Depuis plusieurs siècles maintenant, l'existence des surnaturels a été révélée au grand public. Aujourd'hui, en Grande-Bretagne, ils cohabitent avec les humains dans la vie de tous les jours. Des lois et des organismes, ont été créés pour préserver cette paix parfois bousculée par quelques agitateurs. Les Loups-garous et les Vampires, vivant chacun dans leur communauté respective, s'avèrent moins effrayants que ce que l'on peut lire dans les légendes. Mais quelque chose se trame... Un secret tombé dans l'oubli est sur le point d'être découvert.
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Sam 24 Fév 2024 - 22:30
Look my way..
Le quartier des affaires de Londres a été, hier soir, le théâtre d’une scène sordide. Un déviant a connu un véritable appel du sang et manqué de commettre l’irréparable sur la personne de Leslie Kolchek, un humain. Étudiant en droit, il a l’habitude de rentrer tard, le soir, après son service en restauration rapide. L’histoire est à glacer le sang, tu en as terriblement conscience. Pourtant, au fond de toi, tu ne peux réprimer l’éveil fébrile d’un nouvel espoir. Très tôt, déjà, lorsque tu as été mis au parfum, tu ne savais pas te prononcer sur le retentissement qu’aurait cette affaire sur l’opinion publique.

Une chose est bien certaine, en revanche, l’histoire recevrait une couverture médiatique. Peu t’importe son ampleur, du moment qu’il était possible de le revoir. Machinalement, tu tritures les mailles de l’écharpe rouge qui couvre ton cou. Le sort aura décidé que la porte aujourd’hui. Bien que tu ne te résolves pas à tomber dans la superstition, comme ne pas y voir un signe ? Tant de fois, déjà, tu auras connu tes attentes déçues. Croyant le reconnaître, tu t’approchais maladroitement, comprenant, graduellement, ta méprise. Sans savoir où tu mettre, tu repartais comme si de rien, une nouvelle déception en guise de prix.

C’est exactement pour ça qu’aujourd’hui, alors que l’histoire se répète, que tu repères de loin, la silhouette familière d’un sacré brin de journaliste, tu t’astreins à lui envoyer, enfin, un message, plutôt qu’à quitter ton poste à grandes enjambées. Frénétiquement, tu tapotes sur ton minuscule clavier quelques lettres que tu n’arranges pas en mots. Sitôt envoyé, tu redresses la tête, le cœur serré dans ta poitrine, tu ne peux pas t’empêcher de vouloir y croire, une énième fois. « Et si c’était la bonne..? » Murmures-tu, sans même y prêter attention, les yeux rivés sur cette tignasse blonde.

La vérité, c’est que tu aurais pu le recontacter depuis qu’il t’avait annoncé s’être remarié, mais tu n’en as jamais trouvé le courage. Affronter à nouveau ce regard ternit… Tu préfères attendre qu’il réapparaisse, sans s’annoncer, comme le jour où il t’avait dérobé ce que tu ne savais plus capable d’aimer. Qu’il redevienne celui-là qu’il était avant de la perdre. C’est pourtant bien impossible et tu le sais. Tu te cherches des excuses, tout vaut mieux que d’affronter la réalité. Tu avais bien eu ta chance, mais trop couard, n'auras pas pu la saisir. Combien de fois as-tu étouffé de joie en prenant soin de Chloé et qu’en rentrant, un peu comme chez vous, il te demandait désabusé, ce que tu avais bien pu préparer pour le repas du soir.

C’est quand il n’a plus eut besoin de toi dans sa vie, qu’il aura estimé avoir suffisamment abusé de ta pitié, que tu te seras rendu compte qu’il n’avait pas vécu les choses de la même manière. Inattendue, la chute n’en fut que plus qu’amère. Et dire que tu n’auras même pas vu qu’il se contentait de subsister pour sa fille, sans réellement te voir. Dire que malgré la honte cuisante de n’avoir pas retrouvé l’auteur du crime de Mérédith, tu utilisais sa mémoire pour te dire que tu ne pouvais pas déjà te confesser, par respect pour elle. Quelle farce ! Si tu avais pu prendre sa place, son cadavre encore tiède, su été du pareil au même. Alors qu’il faisait tout pour garder la tête haute au nom de sa fille, tu t’es laissé berné par tes propres rêveries.

Lui, se contentait de continuer à porter son deuil et l’ignorer aura bien arrangé tes phantasmes. Un tel manque de considération pour l’homme qu'elle avait aimé, ça aura été pour toi la trahison de trop. Il a fallu qu’il refuse de poursuivre à partager sa vie avec toi pour que tu puisses, finalement, ouvrir les yeux sur la situation. S’il avait pour toi s’agit d’une poignée de temps, les plus proches que tu n'ais connu du bonheur, tu n’avait été pour lui qu’une manière de pourvoir continuer à avancer jusqu’à ce tu deviennes inapproprié.

Déçu par deux fois, d’abord par toi-même, puis par Cal lui-même, lorsqu’il t’avait annoncé son remariage, l’ombre de sa femme aux coins des yeux. Tu espères pourtant du plus profond de ton être que ce soit bien lui, que l’on te cède une dernière chance de le lui dire, de tout lui dire. « S’il regarde son téléphone, j’y vais. » Déclares-tu à tes collègues sur place, dans l’incompréhension générale. Tu ne décroches pas un instant cette forme vague du regard, comme si ta survie en dépendait.
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Cal Lawrence
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Dim 25 Fév 2024 - 22:01
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Le quartier des affaires de Londres a été le théâtre d’une sinistre agression, un jeune étudiant aurait été la proie d’un déviant affamé. Retrouvez sur place notre envoyé spécial, Cal Lawrence.

Le journal de 13H le lendemain d’un crime, Cal avait été dépêché sur place pour un direct. Son micro arborant une bonnette de la chaîne à la main, en place devant la caméra, il attendait le signal dans son oreillette, c’était son tour.

Oui, encore un drame dans notre belle ville de Londres comme on en compte plus, la victime est hospitalisée, mais heureusement ses jours ne sont plus en danger, mais l’auteur de cette agression n’a toujours pas été retrouvé, le BUR est sur place, l’enquête est en cours nous offrant peu d'éléments de réponse. Qui est l'agresseur, mais surtout, quel est la ruche, qui est la Reine qui en était responsable ? C’est la question que l’on est en droit de se poser.
 
C’était surtout une question que lui se posait, ces ruches, ces soit disantes Reines qui créaient leurs minions pour les laisser à eux-mêmes dans la nature. Cela le mettait hors de lui. Les affaires de déviants lui ravivaient de façon douloureuse, des souvenirs qui préférait garder compartimenté. Mais ça, personne ne pouvait en douter, sa colère très bien cachée derrière son masque de journaliste.

