant lui son breuvage en lui annonçant la suivante : « Tu veux bien m’excuser… Une bonne demi-heure ? J’aimerais faire place nette avant votre arrivée dans l’appartement », prenant appui sur le dossier de sa chaise, tu penches ton visage logiquement vers le sien et déposes un baiser pudique sur sa joue, comme par habitude, comme si cela faisait partie d’une routine que vous partagiez déjà. Rapidement, tu te redresses, évitant de te perdre davantage dans les détails pour ne pas perdre le fil de tes pensées, tu portes une main à ton front, les yeux plissés de concentration. Dissimuler ce qu’ils ne doivent pas trouver chez toi, déménager les poches de sang du frigo dans le congélateur de la verrière… Lancer une lessive, changer les draps du lit.

Il te faut t’assurer que le petit commerçant en bas de chez toi est bien ouvert, également, ou trouver un autre établissement convenable. Doucement, tes pas t’éloignent de la terrasse, tu auras déjà réglé votre ardoise commune au comptoir, à l’intérieur. Il semblerait que tu n’aies rien oublié « À toute à l’heure, ma puce ! » Lances-tu à la tignasse rose qui s’applique à jouer les vendeuses dans le bac à sable. Elle te répond joyeusement, pas certain qu’elle ait compris ce qui allait se passer, mais tu n’as oublié personne, n’est-ce pas ?

Tu disparais, hâtif, du quartier pour rejoindre ton antre. Tu y fais brûler de l’encens, aères les pièces et étends les draps propres avant de rappeler Cal, bien 45min après l’avoir quitté. « Ça devrait être bon de mon côté.. Un Italien, ça te convient pour ce soir ? » Tout n'était pas aussi bien arrangé que tu l'aurais aimé, les lustres n'ont pas été époussetés, les bibelots le long de la mezzanine, non plus, mais l'essentiel est fait. Le psychorigide allait peut-être en perdre un œil, mais il pourrait se plonger dans les joies du ménage si l'envie lui prenait, plutôt que de fouiner dans tes placards. Ça n'était peut-être pas plus mal, au final. « Je reviens vous indiquer le chemin, ou l’adresse te suffit ? »
Profession : Journaliste
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Cal Lawrence
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Cal Lawrence
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Lun 8 Avr 2024 - 0:42
It start with sorry
feat. Meryl
« That's your foot in the door,
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La tension était finalement redescendue entre les deux hommes, particulièrement une fois ton dû arriver sur la table. Arrivant à point nommé puisque ce début de printemps était tout de même assez frais, il s’inquiéta par ailleurs pour Chloé, est-ce qu’elle était assez bien couverte ? Ils avaient quitté l’appartement assez précipitamment après tout.

Tu veux bien m’excuser… Une bonne demi-heure ? J’aimerais faire place nette avant votre arrivée dans l’appartement.
Bien s-

Il n’eut ni le temps de répondre, ni de demander pourquoi Meryl s'était mis à s’exprimer de manière aussi formelle avec lui. Il fut pris par surprise par son geste, le contact de ses lèvres sur sa peau. Confus, il le regarda partir, se demandant comment interpréter ce qui venait de se passer. Mais finalement le côté formel de ses mots l’avait tout même plus surpris que ce qui avait suivi.

Entamant sa boisson chaude, tout en checkant ses mails sur ton téléphone, il fut finalement rejoint par Chloé qui comme prévu lui présenta ses meilleurs biscuits sablés que son père bon acteur fit mine d’accepter avec grand plaisir avant de finalement lui expliquer la situation.

On va dormir chez Meryl durant les prochains jours, pour que les abeilles soient évacuées sans qu’on leur fasse de mal, d’accord ?

La petite compris bien vite, heureusement aucune abeille ne serait tuée dans le processus, bien qu’elle appréhendait une nuit dans un environnement inconnu. Après quelque temps, ils quittèrent finalement le café pour rejoindre la voiture, dans laquelle Cal fit l'inventaire de tout ce qui avait été récupéré, dont l’indispensable doudou de sa fille. Lorsque Chloé fut finalement installée dans le siège auto, son téléphone sonna, Meryl avait finalement finit d’arranger son appartement pour les accueillir.

Heu, oui très bien. Un frigo probablement vide, Cal s’y attendait bizarrement. Non t’en fais pas, je viens avec la voiture, il me faut juste une place pour me garer dans le coin. Dit-il en s’installant au volant, démarrant le moteur. On arrive.
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