Sa courte intervention prit finalement fin, il n’y avait pas grand-chose à dire dans les débuts d’une enquête. Une fois son matériel reposé dans la voiture, il jeta un coup d'œil à son téléphone qu’il avait mis en silencieux le temps du direct… Soudain, il écarquilla les yeux, surpris. Un revenant. Cela faisait combien de temps qu’il n’avait pas eu de nouvelles de Meryl ? Bien trop longtemps. Et il en était en partie fautif pour ne jamais avoir vraiment cherché à le recontacter.

Ce n’était pas qu’il n’en avait pas envie, bien au contraire. Le collègue de sa défunte compagne avait été un soutien inattendu lorsqu’il avait perdu cette dernière… Un soutien ? Peut-être pas seulement. Cal ne pouvait pas s’empêcher de se dire qu’au fil des semaines, et des mois qui suivait les obsèques de la jeune femme, sa relation avec Meryl était devenu plutôt… Étrange. C’était un ami qui avait décidé de prendre soin de lui et de sa fille lors d’un moment très difficile, en soit rien de bien anormal. Il y avait quelque chose, une impression, un sentiment, que le journaliste n’avait jamais su définir, et encore plus bizarrement, cela ne l’avait jamais dérangé, il l’avait assez bien vécu.

Cette impression s'était intensifiée après l’annonce de son remariage, car c’est à ce moment-là que leur chemin, c’était séparé de manière abrupte, peut être un peu trop abrupte, ne laissant pas le temps à Cal de se confier sur pourquoi il en était arrivé là. Meryl aurait été une bonne oreille à qui se confier pourtant… Mais le blond n'avait pas non plus cherché à aller vers lui. Son ex-femme, ne l’aimait pas, elle ne l’avait pourtant jamais rencontré, seulement entendue parlé de lui via Cal ou bien Chloé, surtout de Chloé finalement. C’était peut-être pour cela qu’elle ne voulait pas du tout en entendre parler, pour une raison qui échappe à Cal qui finalement s'était juste contenté de ne pas attiser le conflit sur le sujet.

Mais le revoilà qu’il repointait le bout de son nez, et à peine quelques semaines après que le divorce ait été officiellement prononcé.

how convenient

Le journaliste ne put s'empêcher de lâcher un sourire, regardant autour de lui, avant de finalement poser ses yeux bleus sur la tignasse ténébreuse de l’agent du BUR vers qui il se dirigeait finalement, montrant sa carte de presse aux agents qui cherchaient à l'empêcher d’approcher, heureusement, il n'était pas trop proche des zones très limités.

Meryl, ça fait un bail. Comment vas-tu depuis le temps ?

Peut-être qu’avec son aide il aurait des informations qui lui permettraient de faire un papier plus intéressant. Un enfoiré d’opportuniste comme le dirait si élégamment son ex-femme. Mais heureusement il n’y avait pas que cette motivation qui l’animait.

Tu m’as l’air très occupé donc je ne compte pas non plus m’éterniser longtemps dans tes pattes, mais que dirais-tu qu’on aille boire un verre après ton service, je pense qu’on a des choses à se raconter depuis le temps.
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Lun 26 Fév 2024 - 3:58
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Le temps pourrait s’être arrêté. Incapable de bouger du moindre millimètre, tu restes là, figé. De peur qu’un mouvement de ta part signe la mort de ce dernier espoir, cela fait un bon moment maintenant que tu retiens ta respiration. Tu refuses de lâcher l’affaire, il va finir par plonger sa main dans sa poche, se pencher sur son téléphone. Ce doit être le cas, il le faut. Pourtant, ça n’est pas ce qui t’indiquera que c’est bien lui. D’abord, une caméra. Un micro aux couleurs de sa chaîne lui est tendu. Toujours dos à la scène, tu ne peux pas être totalement sûr, ce pourrait toujours être un collègue. Pourtant, lentement, les traits de ton visage se détendent. La crispation se dissipe comme on souffle la vapeur d’une tasse de chocolat chaud et laisse place à un fin sourire, crédule.

Les palpitations de ton cœur, depuis 155 ans, mort, se font plus violentes que jamais. Un vent frais ébouriffe tes cheveux alors que ton regard plonge, plus perçant que jamais, contre ce dos familier. Le courant te porte l’écho de sa voix, rien au monde ne t’aura scié les jambes plus rapidement. Tu reprends ton équilibre, aussi discrètement que possible, éclaircissant ta voix pour t’adresser à tes collègues sans perdre la face. « Je reviens.. » Que tu lâches, sans réellement t’assurer que le message soit bien passé. Ils doivent y être habitués, pourrais-tu te dire, mais tu ne penses pas. Tu avances, d’un pas lent. T’assurant à chaque enjambée de n’avoir point contrarié l’objet de ton émoi. À chaque fois, il demeure. À portée de voix, tu peux entendre la toute fin de son intervention, au direct du journal.

Tu ne prêtes attention qu’au timbre de sa voix, l’attitude rigoureuse et professionnellement que renvoie chacun de ses mots. Poursuivant, tu entres le cadre de la prise de vue, quelques secondes avant que la caméra ne s’éclipse. Les images n’atteindront probablement jamais votre téléviseur, pourtant, quelque part, on pourrait retrouver sur un coin de l’écran un agent en costume, adresser des yeux une déclaration au journaliste. Retour à la réalité, Cal ne se retourne pas. Il ne plonge pas la main dans une poche de sa veste pour y trouver son téléphone. Il retourne simplement à sa voiture. Tu écarquilles les yeux, est-ce qu’encore une fois, tu venais de le laisser partir ? Sans même lui tendre la main ? Les mots refusent de franchir la barrière de tes lèvres, condamné au mutisme, tu toises sa voiture, mais personne ne démarre le moteur.

Intrigué, après plusieurs secondes, tu tends le cou, pour essayer de laisser passer ton champ de vision au-dessus des passants, sans succès. Désemparé, c’est au travers de l’appareil avec lequel tu avais, en effet, déjà tendu une main vers lui, que tu reçois une vibration. L’accusé de réception à ton message. Il venait juste de l’ouvrir. La petite foule se disperse et tu peux enfin croiser son regard. Un rire paradoxal éclate dans ta gorge. Il aura au moins l’amabilité de dissocier tes mâchoires l’une de l’autre, de délier ta langue. Il avance vers toi. C’est en remerciant tes lunettes de soleil, que tu te réalises l’humidité de tes yeux. Tu soupires tout ton excès d’émotivité, avant qu’il ne parvienne à ta hauteur. Tu raffermis ta prise sur l’ombrelle que tu gardes au-dessus de la tête, malgré la météo capricieuse.

Il a parlé, n’est-ce pas ? Et c’est à toi qu’il s’adressait, directement. Rien que deux petites phrases et tu ne sais déjà plus où te mettre. « Ca-Carrément !.. Bwarf. La routine, fidèle au poste. » Tu auras opté pour une approche décontractée, du moins, ça tient plus de l’inspiration de départ que du résultat effectif. Il a l’air d’avoir quelque chose dans la tête, non ? C’est peut-être que toi. Tu sais bien que tu es prompt à te faire des films. Alors que tu essayais de formuler une nouvelle phrase, t’inquiétant de son sort, de Chloé, il enchaîne. Très occupé n’est pas exactement ce qui te passerait par la tête pour décrire ton état, présentement. Préoccupé, tout au plus. « Oui. » Sec. Une affirmation franche, nette, la surprise à l’écoute de ta propre réponse, te donne un nouvel élan et tu trouves la force de formuler. « J’aimerais vraiment avoir des nouvelles de Chloé, savoir comment elle va, a quel point elle a grandi… Puis comment tu vas, toi aussi. Ce que tu deviens avec [insérer nom de l’ex-femme] à tes côtés. » D’abord mu d’une réelle inquiétude pour le bien-être de sa fille, maudissant le temps qui passe trop vite, le chagrin d’avoir quitté l’Éden prend le dessus et tu lui offres un sourire teint de mélancolie.

Tu ne veux pas prendre le risque de t’épandre, pas ici, pas comme ça. Tu jettes un regard en arrière, un collègue écarte les mains, circonspect par ton attitude. « 18h? Si on se retrouve dans un café-bar du coin, même 17h30. Tu me dis, on se confirme ça. À tout à l’heure ? » Tu lui secoues ton portable sur la fin de ta réplique, de sorte à appuyer ta disponibilité et le souhait de le retrouver plus tard. « Sans faute. » Alors que tu avais commencé à rebrousser chemin, tu marques une pause pour lui délivrer ce dernier morceau d’assurance. Il ne faudrait pas que le sol s’effondre sous tes pieds, maintenant que tu ressembles à peu près à quelque chose, que tu auras su rassemblé un tant soit peu d’allure. Il pourra interpréter tes agissements à sa guise, ça ne te concerne plus. Du moment qu’il te rejoint ce soir… Ou plutôt qu’il daigne attendre après toi, fidèle à ta réputation pour les retards.
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Lun 26 Fév 2024 - 20:49
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Cette journée morose, se poursuivait bizarrement plutôt bien. Il ne s’attendait pas à le revoir, et encore moins d’être aussi heureux de croiser sa route. Posant brièvement sa main sur son épaule dans une tape affectueuse, il enchaîna ensuite sur un signe de main.

Ça me convient très bien. À plus tard.

Sans-faute. Il étira son sourire sur ces mots, en ajoutant en guise de réponse.

Bon courage pour ta journée.

En espérant qu’il puisse attraper l'agresseur cette fois-ci. Heureusement, les déviants succombant à la faim n’étaient pas difficiles à retrouver pour le BUR. Il ne doutait que ça n’était qu’une question de temps avant qu’il puisse annoncer aux prochaines nouvelles que le suspect avait été appréhendé.

Cal passa son après-midi dans un café-wifi, rédigeant ses diverses presses commandées par différentes chaînes nationales. Le journaliste aurait pu retourner chez lui pour travailler, mais il préférait rester dans le coin, attendant patiemment le sms de Meryl. Et puis il appréciait l’ambiance de ces cafés ou le chocolat chaud servi n’était pas trop mal.

À peine avait-il ouvert son pc que son téléphone sonna, mais le téléphone de Cal sonnait bien une trentaine de fois par jour, ça agaçait d’ailleurs Chloé qui rêvait de jeter son téléphone dans les toilettes. En plus, son papa ne lui laissait même pas jouer à Pat Patrouille dessus. Il l’estimait bien trop jeune pour avoir les yeux rivés sur un écran.

C’était pourtant bien l’agent du BUR qui était à l’origine de la notification, auquel le blond répondit un sourire taquin aux lèvres, avant de retourner s'affairer sur son travail.

Le soleil commença à s’approcher de l’horizon, colorant le ciel d’un dégradé de couleurs chaudes. Cal était arrivé un peu en avance devant le bar, car Cal arrivait toujours en avance, sauf lorsque sa fille ou le travail ne le permettait pas. Enfin... En avance, lorsqu’il avait rendez-vous avec Meryl, c’était arriver pile à l’heure finalement, il avait fini par prendre cette habitude avec lui, c’était déjà le cas du vivant de Mérédith, c’était d’ailleurs son idée.

Il en profitait pour fumer une cigarette, abrité sous la devanture du bar. Lorsqu’il aperçut finalement sa tignasse de corbeau.

Meryl.

Il l’interpella en réponse au sms qu’il venait de lire brièvement, écrasant sa cigarette dans le cendrier qui lui avait été mis à disposition. Avant de lui demander nonchalamment lorsqu’il arriva finalement à sa hauteur.  

Comment a été ta journée ? L’enquête avance ?

Ils s’installèrent à l’intérieur, ou Cal put finalement commander une pinte blonde. Le temps qu’elle arrive, le journaliste repris la conversation là où elle s'était arrêtée plus tôt dans la journée.

Tu lui manques, tu sais Il marqua une pause. À Chloé, je veux dire, tu devrais passer un de ses quatre.

Il prit une gorgée du verre qui lui avait été servi.

La note est pour moi, au fait. Pas négociable.
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Lun 26 Fév 2024 - 22:37
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Le contact soudain contre ta peau te fait tressaillir, la chaleur de son corps de mortel irradie jusque dans tes tissus immuables. Ça n’a beau durer qu’un instant, c’est suffisant pour te forcer à détourner le regard pour dissimuler ton embarras. « Mh.. » Tu ne sais pas quoi ajouter, il a l’air d’y tenir, lui aussi, finalement, à ces retrouvailles. Un sentiment inconnu occupe ta cage thoracique, des insectes s’invitent dans ton ventre. Le dernier assaut verbal termine de faire virer ton visage couleur cramoisi. Les oreilles rougies, tu retournes à ton poste, non sans jeter quelques coups d’œil en arrière.

Tout le reste de la journée, tu ne sais pas où donner de la tête, ton cerveau repasse en boucle les quelques interactions que vous venez de vivre ensemble, sans t’autoriser à te concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Évidemment, tu enchaînes les gaffes, ce qui ne facilite pas la collecte des éventuels indices sur le lieu de l’agression. Contrairement à tes habitudes, tu t’excuses platement à chacune de tes étourderies, pas que tu sois qu’un sale con d’ordinaire – quoi que – plutôt que ça ne t’arrive pas. Tu n’es jamais perturbé par ce qui peut t’entourer, peu importe à quel point les faits puissent être écœurant, le spectacle sordide, tu ne perds jamais ton sang-froid au travail.

C’est donc particulièrement désorienté que tu te retrouves sur le point de terminer ta journée. 17H45. Tu te claques le front de la paume de ta main. Quel abruti tu fais ! Tu auras été suffisamment adsorbé par tes pensées, toute la journée, en vue de ce rendez-vous justement pour manquer, au moment fatidique, l’horaire que tu avais donner à Cal !? Furieusement, tu envoies un message d’excuse au journaliste, sans perdre un seul instant. Si tu n’en as aucune nouvelle, le connaissant, c’est qu’il doit toujours t’attendre. Au plus vite, tu tentes de boucler ton service, faire ton rapport, contacter le labo du BUR, prévenir ton boss que finalement, tu auras bien rattrapé ton retard de ce matin.

À peine as-tu, enfin, un instant pour toi que tu constates qu’inexorablement la marche du temps ne ralentit pas. En rogne après le téléphone qui t’annonces la nouvelle, tu frappes frénétiquement sur ses touches pour composer un bobard de ta composition. Tu es en train d’arriver, il est toujours là. Le poids étouffant s’envole de ta poitrine et ta mine déconfite s’illumine d’un franc sourire, tu es visiblement ravi. Tu jettes ton mégot dans une poubelle après l’avoir écrasé contre ta semelle, ni vu ni connu. D’un calme olympien, il t’adresse la parole alors que tu ne sais qu’être pendu à ses lèvres.

Le cœur battant, t'entendre dans sa bouche te procure une multitude d’agréables frissons. Il serait évident pour n’importe quel passant que tu le dévores du regard, lui ne semble pas y prêter plus attention que ça. Tu n’as pas le temps de le réprimander sur la mauvaise habitude que tu partages avec lui, il te demande tout naturellement comment s’est passé ta journée. Tu es transporté jusqu’en ce temps-là où tu lui aurais répondu que Chloé et toi alliez très bien, que vous étiez très content de le revoir. La seconde partie de l’intervention te renvoie au présent. Tu tousses, une moue boudeuse sur le visage alors qu’il venait à son tour de terminer sa cigarette.

« Tu devrais arrêter, tu sais.. » Tu appuies ta faible remontrance d’un regard désapprobateur. « Pour l’enquête, je vais rien t’apprendre de transcendantal, tu connais le topo sur les déviants. Le Bureau attend actuellement un retour de la part des ruches londoniennes. » Tu prends la décision solennelle de quitter définitivement tes lunettes de soleil, l’astre ne devrait plus t’enquiquiner à ta sortie.

Tu emboîtes le pas à Cal qui s’engouffre à l’intérieur du bar, sans y réfléchir plus que ça. Tu sais qu’il n’attend pas de réelle réponse de ta part et ta réponse est bien maigre, il n’aura que bien peu à en tirer. Tu le suis donc, alors qu’il passe commande, tu ne saisis pas la première occasion que tu as pour te jeter sur l’alcool, prédisant que tu préférerais avoir les idées les plus au clair possible pour cette conversation. Tandis que vous vous installez, la grande perche reprend la conversation du début d’après-midi, là où vous l’aviez laissé.

Immédiatement, tu reconnais ton erreur stratégique et maudit le salopiot de prendre une gorgée de ta propre pinte, te laissant démuni face à ces affirmations qui meurtrissent tes sentiments de bonheur. Une fois de plus, étrangement écarlate pour une créature à la peau aussi pâle, tu te retournes vers une serveuse postée non loin qui capte ton appel au secours silencieux. Amusée par l’expressivité comique de ton minois, elle rit poliment avant de servir un demi de la première bière qui lui passait sous la main. Le bruit du verre contre la table, ne te trompe pas. Tu fais volte-face et dérobes sous son nez le nectar divin, dont tu t’abreuves goulûment.

Un calme relatif réinstauré en toi, tu décides d’apporter une réponse au beau blond, derechef. « Ça serait vraiment avec grand plaisir. Quand tu veux, vraiment, ton jour, ton heure seront les miens. Je me doute que la planification doit pas être simple entre ton travail et le rythme de vie de Chloé. » Tu marques une pause, songeur. Ta face est très légèrement rosie, mais tu as enfin l’excuse de la consommation d’alcool de ton côté. Ta charmante compagnie t’apprend qu’il compte régler l’addition, tu ne t’y opposes d’aucune façon, au contraire. C’est avec un regard doucereux que tu reprends, sur un ton plus calculé. « Si tu préfères rester à la maison, je pourrai même vous préparer un petit quelque chose ! » Tu accuses un petit rire malicieux. « Ça doit faire une éternité que vous n’avez pas mangé d’omelettes dignes de ce nom ! J’espère que tu auras pris soin des poêles que je t’avais fait acheter, au moins ? »

Suspicieux, tu rapproches dangereusement ton visage du sien, de sorte à "intimider" ton vis-à-vis, avant de bondir en arrière avant de succomber à l’envi de Dieu sait quoi faire. Peu à peu, tu ré-apprivoises tes habitudes avec lui, tu te souviens qu’assez naturellement, tu avais pu être toi-même en sa compagnie, cette qualité pour laquelle il n’est pour rien, ne l’aura pas quitté, malgré votre éloignement momentané. Tu lui tires la langue, parce que, comme un gosse idiot et éclate de rire. Lentement, mais sûrement, le bouillonnement intense d’émotions en toi s’apaise et tu peux plus simplement profiter de sa délicieuse compagnie. En admirant une toile accrochée au mur en face de toi, avachi comme tu l’es sur la banquette que tu occupes, tu adresses sincèrement le fond de ta pensée. « Vous m’avez beaucoup manqué, à moi aussi.. Tous les deux. »
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Mar 27 Fév 2024 - 0:30
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Enfin, il avait une meilleure vue sur le visage de son ami, qui retomba très vite dans ses vieilles habitudes en filoutant son verre au lieu de commander sa propre boisson. Écarquillant d’abord les yeux un peu surpris, car il avait oublié cette vieille habitude, il détendit très vite les traits de son visage dans une expression amusée en se remémorant de vieux souvenirs.

Il était assez réconfortant de se dire que grâce à Méryl, il conservait tout de même de cette sombre période de deuil, de bons moments, pour sa fille et lui. Et il avait appris à ne pas s’en vouloir pour ça, car il était certain que Mérédith aurait été heureuse pour eux. On remercie tout de même les longues sessions chez le psychiatre et le psychologue pour en arriver à ces résultats-là.

He, fais attention avec ta descente.

Avait-il fini par dire, d’une voix amusée. Car il se souvenait également que l’agent du BUR n’était pas un grand buveur. Et il ne tenait pas à ce que la soirée se termine en à peine une heure, après tout, il avait déjà appelé un.e baby-sitter pour qu’il puisse pleinement profiter de ses retrouvailles.

Il écouta son ami, remarquant finalement la teinte de ses joues, appuyant son regard dans le sien, tout en l’écoutant, dans une expression à la fois interrogatrice et songeuse.

Hmmmm. Exprima-t-il dans un ton appréciateur. Je t'appellerai.

Le journaliste reprit une plus grande gorgée de sa fermentation de houblon, dont il restait déjà moins de la moitié, merci Meryl. Ce n’est qu'en déposant son verre et en relevant les yeux qu’il capta la proximité qui s'était installée entre vous. Le ton était soudain devenu plus détendu et ce n'était pas pour lui déplaire.

Évidemment, je prends toujours soin de ce qui m'appartient.

Répondit-il dans un sourire en coin d’une voix qui voulant simplement répondre à cette tentative d’intimidation dont Meryl avait le secret, dénotait d’une lenteur ambiguë complètement involontaire… Ou presque ? En-tout-cas Meryl avait eu un recul qui l’avait plutôt surpris.

Et tu es évidemment le bienvenu à la maison.

Compléta-t-il d'une voix plus posée, tout en continuant d’entamer son verre, qu’il avait soudainement très envie de boire d’une traite, pensant que cela lui remettrait les idées en place. Le blond arriva presque à se contrôler, car il restait tout de même qu’un fond de bière dépourvu de mousse, dans lequel il avait soudainement perdu son regard, voilé par ses propres réflexions.

Pour répondre à ta question de tout à l’heure. On a divorcé, le jugement a été rendu il y a quelques semaines.

Il n’avait pas détaché son regard de son verre, mais sa voix ne trahissait aucune tristesse, aucune mélancolie, mais plutôt, du soulagement, on pouvait percevoir un vague sourire sur son visage pensif, qui redressa finalement sur Meryl, étirant finalement un sourire amusé.

C’est quand même drôle que je retombe sur toi maintenant après tout ce temps.

Peut-être un signe ? Cal était trop cartésien pour y penser sérieusement. Mais il y pensait tout de même comme une tache de fond, une fois de plus hanté par ce doute, ce sentiment, sur lequel il n’arrivait pas à mettre des mots.
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Mar 27 Fév 2024 - 20:04
Look my way..
Tout au plus légèrement enivré par cette gorgée, tu répondrais bien à la taquinerie du blondinet, à propos de ta décente, pas un trait d’esprit. Mais, un hoquètement intempestif t’en empêche. Tu te retrouves à simplement cligner des yeux, pareil au nouveau-né, encore surpris des agissements de son propre corps. Tu n’auras donc pas l’occasion de le rassurer sur ta capacité à correctement estimer ce que tu pouvais mettre en bouche. Pas plus que, tu sois parfaitement conscient des quantités que tu puisses avaler, ou non. La conversation aura trop vite avancée pour te permettre de garder en mémoire ces petites phrases anodines.

Te faudrait-il un décodeur ? Tu en es pourtant certain, ce doit être une vue de l’esprit. Il n’y a vraiment que toi pour croire en une corrélation entre l’abrupte déclaration de Cal. « Je t'appellerai. » Et son soudain regain d’intérêt pour sa pinte. Qui est tout de même, aussi, quasiment la tienne. Surtout qu’il ne dirait pas ça, à quelques centimètres de ton visage, en sous-entendant plus qu’il n’en dit. Ça ne lui ressemblerait pas, si ? Tu prends le temps, quelques fractions de seconde, pour étudier le grain de sa peau et tu te rappelles ô combien cet enfoiré à de beaux pores.

C’est vraiment frustrant, quand on considère que tu n’as pas la moitié de sa qualité de peau, alors que tu laisses une vraie fortune chez l’esthéticienne quand tu y accompagnes Micah. Inacceptable. Tu jurerais qu’il l’a très douce en plus… Plutôt que de céder à la tentation, tu te retires. Alors que tu amorces ton mouvement, il choisit ce moment précis pour déclarer. « Évidemment, je prends toujours soin de ce qui m'appartient. » Tu préfères t’abandonner dans l’étude du tableau plutôt que d’y penser. Faire le vide dans ton esprit relève de l’exploit, mais tu pourrais jurer que pendant un instant, les yeux dans les yeux, il aura été témoin de ton agitation interne.

Visiblement fier de lui, il affiche un sourire incroyablement satisfait. Tu voudrais l’insulter, le conspuer, lui jeter la carte des cocktails en travers de la figure, mais tu n’en fais rien. Ça impliquerait de quitter ta station demi-couchée et tu ne sais pas si tes paupières sauraient retenir tes larmes. Puis, ça te demanderait de lui faire face et bien que tu saches lui reconnaître une certaine attractivité au naturel, ce sont ces moments-là qui lui font dépasser le sublime. Qu’est-ce que tu arriverais bien à lui rétorquer, alors ? Décontenancé par son visage d’ange, tu n’aurais plus qu’à te taire, défait par celui dont tu sais qu’il n’est qu’un démon, en vérité. Raison exacte d’ô combien il te fait perdre tous tes moyens. Tu aimes, tu adores ça aussi, de lui.

Il semble presque regretter votre trop grande proximité. Il te faut te calmer avec l’alcool, ça te fait croire des choses qui n’existent qu’en pensée. C’est une simple projection, tu es certes, fin observateur, concèdes-tu, mais tu sais pertinemment que tu n’es plus tout à fait opérationnel quand il s’agit de Cal. Il t’invite à demi-mot à passer, chez lui… Chez eux !? L’affirmation te fait dresser une oreille, tu remarques l’arrivée de la serveuse, apportant ton demi de bière. Tu racles le fond de ta gorge et t’empresses de reprendre une position correcte pour cet établissement. Tu remercies l’employée, un peu penaud quant à la manière dont aura été commandé ce verre, un seul regard, furtif, accompagnant ton merci.

Ton breuvage en main, tu reportes toute ton attention sur le journaliste, inclinant, imperceptiblement la tête de côté, comme si cela allait te permettre de percer son secret. Il te semblait pourtant persona non grata dans cette demeure. À l’époque, tu n’avais pas bien saisi pourquoi, mais c’est suite à leur mariage que vous vous étiez perdu de vue et l’heureuse élue n’y était pas inconnue, de ce que tu en avais pu comprendre. Il a pourtant l’air fichtrement sérieux, le bougre. Tu en es certain, il y a anguille sous roche, ou tu ne t’appelles pas Meryl Streeb. La situation semble suffisamment préoccupante pour lui donner l’envie, progressivement, de ne plus laisser qu’un fond de bière, dans sa pinte.

Son regard se perd dans le vague, cognant désespérément contre son verre. Il va quand même pas t’apprendre son décès à l’autre cruche ? Non. Ils viennent simplement de divorcer. Si le fond pourrait te donner des envies de célébrations, tout à fait méritées, la forme n’est pas à la fête. Il n’a jamais quitté le spot où se sont arrêtés ses yeux, le ton de sa voix n’exprime aucun regret, rien qu’une vague délivrance ? Si une partie de toi se réjouit, forcément, de cette nouvelle. Tu ne peux t’empêcher de penser à ce qu’il doit venir de vivre pour en arriver là. La perspective qu’après le décès de Mérédith, sa seule récompense aura été de vivre un mauvais remariage. Ça ne te ravit pas le moins du monde.

Pour autant, est-ce que ça te surprends ? Non. Non seulement, tu le lui avais dit que c’était une idée absurde. Il ne l’avait jamais aimé cette fille, du moins pas comme ça. Puis, si Chloé avait besoin d’une maman, elle pouvait tout aussi bien s’épanouir avec deux papas. Là, on entre dans le domaine de ce que tu ne lui as pas confessé. Tu soupires, circonspect par la nouvelle. Sans réellement y prêter attention, tu viens poser ta main contre celle de Cal, toujours accroché à son verre. Tu lui offres un sourire triste alors qu’il renchaîne. « C’est quand même drôle que je retombe sur toi maintenant, après tout ce temps. »

Tu laisses échapper un rire, bref. La gêne, à n’en point douter. C’est sûr que tu ne passais pas les rares jours où la météo le permettait à guetter sur les scènes de crime, son arrivée éventuelle. C’est même presque surprenant que ses collègues ne lui aient jamais dit. Après tout, tu n’es jamais entré dans les détails avec eux, ils ne te connaissent peut-être même pas de nom. Laissant rouler tes phalanges contre les siennes, tu contemples le phénomène, mystifié. Ça t’en tire même un nouveau sourire, beaucoup moins éclatant qu’à l’accoutumé, mais beaucoup plus intense aussi. Fasciné par la chaleur de ce corps bien en vie, tu te surprends à l’imaginer pressé contre toi.

C’est pas que toi, il fait bien chaud ici !? À nouveau, tu t’es rapproché pour mieux t’éloigner, sans prévenir. « Pardon, j’en pète. » Tu retires d’abord la fameuse écharpe rouge que tu étales sur la largeur de la table, de sorte à réunir vos banquettes par son intermédiaire. Puis, tu retires méthodiquement ta veste de costume, veillant à la replier proprement en deux pour la poser à côté de toi. N’en finissant pas si facilement, tu déboutonnes tes manchettes de ta chemise pour les retrousser jusqu’au coude. Cherchant à retrouver consistance, tu luttes et abordes la chose sur un ton plus léger, du moins tu le tentes. « Non, mais, tu rigoles ? Évidemment que j’étais toujours dans l’coin. Tu pensais pas te débarrasser de moi aussi facilement quand même ? »

Tu t’essaies à la tapote amicale sur le côté de l’épaule, mais très convaincu, tu retires rapidement ta main, que tu préfères garder pour toi. Le potentiel qu’à cette main à être dangereuse est beaucoup trop grand. Désœuvré face aux challenges que Cal aura dû affronter seul, tout en continuant de protéger au mieux sa fille, comme toujours, tu n’arrives pas à te raisonner. Il aurait peut-être mieux fallu que tu te taises, mais la situation, la boisson, les retrouvailles, tout ça te pousse à t’exprimer à nouveau, plutôt qu’à l’inviter à parler, lui prêter une oreille attentive dont il doit pourtant avoir besoin. « De toute façon, du moment que tu annonces une invitation à prendre un verre, je serais toujours ton homme, Cal. »

La phrase, dans ta bouche, dans ton cerveau, se veut très innocente. Mais il semblerait que ces deux-là travaillent de concert à ta défaite. À peine réalises-tu l’énormité potentielle, ton esprit la considérant comme évidente, que tu viens de lâcher, que tu te jettes sur ton maigre demi. Peinant à te camoufler derrière le gringalet, tu le descends d’une traite, sans lui laisser la moindre chance. Tes oreilles rougies tressaillant à chaque gorgée. Dans ce mouvement, une gouttelette de condensation rejoint ta lèvre inférieure pour glisser le long de ta mâchoire jusque dans ton cou et glisse trouver plus vert pâturage, sous ta chemise.

Ayant désaltéré ta soif d’oublier, tu te redresse pour sentir cette impertinente poursuivre sa route jusqu’au milieu de ton ventre. Surpris, tu te redresses et déboutonnes les premiers boutons de ton col, de sorte à laisser passer ton bras à l’intérieur du vêtement, pour essuyer du bout des doigts la coupable. Tes joues, pâmées de nuances vives, tu cesses la mascarade et t’écroules sur ton assise, misérablement. Un mal de crâne se pointe et tu ne sais qu’en râler lamentablement. Tu te masses méthodiquement les globes oculaires, par-dessus tes paupières, à l’aide de ton pouce et de ton majeur. Quelle débandade...
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Cal Lawrence
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Mar 27 Fév 2024 - 22:48
Look my way
feat. Meryl
« Is there something more that I don't know
That you won't say till we've both grown cold? »
Il sentit le contact de sa main glacé contre la sienne. Il avait toujours été surpris par sa température corporelle, plus froide encore que ne pouvait l’être celle de Meredith en hiver, ça en était presque surnaturel… Surnaturel ? Il chassa très rapidement cette pensée de sa tête en se contentant de finalement terminer sa bière prête à en commander une nouvelle lorsqu’il aperceverait la serveuse dans le coin. Le coude posé sur la table, il posa son menton dans sa main désormais libre.

Il fut étrangement hypnotisé par les mouvements de Meryl en train de se dévêtir, et par cette écharpe qui lui inspirait un sentiment familier… Mais rien de plus normal ce n’était pas la première fois que Meryl la portait. Ceci dit, cette écharpe lui avait toujours inspiré ce sentiment. Il faisait si chaud que ça ici ? A vrai dire oui, Cal commençait étrangement à avoir chaud lui aussi, en gardant les yeux braqués sur l’agent du BUR.

Alors qu’il allait commander une nouvelle pinte pour se rafraîchir, il fut pris de court par Meryl, dont la déclaration pourtant tout à fait anodine, manqua de faire manquer un battement au journaliste, qui n’avait absolument pas compris ce qu’il venait de se passer dans sa tête.

Mais il garda toute constance toisant son ami retrouvé toujours la tête posée dans le creux  de sa main, d’une expression neutre passant à l’inquiétude alors qu’il avale son demi d’une seule traite.

J’en prendrais bien même deux verres, mais avec toi j’en ai jamais l’occasion.

Répondit-il dans une moue un peu boudeuse. Car il savait ce qu’il allait se passer… Enfin presque. Ce qu’il avait pas prévu c’était cette scène surréaliste qui se déroulait devant ses yeux et donc il n’arrivait pas à se détacher, ne pouvant que subir la chaleur qui commençait à irradier ses joues. Mais qu’est-ce qui était en train de se passer ?  

Qu’est-ce que je disais.

Conclu-t-il dans un soupir, les joues toujours rosies, alors que des papillons qu’il tenta d’ignorer, commençaient à emménager dans son estomac. Le journaliste se lève, rassurant la serveuse qu’il s’occupait de la situation, en payant la maigre note de cette courte soirée.

Attrapant sa veste il s’approcha de Meryl dont l’alcool avait eu finalement raison de lui, commençant finalement son cycle de souffrance qui fit qu’inquiéter Cal qui commençait à regretter d’avoir pensé que son vieil ami allait être cette fois-ci raisonnable… A y réfléchir le fait même de l’avoir envisagé était idiot, c’était de Meryl dont on parlait.

Tu devrais t’en tenir à un jus d’orange ou peut-être juste de l’eau…

Dit-il en l’aidant à remettre sa veste et son écharpe, puis en commençant à le positionner sur son épaule pour le soutenir, constatant qu’il ne pourrait pas marcher droit jusqu’à la voiture, et encore moins jusqu’à chez lui.

..........................................

Dans un moment de flottement, il ne put que constater que c’était juste impossible… Meryl était minuscule à côté de lui, et ne touchait plus le sol lorsqu’il était retenu par l’épaule de Cal, et Cal ne pouvait marcher en étant suffisamment penché à sa hauteur sans que son dos ne prenne un sacré coup. Sa mine se renfrogna, il hésita à cet instant à juste balancer le corps entier sur son épaule comme un sac à patate, mais une faible complainte venant du brun l’en dissuada immédiatement.  

Il commença alors à simplement lui prêter son bras, comme une démarche instable, qui manqua de lui-même lui faire perdre l’équilibre. Il poussa soupire résigné…

C’est bien parce que je te suis redevable de beaucoup de choses… Aussi, désolé.

Sur ces excuses, il enroula son bras dans le dos de Meryl, l’attirant soudainement vers lui. La serveuse inquiète afficha une mine surprise, et ne pouvait désormais plus détacher ses yeux de la scène qui suivit. Cal plia les genoux attrapant cette fois le bas de cuisses de monsieur l’agent, le portant désormais dans ses bras lorsqu’enfin il arriva à se redresser en calant correctement son ami contre lui.

On ne pouvait pas dire qu’il n’était pas embarrassé lui-même par ce qu’il se passait, les joues désormais empourprées, il intima du regarda la serveuse et d’autre témoin de ne pas faire le moindre commentaire sous peine de procès pour diffamation. Il emboita le pas, gardant une espèce d'assurance masculine, qui lui permettait de garder la face.

Finalement il arriva à l’installer sur le siège passager de sa voiture, sans oublier d’attacher sa ceinture, avant d’aller s’installer derrière le volant. Il se remercia lui-même d’avoir déposé son matériel de reportage sur le siège arrière, à côté du siège-auto de Chloé plus tôt dans la journée.

Lorsqu’il tourna finalement le contacte, il jeta un coup d'œil à Meryl, s’assurant de son état. Il était décidé à ne plus le laisser boire de l’alcool. Pas en sa compagnie en tout cas, pas tant qu'il n'apprendrait pas à se contrôler, pensait-il en grommelant intérieurement muré dans son inquiétude.

D’une main, il attrapa une bouteille d’eau, rangée dans la portière, avant de la tendre au malade.

Tient, préviens moi si tu as envie de vomir, il y a des sachets de ton côté normalement.

Dit-il doucement avant de finalement se concentrer sur la route, alors que le ciel s'était finalement bien assombri. Ses yeux rivés sur la route, lorsqu’il eut l'occasion d’être seul avec ses pensée, il ne pouvait repenser qu'à cette soirée, et à tous ces sentiments qui avaient fait surface… Ce n'était pas la peine de les ignorer. C’était évidemment maintenant que Meryl ne le laissait pas indifférent et ce que c’était ça, cette impression, ce sentiment qu’il n’arrivait pas à définir depuis tout ce temps. Mais Cal ne se pensait pas capable de ressentir de telles choses pour un homme. Et c’était tellement différent de ce qu’il avait ressenti et ce qu’il ressentait toujours pour Mérédith que ses doutes vis à vis de tout cela était encore bien présent et il ne savait plus du tout quoi penser. Peut-être qu'il était juste heureux de retrouver un ami finalement. Pour l’heure, cette soirée bien étrange n’était toujours pas terminée.
Profession : Agent du BUR
Taille : 1,62m
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Rôle Sous-groupe : Vampire
Sous-groupe : Ruche Redcastle
Meryl Streeb
Les Crocs
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Mer 28 Fév 2024 - 0:44
Look my way..
Les maux de têtes qui t’assaillent ne perdent pas en intensité. Il faut dire que tu n’y es pas allé de main morte. Mais c’est la lumière qui est trop forte, puis les gens, ils font trop de bruit ! Au loin, là où tu en rendu de la montée précipitée de ton taux d’alcoolémie, tu peux entendre résonner la voix de Cal. « J’en prendrais bien même deux verres, mais avec toi, j’en ai jamais l’occasion. » Qu’est-ce qu’il te baragouine cet abruti. Bien sûr qu’il pourrait en reprendre un, s’il voulait bien simplement te laisser une seconde, que ces sirènes dans tes oreilles se taisent.

Tu crois essayer de développer ta pensée, lui intimant que de toute façon, s’il voulait, il pourrait bien en prendre deux sur le chemin, mais il semblerait que tu ne sois plus aux commandes de ton corps. C’est plutôt un filet de bave qui s’échappe, que tu as toutes les difficultés du monde à ré-aspirer. Déjà ? À trop vouloir jouer avec les limites, tu les auras franchies. Si tu tolères en principe, exceptionnellement bien tes deux premiers verres, rien ne t’auras jamais préparé au cul-sec que tu venais d’effectuer, sans garde-fou. Ton seul soulagement, dans cette histoire, c’est qu’au moins tu auras pensé à prendre un vrai repas avant de venir.

Un collègue drone du BUR à qui tu dois une fière chandelle, sans quoi l’éthanol t’aurais peut-être carrément fait côtoyé l’inconscience. Tu encaisses la critique du colosse en face de toi, beau joueur, présentement plus joueur que beau et plus perdant que gagnant. Tu ricanes, tes iris dessinant un grand arc de cercle dans tes yeux. Tu souffles, visiblement moqueur des remontrances dont il t’accable, alors que tu glisses sur le côté, non sans ponctuer le phénomène d’un « Oh? », surpris. Une fois réceptionnée par la doublure en simili cuir de la banquette, tu éclates d’un rire gamin, le nez dans l’assise. « I.. A.. U… IEN ! » Ce qui signifie, je n’y vois plus rien.

Ne parvenant pas à canaliser ces ricanements gênant, il faut que le journaliste se rapproche de toi pour que tu te décides de sortir la tête du coussin. Tu l’observes s’affairer, sans comprendre. Lorsqu’il se penche vers toi pour rattraper ta veste, tu lâches un p’tit « OuuUUuuhh.. » fasciné. Tu as beau, toujours, être un peu présent au fond de toi-même, tu n’as clairement pas les projecteurs sur toi. Au contraire, les vertiges, les nausées, c’est toi qui te les coltines, là où cet avatar de toi complètement raide est aux commandes, sereinement. Pourquoi faut-il que l’alcool soit toujours la solution et le problème ?

Ça n’avait pourtant pas si mal commencé.. Est-ce que tu as tout gâché ? « Tu devrais t’en tenir à un jus d’orange ou peut-être juste de l’eau… » Pas impossible, si on l’écoute. Pourtant, il t’aide à te redresser, à t’habiller. Il vient peut-être même de régler ! Tu ne faisais que mine d’accepter son invitation, tu voulais filer en douce au comptoir, prétextant une envie pressante pour lui couper l’herbe sous le pied. Bien sûr, tu te doutes que c’est trop tard, même si les caméras qui te servent d’yeux trouvent beaucoup plus fascinant de fixer les lumières dont la luminosité te fracassait le crâne il y a quelques secondes encore.

Ah. C’est qu’il compte t’aider à marcher. Debout, par une espèce de miracle, finalement. Tu continues à ricaner dans ta barbe, t’imaginant son enfant, dont il chercherait à déclencher les premiers pas. Bouge pas, papa, j’arrive ! C’est à peu près à ce moment-là que Cal doit se rendre compte que même te prêter le bras ne sera pas de grand secours, puisque tu viens de bousculer deux tables et de manquer de le faire tomber dans le processus. La route était pourtant droite… Quelle honte. Tu préférerais ne plus regarder, mais tu es le spectateur obligé de tes tristes aventures et de la gêne grandissante que tu lis sur le visage du grand blond.

« C’est bien parce que je te suis redevable de beaucoup de choses… Aussi, désolé. » Une pression dans l’dos. T’espères que c’est pas ce que tu crois, parce que ça tombe vachement haut quand même. Puis, le sol se dérobe sous tes pieds, mais à l’envers. Tu te dérobes au sol, du coup ? Non. C’est le connard à la peau parfaite, il est en train de te porter. Tout contre lui, tu as le bonheur de ressentir toute la chaleur de son étreinte. Ton toi aviné plonge le nez dans son col, tout contre sa peau et y frottes frénétiquement le visage. Pour rappel, tu es simple observateur et présentement bienheureux de te savoir rassasié. Tu respires sa peau, le parfum qu’il porte et la nouvelle lessive qu’il a achetée, sur son haut. Le cocktail te laisse béa de contentement, de sorte à ce que tu te retrouves à glousser mièvrement.

Lorsqu’il te dépose sur le siège passager de son auto, tu en profites pour lui saisir les joues, dans un pincement faible, mais perceptible alors que tu gonfles les tiennes, tentant à nouveau d’entrer en contact. « U.. AI.. QU.. U.. É.. O? » Ce qui signifie, tu sais que tu es beau ? Bien sûr, le message n’attendra jamais son destinataire et il bouclera simplement ta ceinture avant de prendre place, à son tour. Ouvrant et refermant machinalement la mâchoire, tu sembles, en effet, déshydraté. C’est peut-être pour ça qu’il te tend une bouteille d’eau. Tu la prends, la contemples sans comprendre et la laisses tomber au sol.

Si tu as bien soif, bah y a qu’à se servir, pardi ! Tu attrapes spontanément son poignet, posé sur le levier de vitesse, avec une force assez extraordinaire. Tu ne lui broies pas l’articulation, mais tu sais où ça mène et c’est hors de question. « Ah ui. Non. » Lâchant aussi vite prise que tu l’avais agrippé, tu ramasses par terre la bouteille d’eau et l’ouvres avant de la porter à ta bouche. Tu as finalement regagné un tant soit peu de contrôle sur toi-même ? Enfin !? Après avoir ingurgité une bonne rasade, tu regardes le paysage défiler derrière la vitre passager et rotes. Ouais, non, c’est pas encore tout à fait ça.

Réussissant finalement à reconnecter la fonction mise au point, au moins juste assez pour distinguer où tu es, tu comprends qu’il ne te ramène pas chez toi. Mais où, alors ? Pas chez lui, y a sa femme !! Mais non, t’as rien suivi, il a divorcé. J’suis quasiment sûr qu’il est veuf. Abruti, il s’est remarié. AH. Bah, on va tomber sur sa femme alors ! Puisque je te dis qu’ils ont divorcé. Aaahh. Mais, Chloé alors ? Chez ses tantes, au lit, avec une baby-sitter pour la soirée, qui sait ? Mais ça veut dire quoi, ça, exactement. Il te ramène chez lui et il n’y a rien ni personne pour se tenir entre lui et toi. « Rhooooo... » Crédule, tu te retournes vers Cal, les yeux ronds, grands ouverts, des univers de scénarios fantasmés se déroulent entre tes deux oreilles.
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